jamais connu qu’un gigolo, c’est Alcibiade. » M. Anatole France voulut bien me dire : « M. Bergeret m’a en effet parlé d’un « gigolo » qu’il avait eu souvent l’occasion de rencontrer chez lui et qui était précisément son élève préféré, M. Roux. » M. Paul Bourget, à ma question, s’exclama : « L’Evangile et les Saints Livres ne font mention d’aucun « gigolo ». Je n’en connais donc pas. — Pourtant, insistai-je... jadis... lorsque vous étiez encore dans le siècle, ne vous souvient-il pas...? » A
ces paroles, M. Paul Bourget me flanqua à la porte. M. Jules Lemaitre m’avoua dans un sourire : « Il me semble bien que j’ai aperçu naguère des gigolos au Chat Noir»; et M. Ludovic Halévy voulut bien me murmurer : « Je crois, en effet, que Meilhac me parla d’un personnage de ce genre. » Quant à
M. Brunetière a peine avais-je formulé discrètement mon inter•rogation qu’il s’écria : « Encore que Bossuet — malgré le rigorisme d’une époque entre toutes magnifiquement ordonnée —
Photo P. Boyer,
NINI BELLAIR
(Mlle Suzanne Carlix)
NOUVEAUTÉS. — LE GIGOLO. — Acte II
Mme BELLAIR
(Mme R. Maurel)
Décor de M. Amable.