société fut ainsi défini : i° La défense mutuelle du droit des associés vis-à-vis des administrations théâtrales, ou de tous autres, en rapport d’intérêt avec les auteurs; 2° l’établissement régulier et la perception, aux moindres frais possibles, des droits d’au
teur vis-à-vis des administrations théâtrales, dans Paris et les départements ; 3° la création de fonds de secours, pensions, etc. La
société devait être administrée par une commission de dix-sept membres élus par les sociétaires réunis annuellement en assemblée générale.
Depuis lors, la société, solidement organisée, renouvelée d’échéances en échéances, a prospéré et a pris une importance singulière à mesure que chez nous 1’ « industrie théâtrale » s’est
m. deval, directeur de l Athénée
LE TRUST DES THÉATRES. — Croquis d’audience
accrue dans les proportions que l’on sait. Maintenant, que du haut de cette prospérité toujours croissante, la commission représentative n’ait pas laissé quelques abus se glisser, se créer et s’invétérer, ainsi que la gomme qui s’attache aux arbres les plus
vigoureux, qu’elle n’ait pas mésusé de sa force en prenant des allures trop impératives; que ses relations avec les directeurs
de théâtres n’aient pas eu forme de tyrannie, imposant à ceux-ci des traités léonins qu’elle se refusait à discuter avec eux ; qu’elle ait dépassé parfois les limites qui lui étaient assignées par sa constitution primitive, et, comme disent les bonnes gens, qu’elle se soit volontiers mêlée de ce qui né la regardait pas ?... il se peut..., d’aucuns l’affirment et n’ont peut-être pas
M. ROY