& mille fois plus glorieux que tous ceux que l’Art pourroit inventer.




oFéCais vos foins ne s arrêtent pas feulement a pourvoir a tous les befeins du Rojau




?ne 3 vous les étendez» encore plus loin. Car dans le defir que vous avez» de voir cette Monarchie florifaute » vous ne vous contentef pas de travailler pour l honneur du fiecle prejent 3 vous fiongez» encore aux fiecle s a ve




nir. Vous établi fez» des Academies pour les plus beaux Arts > afin que la France furpafiant comme elle fiait les autres nations en grandeur de courage, ne manque pas aufi d excelle ns ouvriers pour reprefenter les actions de nofire Augufle Monarque 3 pour immortait fer tous les grands hommes qui ont l hon




neur de fervir fous luj > & pour fe voir un jour embellie de travaux qui fient dignes d un fi grand Empire.




Ceux qui viendront après nous, qui jouiront des biens dont Sa Majefié nous enri




chit 3 fi) qui fie fieront rendus fiçavans par les connoifiance s que vous nom procurez» dans les Sciences & dans les Arts 3 ne parleront-ils




pas de fin régné comme d un régné tout-a-fiait heureux ? Et quelle idée ne fe formeront-ils point de vofire vertu & de vofire mérite »