qucl’obfcurité du lieucaufecedcfordrc, & que par des regards réitérez,leur veue fe pourra fortifier,ils les voient,&confidcrent à plufleurs reprifes,&, enfin en remarquent le merite &: le prix. Demefme les pratiques, Vautres connoiffances, que nous prétendons
vous déduire en cét ouurage,de prime abord, & à la première veue que vous en aurez, ne produirontpeut-eftre que des tenebres, ou fi peu de lumière en voftreefprit,quefivousn’y prenez garde, vous ferezpour vous en dégoufter bien tofl : mais fi continuant voftrcdeffein,& vous aidant de la clarté quoy que petite, que la pre
mière leéture vous aura donné, vous pafiez àvne fécondé, voir à dauantage, s’il en eft de befoifyvous trouuerez enfinquevos te* nebrcsfe difiiperont, & feront fuiuies d vne claire connoiflancede
ce qui du commencement fe prefentoitàvous comme inconceuable. Voire mefme il arriuera louuent que les lumières acquifes
en l’cftude des traits plus faciles, vous donneront de tels aduantages pour penetrer les plus difficiles, que la veue feule des figures , fans autre leéfcure, vous en fera connoiftre les fecrets.
Le troifiéme aduiseft,quc bien que ie croie auoir paflablement rencontré, pour me rendre intelligible tant en l’explica
tion des traits des voûtes contenus en ce Traité, qu’en la com
pofition des pancaux qui en refultent : fi efi-ce que ie n’ofe me promettre vne effet également aduantageux, en ce qui concer
ne la déclaration des moyens de s’en feruir, &c de les appliquer fur la pierre, fi la main n’accompagne la le&ure. Ce n’efl pas que ien’ayc fait les mefmes efforts en l’vne &; l’autre entreprife: mais c’eft qu’en l’vfage du trait &: des paneaux, &: en l applica
tion d’iceux fur la pierre, s’agiffant de diuerfes pratiques, efquelles il y a nombre de difpofitions à faire, tant des traits proiettez,que des paneaux leuez fur les voulfoirs qu’on veut employer: lefquels voulfoirs d’ailleurs fuiuant les réglés que nous en donnons, fe deuant différemment tailler, & couper en vn ou en plufieurs de leurs codez, félon l’exigence des repaires, que les applications fufdites des traits, & des paneaux y auront produit j il eft com
me impoffiblc, que l’imagination, aydée de la feule lc&ure puiffe
fuffirc pour en comprendre tous les refforts, fi la main ne va de pair aucc les périodes, &: fi fait à fait que l’on lit, on ne donne auifi aux voulfoirs les coupes que nos préceptes ordonnent, foit en pe
tit, foit en grand, félon qu’on aymera le mieux. Mon fentiment en ce fait, ne différé point de celuy de Philebert de Lonne, li
ure 6. chapitre 8. où faifant vne réflexion fur les traits des voûtes, qu’il auoit enfeigné en fon quatrième liure : le n’aypas peu, dit-il , montrer par eferiture comme les pierres fedoiuent tracer
par leurs lits &C paremens, &; autour,pour les couper félon l’œuure qu’on auoit à faire. Ventablement cela ne le peut décrire, mais bien monftrer vifiblement &c manuellement, en exécutant l’œuure de fait. Ce fera donc par cette conion&ion de la pratique à
I IT. aditis. Qujl eft
plus faci~
le d’expliquer les
traits des
voûces.quo la façon de les appli
quer lur la pierre.