nous, qu’il a bien fait. « Théâtralement », les Phéniciennes, qui en ont pris plus de rapidité et d intensité, s’en sont bien trouvées; le public y a eu son compte, puisqu’on lui adonné
un drame vigoureux, dépouillé de détails inutiles, où l’action marche violente, sans s’arrêter en route.
Le sujet des Phéniciennes, c’est la rivalité des deux fils de
I2TEOCLE (M. Fenoux)
COMEDIE-FRANÇAISE. — LES PHÉNICIENNES. — Acte II


l’incestueux Œdipe, les princes Étéocle et Polynice. Le père les a maudits et frappés d’anathème. Dépouillé de son trône, pri


sonnier dans son palais, il leur a souhaité de se disputer ce trône, le fer en main. Les deux frères, pour se soustraire à la réalisation du terrible vœu paternel, ont décidé qu’ils ne séjour
neraient pas ensemble à Thèbes, mais que chacun d’eux régnerait, à son tour, pendant une année. Etéocle, l’aîné des deux frères, a commencé l’épreuve, après avoir juré qu’à l’expiration de son année de règne, il remettrait le sceptre à son frère Polynice. Celui-ci s’est donc exilé volontairement en attendant
UNE PHÉNICIENNE (MUo Roch)
UNE TIIÉBAINE (MW® Maille)
JOCASTE
(MUo Delvair)
POLYNICE
(M. Albert Lambert fils)
ANTIGONE
(M“*e S.-Weber)