deux premières ont paru satisfaites, nous avons dit comment la troisième avait exprimé son mécompte.
Citons encore, pour être complet, le second accessit de Mademoiselle Thasia, une Mimi de la Vie de Bohème qui ne manque pas de grâce, mais a la voix fragile ; et ceux de MM. Payan et Sorrèze, sur lesquels il n’y a pas grand’chose à dire.
Passons maintenant au concours de tragédie-comédie, le plus couru des concours, et cette année le moins brillant, car il s’avance, terne, terne, bien loin du concours lyrique.
Particulièrement, le côté tragique a été pitoyable, je n’y ai pas même entendu une de ces voix chaudes et bien timbrées dont on dit : « Voilà une belle voix de théâtre! » Les concur
rents étaient d’ailleurs peu nombreux : quatre du côté masculin, six du côté féminin.
Les hommes n’ont pas eu de premier prix — ce fut justice !
let avec une imitation fidèle de Mounet-Sully. Il avait eu un premier accessit, l’année dernière, avec une scène des Erynnies. Il broie le noir et me paraît devoir s’acheminer vers le mélo; j’ai même ouï-dire qu’il avait été engagé à l’Ambigu : c’est la voie indiquée. — Un premier accessit à M. Alexandre, pour la scène de Britanniens, où Néron fait ses confidences à l’insidieux Narcisse. Il ne l’a pas mal détaillée, avec des éclats de voix inutiles.— Un second accessit à M. Chambreuil, un grand garçon long comme « un jour sans pain », qui a une petite voix, une voix qui n’est celle ni d’un héros, ni celle d’un tyran tragique.
Les six concurrentes féminines ont eu trois récompenses : un premier prix à Mademoiselle Barjac... pour quelle raison ?
Photos 11. Manuel.
M. CARBELLY
1er prix d’opéra
CONSERVATOIRE NATIONAL DE MUSIQUE ET DE DÉCLAMATION
M. MEURISSE
2° prix d’opéra
CONSERVATOIRE NATIONAL DE MUSIQUE ET DE DÉCLAMATION
M. PETIT
1er prix de chant. — 1er prix d’opéra-comique
Photos H. Manuel.
M. FRANCELL
1er prix de chant. — l«r prix d’opéra-comique
Citons encore, pour être complet, le second accessit de Mademoiselle Thasia, une Mimi de la Vie de Bohème qui ne manque pas de grâce, mais a la voix fragile ; et ceux de MM. Payan et Sorrèze, sur lesquels il n’y a pas grand’chose à dire.
Passons maintenant au concours de tragédie-comédie, le plus couru des concours, et cette année le moins brillant, car il s’avance, terne, terne, bien loin du concours lyrique.
Particulièrement, le côté tragique a été pitoyable, je n’y ai pas même entendu une de ces voix chaudes et bien timbrées dont on dit : « Voilà une belle voix de théâtre! » Les concur
rents étaient d’ailleurs peu nombreux : quatre du côté masculin, six du côté féminin.
Les hommes n’ont pas eu de premier prix — ce fut justice !
— Un second prix a été accordé à M. Grétillat, — ce fut indulgence. — M. Grétillat est un sombre, qui a dit une scène d Ham
let avec une imitation fidèle de Mounet-Sully. Il avait eu un premier accessit, l’année dernière, avec une scène des Erynnies. Il broie le noir et me paraît devoir s’acheminer vers le mélo; j’ai même ouï-dire qu’il avait été engagé à l’Ambigu : c’est la voie indiquée. — Un premier accessit à M. Alexandre, pour la scène de Britanniens, où Néron fait ses confidences à l’insidieux Narcisse. Il ne l’a pas mal détaillée, avec des éclats de voix inutiles.— Un second accessit à M. Chambreuil, un grand garçon long comme « un jour sans pain », qui a une petite voix, une voix qui n’est celle ni d’un héros, ni celle d’un tyran tragique.
Les six concurrentes féminines ont eu trois récompenses : un premier prix à Mademoiselle Barjac... pour quelle raison ?
Photos 11. Manuel.
M. CARBELLY
1er prix d’opéra
CONSERVATOIRE NATIONAL DE MUSIQUE ET DE DÉCLAMATION
M. MEURISSE
2° prix d’opéra
CONSERVATOIRE NATIONAL DE MUSIQUE ET DE DÉCLAMATION
M. PETIT
1er prix de chant. — 1er prix d’opéra-comique
Photos H. Manuel.
M. FRANCELL
1er prix de chant. — l«r prix d’opéra-comique