chofies ; qui travaille jour & nuit pour ne pas remettre à d’autres des affaires fi impor




tantes i qui n’a d’intereff que celuy du Roy




& de l’Efiat i qui confidere tous les Sujets




de Sa JVlajefié comme enfans d’un me fine pere ,• qui ne connoifi pour parens & pour amis que ceux qui font les plus affeélionnez> au fiervice de fon Prince ,• qui s’efi a- quis une entière confiance dans tous les efprits par la fincerité de fis paroles i & de qui en




fin tous les gens de mérité doivent efire affeûrezj qu’il n’aura jamais pour eux que des




louanges dans la bouche , pour leur procurer auprès de Sa JVLajefié des honneurs & des libéralitéZj ?




S^e^foyeZi pasJurpris, Monseigneur, fi je parle fi hardiment de ce que toute la




terre remarque en vous. On regarde les per




fonnes confiituées en la dignité où vous efies, avec reépeôi} mais on les regarde comme des udfires dont on obfierve le cours, les qualité




& les diverfos influences. On mefiure toutes leurs démarches, on les confidere avec atten




tion 3 & Us ne font point de pas qu’on ne




croye efire utiles ou préjudiciables à ceux qui font au de [fous d’eux.




Quand on confiderera bien quelles font