riiolo faul Boyer.
COURTOIS TROY BE MOL LES (M. C. Bert) (M. V. Boucher)
THÉATRE DU VAUDEVILLE. — ÉDUCATION DE PRINCE. — Acte III
CERCLEUX
(M. L. Gauthier)
si bien défini : le frisson de Paris, que vous demandiez à une pièce de refléter la Fête, de n’être ni morose, ni brutale, ni mal
propre, ni grossière, que vous ayez envie,commeauraientditnos pères, de passer un bon moment, retournez savourer et applaudir cette histoire croustillante de roitelets en exil où Maurice Donnay a semé d’un bout à l’autre des dialogues tout neufs, des mots à l’emporte-pièce dont les moindres vont courir la ville.
La reine de Silistrie, — une principauté chimérique des Balkans, que vous découvririez difficilement sur les cartes, — qui débuta comme chanteuse légère au théâtre de Prague et pirouetta des planches sur le trône vacillant où se tenait assez mal en équilibre Bogidar XXII — chiffre fatidique — attend à Paris, l’auberge de Candide, qu’une saute de chance lui rende enfin sa couronne et sa liste civile.
onctueuse, elle dépense ses forces, elle use ses nostalgies en des jeux violents, tire l’épée et monte à cheval tout en étayant son beau-fils, le prince Sacha, l’héritier présomptif de Silistrie, de
deux précepteurs aussi différents l’un de l’autre qu’une burette d’huile et une burette de vinaigre.
Ce sont le colonel Braoulitch, grognard rugueux, qui mâchonne des jurons de caserne et initie son élève à l’art de la guerre, et le comte de Ronceval, vieille épave bouffonne qui s’accroche aux prétendants imberbes, et qui s’efforce en un langage pompeux et fervent à les préparer au maniement du sceptre.
Mais l’adolescent arrive au tournant dangereux où vous guettent les premières tentations, où les coeurs vierges se laissent cueillir par n’importe quelle séductrice. Qui le guidera parmi les ornières de péril, qui lui servira de balancier, qui lui apprendra à connaître les femmes et la femme ?
La reine, après s’être informée dans les meilleurs endroits, offre ces fonctions de « débauchoir », si j’ose m’exprimer ainsi, à un inutile qui fit ses preuves, qui sait ce que valent et ce que coûtent les demoiselles de plaisir, qui a ses grandes et ses petites entrées dans les alcôves notoires du monde où l’on s’amuse et s’appelle Cercleux, nom plutôt symbolique.
Ce Cercleux désabusé, vanné, et qui élude les avances accentuées de l’inflammable veuve, s’acquitte consciencieusement de sa tâche. Nous retrouvons bientôt le petit prince dans une villa
GARDÈNE
(M. Aussourd)
CIIOCHOT TE
(MH® J. Heller)
MOITRJNKT
(M. Baron fils)
RAYMONDE PERCY (Mlle Marville)
TRANSE
(M. Baud)
MARIETTE PRINTEMPS (MH- Harlay)
SACRA
(M. Defreyn)
MOHAMMED
(M. Chocolat fils)YV. D’OSTENDE
(M11® Paule Andral)
Décor de M. AtnoOle.
COURTOIS TROY BE MOL LES (M. C. Bert) (M. V. Boucher)
THÉATRE DU VAUDEVILLE. — ÉDUCATION DE PRINCE. — Acte III
CERCLEUX
(M. L. Gauthier)
si bien défini : le frisson de Paris, que vous demandiez à une pièce de refléter la Fête, de n’être ni morose, ni brutale, ni mal
propre, ni grossière, que vous ayez envie,commeauraientditnos pères, de passer un bon moment, retournez savourer et applaudir cette histoire croustillante de roitelets en exil où Maurice Donnay a semé d’un bout à l’autre des dialogues tout neufs, des mots à l’emporte-pièce dont les moindres vont courir la ville.
Rappelons-en brièvement le sujet :
La reine de Silistrie, — une principauté chimérique des Balkans, que vous découvririez difficilement sur les cartes, — qui débuta comme chanteuse légère au théâtre de Prague et pirouetta des planches sur le trône vacillant où se tenait assez mal en équilibre Bogidar XXII — chiffre fatidique — attend à Paris, l’auberge de Candide, qu’une saute de chance lui rende enfin sa couronne et sa liste civile.
Veuve des plus consolables, appétissante de même qu’une pêche d’èspalier, fantasque, douée d’un tempérament excessif,
onctueuse, elle dépense ses forces, elle use ses nostalgies en des jeux violents, tire l’épée et monte à cheval tout en étayant son beau-fils, le prince Sacha, l’héritier présomptif de Silistrie, de
deux précepteurs aussi différents l’un de l’autre qu’une burette d’huile et une burette de vinaigre.
Ce sont le colonel Braoulitch, grognard rugueux, qui mâchonne des jurons de caserne et initie son élève à l’art de la guerre, et le comte de Ronceval, vieille épave bouffonne qui s’accroche aux prétendants imberbes, et qui s’efforce en un langage pompeux et fervent à les préparer au maniement du sceptre.
Mais l’adolescent arrive au tournant dangereux où vous guettent les premières tentations, où les coeurs vierges se laissent cueillir par n’importe quelle séductrice. Qui le guidera parmi les ornières de péril, qui lui servira de balancier, qui lui apprendra à connaître les femmes et la femme ?
La reine, après s’être informée dans les meilleurs endroits, offre ces fonctions de « débauchoir », si j’ose m’exprimer ainsi, à un inutile qui fit ses preuves, qui sait ce que valent et ce que coûtent les demoiselles de plaisir, qui a ses grandes et ses petites entrées dans les alcôves notoires du monde où l’on s’amuse et s’appelle Cercleux, nom plutôt symbolique.
Ce Cercleux désabusé, vanné, et qui élude les avances accentuées de l’inflammable veuve, s’acquitte consciencieusement de sa tâche. Nous retrouvons bientôt le petit prince dans une villa
GARDÈNE
(M. Aussourd)
CIIOCHOT TE
(MH® J. Heller)
MOITRJNKT
(M. Baron fils)
RAYMONDE PERCY (Mlle Marville)
TRANSE
(M. Baud)
MARIETTE PRINTEMPS (MH- Harlay)
SACRA
(M. Defreyn)
MOHAMMED
(M. Chocolat fils)YV. D’OSTENDE
(M11® Paule Andral)
Décor de M. AtnoOle.