Photos U. Manuel.
M. ROLLAN
1er prix de comédie
M. LLUIS
2° prix de comédie
CONSERVATOIRE NATIONAL DE MUSIQUE ET DE DÉCLAMATION
pour la raison qu’elle avait eu un second prix l’année dernière. Mademoiselle Barjac a dit, avec assez d’effet, une scène de Patrie, celle où Dolorès dénonce les conjurés au duc d’Albe ; elle y a fait preuve d’émotion et de gvmnastique. Moins heu
reuse qu’elle, Mademoiselle Bogros, qui avait eu le second prix l’année dernière, est restée en panne et a fait panache devant la banquette irlandaise du premier prix. —Un second prix a été adjugé à Mademoiselle Ludger, d’un mauvais physique et d’un débit fâcheux; un second accessit à Mademoiselle Denyse- Mussay, et... c’est tout, c’est beaucoup... c’est trop ! !
Sans être très brillant, le concours de comédie a mieux donné.
Un tout jeune homme, du nom de Rollan, a eu un premier prix avec la scène du suicide (troisième acte de Chatterton), qu’il a jouée avec une certaine sensibilité. Le monologue est
douloureux, il faut du savoir-faire, pour s’en tirer. Le jeune Rollan n’a pas eu de défaillance, c’est beaucoup. Il était d’ailleurs grand favori du public, qui a joué des battoirs.
Trois seconds prix : au jeune de Féraudy, le fils du sociétaire de la Comédie-Française, qui a joué avec jeunesse et esprit le personnage de Figaro dans la première scène du Barbier de Séville. Il a beaucoup de qualités, ce jeune homme, de l’en
train et de l’esprit naïf. Il ressemble à son père, c’est tout simple! il le reproduit dans son jeu, c’est inévitable! il n’a encore ni personnalité ni originalité; parbleu! il n’en saurait être autrement. Attendez donc, patience, le gamin— c’en est un encore, il n’a que dix-huit ans..., il est bien heureux ! — le gamin, dis-je, grandira, et vite encore, alors tout lui viendra par surcroit, attendez que « ça lève ! »... Et comme, en attendant, il a déjà de belles et bonnes qualités, contentez-vous.
Photos H. Manuel.
M. PALAU
2e prix de comédie
M. DE FERAUDY
2e prix de comédie
CONSERVATOIRE NATIONAL DE MUSIQUE ET DE DÉCLAMATION
M. ROLLAN
1er prix de comédie
M. LLUIS
2° prix de comédie
CONSERVATOIRE NATIONAL DE MUSIQUE ET DE DÉCLAMATION
pour la raison qu’elle avait eu un second prix l’année dernière. Mademoiselle Barjac a dit, avec assez d’effet, une scène de Patrie, celle où Dolorès dénonce les conjurés au duc d’Albe ; elle y a fait preuve d’émotion et de gvmnastique. Moins heu
reuse qu’elle, Mademoiselle Bogros, qui avait eu le second prix l’année dernière, est restée en panne et a fait panache devant la banquette irlandaise du premier prix. —Un second prix a été adjugé à Mademoiselle Ludger, d’un mauvais physique et d’un débit fâcheux; un second accessit à Mademoiselle Denyse- Mussay, et... c’est tout, c’est beaucoup... c’est trop ! !
Sans être très brillant, le concours de comédie a mieux donné.
Un tout jeune homme, du nom de Rollan, a eu un premier prix avec la scène du suicide (troisième acte de Chatterton), qu’il a jouée avec une certaine sensibilité. Le monologue est
douloureux, il faut du savoir-faire, pour s’en tirer. Le jeune Rollan n’a pas eu de défaillance, c’est beaucoup. Il était d’ailleurs grand favori du public, qui a joué des battoirs.
Trois seconds prix : au jeune de Féraudy, le fils du sociétaire de la Comédie-Française, qui a joué avec jeunesse et esprit le personnage de Figaro dans la première scène du Barbier de Séville. Il a beaucoup de qualités, ce jeune homme, de l’en
train et de l’esprit naïf. Il ressemble à son père, c’est tout simple! il le reproduit dans son jeu, c’est inévitable! il n’a encore ni personnalité ni originalité; parbleu! il n’en saurait être autrement. Attendez donc, patience, le gamin— c’en est un encore, il n’a que dix-huit ans..., il est bien heureux ! — le gamin, dis-je, grandira, et vite encore, alors tout lui viendra par surcroit, attendez que « ça lève ! »... Et comme, en attendant, il a déjà de belles et bonnes qualités, contentez-vous.
Photos H. Manuel.
M. PALAU
2e prix de comédie
M. DE FERAUDY
2e prix de comédie
CONSERVATOIRE NATIONAL DE MUSIQUE ET DE DÉCLAMATION