SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
POUR FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT OU COMMERCE ET DE L’INDUSTRIE EN FRANCE
Société anonyme. — Capital : 400 millions
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE DU 24 MARS 1910
Les actionnaires de la Société Générale se sont réunis en Assemblée générale ordinaire, le jeudi 2 » mars, pour recevoir communication des résultats et statuer sur les comptes de l exercice 1909.
Le rapport du Conseil signale les nouveaux progrès accomplis : le mouvement général de la Caisse s est élevé à 102 milliards, représentant un mouvement moyen par jour de 341 mil
lions et une augmentation de 19 milliards sur le mouvement général pendant l’année précédente; celui du Portefeuille commercial passe également de 29 à 32 milliards; les encaissements de coupons dépassent 1 milliard et les ordres de Bourse 3 milliards; le solde des comptes de chèques est, au 31 décembre 1909, de 423 millions.
Le rapport constate que la clientèle de la Société Générale apprécie de plus en plus la sûreté de ses relations, la modicité de ses tarifs, ainsi que son application à comprendre et à satisfaire les besoins particuliers à chaque région. L’organisation extérieure de la Société Géné
rale compte en effet 772 guichets, non compris les agences de Londres et de Saint-Sébastien. Le Dombre de ses actionnaires dépasse actuellement 90,000.
Au cours de l’année, la Société Générale a prêté son concours à de nombreuses opérations d émission et de placement, dont le rapport donne l’énumération.
La Caisse de Prévoyance du Personnel possède actuellement un avoir de 11 millions. L al
location prélevée sur les frais généraux a été portée, l année dernière, à un chiffre égal à la retenue de 5 %>, consentie par le personnel, sur les appointements fixes; cette même allocation a été de nouveau votée par le Conseil au titre de l’exercice courant.
D’autres améliorations ont été apportées à la condition du personnel, particulièrement des agents les plus modestes. Des allocations spéciales et progressives, indépendantes du traitement, ont été notamment accordées aux agents chargés de famille.
La Société Générale, avec les Grands Etablissements de Crédit, a participé tant à la souscription ouverte pour venir en aide aux sinistrés, qu’à la formation du fonds de garantie demandé par l’Etat pour le fonctionnement de la Caisse de prêts.
La situation des filiales de la Société Générale est considérée comme pleinement satisfaisante. En ce qui concerne les affaires péruviennes, la situation s’est encore améliorée. L’an dernier, les circonstances n’ont pas été favorables à la réussite des projets concertés avec le Gouverne
ment péruvien. Mais les circonstances redevenant normales, on peut espérer une solution convenable des questions qui intéressent la Société Générale.
Aussi, désireuse de conserver à ces relations avec les autorités péruviennes le caractère de confiance réciproque qu’elles revêtent depuis plusieurs années, la Société Générale, entièrement d’accord et conjointement avec la Banque de Paris et des Pays-Bas, le dévoué mandataire des
créanciers français du Pérou, et avec le concours spontané de nombreux amis, a prêté son appui au Gouvernement Péruvien, dans des conditions qui, établissant un lien de connexité plus étroite entre le règlement définitif des créances françaises et le relèvement du crédit extérieur du Pérou, sont de nature à faciliter la réalisation, d’autant plus prochaine, de ce double objectif, que les efforts qui s y emploient de tous côtés seront dorénavant plus concordants.
Les bénéfices nets de la Société, en y comprenant le prélèvement sur la prime versée par les actionnaires d’une somme da 1,145,833 fr. 35 c. destinée à égaliser la jouissance entre les actions nouvelles et les actions anciennes du lep janvier au 15 juin 1909, en conformité des résolutions
de l’Assemblée générale du 30 mars 1909 et de la décision prise le même jour par le Conseil d’administration, ont été de 15,073,766 fr. 70.
Le Conseil a proposé de fixer la répartition à 16 fr. 75 c. nets d’impôt par action, sur lesquels 6 fr. 25 c. ont été payés aux actionnaires à titre d’acompte le 1er octobre 1909, et de reporter à nouveau 168,000 francs.
Le Conseil termine son rapport en rendant un dernier hommage à la mémoire de M. Le Bègue, administrateur décédé au cours du dernier exercice.
Le rapport des censeurs-commissaires relève les augmentations des principaux comptes. Il constate que l’organisation et le fonctionnement des divers Services de la Société présentent toutes les garanties désirables, et, en terminant, il s’associe aux propositions du Conseil d’administration pour la répartition du solde bénéficiaire et l’approbation des comptes.
L’Assemblée a approuvé les comptes de l’exercice 1909 et adopté la proposition du Conseil relative au dividende. Elle a ratifié la nomination de M. Génébrias de Fredaigue comme admi
nistrateur faite à titre provisoire par le Conseil. Elle a réélu administrateurs pour cinq ans, MM. Dejardin-Verkinder et Wagner et renouvelé pour trois ans le mandat de M. Thirria, censeur.
Toutes ces résolutions ont été votées à l’unanimité.
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