Alexandre Dumas fils, une spirituelle comédienne avec une nuance de reproche rétrospectif, un dieu « qui ne s’est pas fait homme ».
Cet état d’âme provoque une scène qui ne paraît pas invraisemblable parce que, précisément, elle est adroitement préparée,
soyez la maîtresse de mon fils ! » Et alors, ô prodige, ô merveille, ô situation de la Dame aux Camélias retournée étran
gement, c’est Marguerite Gautier qui répond à Madame Duval mère : « Vous venez m’offrirvotre fils, je ne veux pas de lui. » Et qui, pour un peu, ajouterait : « Parce que ce n’est pas bien. »
et à laquelle on ne reprochera certes pas d’être vieux jeu. Madame de Plounidec, l’impeccable, l’intraitable, l’inexorable femme de bien, le vase d’élection le plus pur qui ait jamais eu pour piédes
tal le granit armoricain, vient dire, presque aussi crûment que je le dis à cette place : « De grâce, Mademoiselle Etifnnette,
A la scène suivante, nous redescendons de ces hauteurs. En habile homme qu’il est, M. Georges Feydeau n’a pas
accordé la longueur d’un acte entier à la durée du platonisme chez une courtisane. Après la belle défense qu’elle a faite devant la mère, Etiennette n’est plus de force, et, au surplus, la tenta
MAURICE DE PLOUNIDEC (M. A. Brulé)
ETIENNETTE
(M11« Jeanne Roily)
VAUDEVILLE. — LE BOURGEON. — Acte II
LA CIIOUTE (MH® Calvill)
CLEO
(MUe de Morn and)
Décor de M. Amable.
PAULETTE
(M11® Mariette Lelières)
GUÉRASSIN
(M. Baron fils)
Photo P. Boyer.