de Madame Levallois est mort subitement dans la chambre à coucher de la dame, mieux encore, dans son lit. Que faire?
Lecommissaire de police renâcle d’abord, ces accidents n’étant pas de sa compétence. Mais on ne
saurait résister longtemps aux beaux yeux noirs de Madame Levallois. Ilpénètre doncmystérieusement avec elle dans la lugubre chambre. Mais ici, en voilà bien d’une autre, comme dit la Lisette du Légataire uni
versel : « le défunt n’est pas mort ! » il a eu une simple syn
cope, suite assez normale de cette
fatigue particulière des amants en bonne fortune, et le cadavre récalcitrant n’est pas facile à faire sortir, le malheureux Jules Bon
nard, — c’est son nom, — se trouvant en pleine crise rhuma
tismale. Tout à coup, voilà une
heure qui sonne et on frappe à la porte?... Plus de doute, c’est Levallois qui arrive de Paris. Que faire ? Le commissaire a une idée géniale ; on simulet a que Bonnard a été victime d’une attaque noc
turne, et qu’on l’a transporté dans la première maison ouverte, l’hôtel Levallois. Pour donner à la mise en scène l’apparence de
réalité, le commissaire applique au de cujits quelques coups de poing à la volée, qui feront des écorchures, et v’Jan ! un pochon, un vrai, qui met l’œil « au beurre noir... » On ouvre... Ça n’est pas le mari, c’est un employé de la gare porteur d’un télégramme, annonçant que Levallois a man
qué le train, et ne reviendra que le lendemain à midi. Le danger estdoncconjuré. On n’en expédie pas moins, et au plus vite, l’infortuné Jules, puis, le commis
saire reste seul avec Madame Levallois. Il est une heure du matin, ils se regardent tous deux en souriant :
« El maintenant, Madame, qu’allons - nous faire? b dit le galant commissaire, en baisant la main de la dame qui rougit.
Pour tant d’amour, ne soyez pas [ingrate...
cbante-t-on dans la Favorite. Madame Levallois sera reconnaissante.
Ce vaudeville rapide se déroule en trois tableaux qui durent environ quarante minutes. On croyait pleurer à chaudes larmes,on ritàgorge déployée..., quoi de mieux ! !
VARIÉTÉS. — LE SIRE DE VERGY. — Acte
Cliché Paul Boyer.
GILETTE
(Mlle Lacombe)
ALCOFRIBAS (M. Vauthier)
MAGUELONNE
(Mlle d Orlhac)
VARIÉTÉS. — LE SlllE DE VEIKIY. — Acte Ier
FRIDOL1N
(Mlle Dorgôre)
GABRJELLE DE VERGY (Mme Anna Tarioli
Décor de M. Lemcunier.
Cliché Caulin & Berger.
LE SIRE DE VERGY (M. Guy)
Lecommissaire de police renâcle d’abord, ces accidents n’étant pas de sa compétence. Mais on ne
saurait résister longtemps aux beaux yeux noirs de Madame Levallois. Ilpénètre doncmystérieusement avec elle dans la lugubre chambre. Mais ici, en voilà bien d’une autre, comme dit la Lisette du Légataire uni
versel : « le défunt n’est pas mort ! » il a eu une simple syn
cope, suite assez normale de cette
fatigue particulière des amants en bonne fortune, et le cadavre récalcitrant n’est pas facile à faire sortir, le malheureux Jules Bon
nard, — c’est son nom, — se trouvant en pleine crise rhuma
tismale. Tout à coup, voilà une
heure qui sonne et on frappe à la porte?... Plus de doute, c’est Levallois qui arrive de Paris. Que faire ? Le commissaire a une idée géniale ; on simulet a que Bonnard a été victime d’une attaque noc
turne, et qu’on l’a transporté dans la première maison ouverte, l’hôtel Levallois. Pour donner à la mise en scène l’apparence de
réalité, le commissaire applique au de cujits quelques coups de poing à la volée, qui feront des écorchures, et v’Jan ! un pochon, un vrai, qui met l’œil « au beurre noir... » On ouvre... Ça n’est pas le mari, c’est un employé de la gare porteur d’un télégramme, annonçant que Levallois a man
qué le train, et ne reviendra que le lendemain à midi. Le danger estdoncconjuré. On n’en expédie pas moins, et au plus vite, l’infortuné Jules, puis, le commis
saire reste seul avec Madame Levallois. Il est une heure du matin, ils se regardent tous deux en souriant :
« El maintenant, Madame, qu’allons - nous faire? b dit le galant commissaire, en baisant la main de la dame qui rougit.
Pour tant d’amour, ne soyez pas [ingrate...
cbante-t-on dans la Favorite. Madame Levallois sera reconnaissante.
Ce vaudeville rapide se déroule en trois tableaux qui durent environ quarante minutes. On croyait pleurer à chaudes larmes,on ritàgorge déployée..., quoi de mieux ! !
FÉLIX DUQUESNEL.
VARIÉTÉS. — LE SIRE DE VERGY. — Acte
Cliché Paul Boyer.
GILETTE
(Mlle Lacombe)
ALCOFRIBAS (M. Vauthier)
MAGUELONNE
(Mlle d Orlhac)
VARIÉTÉS. — LE SlllE DE VEIKIY. — Acte Ier
FRIDOL1N
(Mlle Dorgôre)
GABRJELLE DE VERGY (Mme Anna Tarioli
Décor de M. Lemcunier.
Cliché Caulin & Berger.
LE SIRE DE VERGY (M. Guy)