THÉATRE DU VAUDEVILLE




La Marche nuptiale


Pièce en quatre actes, de M. HENRY BATAILLE M. Henry Bataille aime les conflits profonds et mys
térieux. Rappelez-vous ses pièces, le pouvoir de l’amour q.ue symbolise la Lépreuse, l’horrible drame qui met aux prises deux frères et deux races dans Ton Sang, la passion douloureuse et criminelle de l’adolescente qui, dans l’Enchantement, adore le mari de sa sœur, la folie de Maman Colibri qui abandonne, à quarante ans, son époux, ses fils pour s’enfuir avec un enfant de vingt ans. Tous ces héros obéissent à des forces obscures et contre lesquelles ils essaieraient
vainement de lutter. En empruntant aux vieilles légendes le sujet de la Lépreuse, M. Henry Bataille avait recours aux philtres et aux incantations pour expliquer ces actes de démence qui perdent
les malheureux. Les pratiques de la sorcellerie ne sont point nécessaires — il l’a bien montré dans ses autres œuvres — pour justifier nos délires. Nous portons en nous les causes invincibles de l’enthousiasme et de l’erreur.
Comment Grâce de Plessans a-t-elle quitté sa noble famille


et son austère province pour vivre à Paris avec son professeur


ROGER LECHATELIE R (M. Gaston Dübosc)
VAUDEVILLE. — LA MARCHE NURTIALE. — Acte Ier
Décor de M. Amable.CLAUDE MORILLOT (M. Janvier)
SUZANNE LECHATELIER (Mlle Gabrielle Dorziat)
Photo P. Boyer.
GRACE DÉ PLESSANS
(Mu« Bortho Bady)