de Madame Arnoult-Plessy, qui jouait le principal rôle. , Enfin Got, l’ancien doyen de la Comédie, a collaboré avec Edouard Foussier, l’un des auteurs des Lionnes pauvres, pour le livret de l’Esclave, un opéra estimable, dont Edmond Membré écrivit la partition.
De nos jours, la Comédie-Française a fourni son contingent d’auteurs dramatiques : les sociétaires Leloir, qui a fait jouer à
Georges Berr, qui a fait jouer un peu partout des vaudevilles, au Palais-Royal, aux Bouffes, à Cluny, et une comédie, l Irrésolu, à la Comédie-Française.
Je ne saurais oublier danscette nomenclature ni PierreBerton, qui a donné sa première pièce, les Jurons de Cadillac, alors qu’il n’avait pas vingt ans, et depuis lors a réussi dans la comédie et dans le drame; ni Madame Jeanne Marni, une ex-comédienne du Gymnase, qui a beaucoup de talent, et a donné une comédie
l’Ambigu un drame qui n’était pas sans valeur; de Féraudy, qui est un des fournisseurs attitrés du théâtre des Capucines où il a
fait représenter nombre de saynètes très fines, dont plusieurs ont atteint leur centaine de représentations, et qui n’attend que l’oc
casion de faire jouer, à Paris, son Brichanteau, la comédie en cinq actes, qu’il a tirée du roman de Jules Cla/etie, et qui n’a encore affronté la lumière de la rampe, qu’à Bruxelles. Enfin
au Vaudeville, une autre au Gymnase, sans compter de nombreux actes fantaisistes qui ont fait les beaux soirs des théâtres à côté.
Comme on le voit, Mounet-Sully n’est pas précisément le premier comédien qui ait été auteur dramatique, il est en bonne compagnie. Encore ai-je passé bien des noms, et des « meilleurs », au courant de ces notes écrites de mémoire.
FÉLIX DUQUESNEL.
don Jüan.— M. Mounet-Sully (de la Comédie-Française)
THÉATRE NATIONAL DE L’ODÉON. — LA VIEILLESSE DE DON JUAN
Photo Félix.