GRIGORIEW (M. Chelles)
GUILLAUME GEORGETTE
(M. Antoine) (Mlle A. Méry)
THEATRE ANTOINE. — OISEAUX DE PASSAGE. — Acte II
LOUISE M-me LAFARGE CHARLES
(Mlle Denège) (Mlle Crumbach) (M. Matrat)
Décor de M. Menessier.
vera (Mlle Van Doren) julien (M. Grand)
Photo ReutlingerMlle JANE GRUMBACH
du Théâtre Antoine aux approches de 1789. Donnay et Descaves ont observé ces
ditions. Le foyer qu’il rcve sera presque semblable à celui
événements et nous présentent des conclusions un peu découragées.
Le jeune médecin Julien Lafarge aime la nihiliste Vera Levanof. Ses parents* accueillent cette jeune fille avec une ten
dresse touchante. Elle a l’instinct du dévouement et ses soins in
telligents rendent quelque joie à Madame Lafarge, qui est aveugle. Le père Lafarge soutient volon
tiers de son argent la propagande idéaliste du vieux Grigoriew. Le frère de Lafarge observe avec une clairvoyance narquoise l’intimité
qui se crée entre ces bourgeois et ces révolutionnaires; lirais il approuve de tout cœur les fian
çailles de Julien et de Vera. C’est
ici que le malentendu apparaît et qu’un abîme se creuse. Julien n’est pas libéré des antiques tra
capitalistes devant des doctrines qui s’attaquent précisément à la
propriété. Ce phénomène social s’est manifesté avec éclat dans notre pays au cours de ces dernières années. De graves pro
blèmes se sont posés qui ont divisé tout un peuple, et l’on a vu des familles paisibles et riches séduites, entraînées par le mou
vement socialiste. Les étudiants sentaient la nécessité de se rapprocher des ouvriers. Leur sym
pathie fut d’ailleurs maladroite, parce qu’ils se bornèrent à faire des conférences devant leurs nou
veaux amis. Mais, sans juger les résultats qui furent ou qui seront obtenus, il est notoire qu’une partie de la bourgeoisie française fut encore sensible aux belles paroles qui avaient soulevé ses ancêtres et aussi plus d’un noble,
Photo Larcher
GUILLAUME GEORGETTE
(M. Antoine) (Mlle A. Méry)
THEATRE ANTOINE. — OISEAUX DE PASSAGE. — Acte II
LOUISE M-me LAFARGE CHARLES
(Mlle Denège) (Mlle Crumbach) (M. Matrat)
Décor de M. Menessier.
vera (Mlle Van Doren) julien (M. Grand)
Photo ReutlingerMlle JANE GRUMBACH
du Théâtre Antoine aux approches de 1789. Donnay et Descaves ont observé ces
ditions. Le foyer qu’il rcve sera presque semblable à celui
événements et nous présentent des conclusions un peu découragées.
Le jeune médecin Julien Lafarge aime la nihiliste Vera Levanof. Ses parents* accueillent cette jeune fille avec une ten
dresse touchante. Elle a l’instinct du dévouement et ses soins in
telligents rendent quelque joie à Madame Lafarge, qui est aveugle. Le père Lafarge soutient volon
tiers de son argent la propagande idéaliste du vieux Grigoriew. Le frère de Lafarge observe avec une clairvoyance narquoise l’intimité
qui se crée entre ces bourgeois et ces révolutionnaires; lirais il approuve de tout cœur les fian
çailles de Julien et de Vera. C’est
ici que le malentendu apparaît et qu’un abîme se creuse. Julien n’est pas libéré des antiques tra
capitalistes devant des doctrines qui s’attaquent précisément à la
propriété. Ce phénomène social s’est manifesté avec éclat dans notre pays au cours de ces dernières années. De graves pro
blèmes se sont posés qui ont divisé tout un peuple, et l’on a vu des familles paisibles et riches séduites, entraînées par le mou
vement socialiste. Les étudiants sentaient la nécessité de se rapprocher des ouvriers. Leur sym
pathie fut d’ailleurs maladroite, parce qu’ils se bornèrent à faire des conférences devant leurs nou
veaux amis. Mais, sans juger les résultats qui furent ou qui seront obtenus, il est notoire qu’une partie de la bourgeoisie française fut encore sensible aux belles paroles qui avaient soulevé ses ancêtres et aussi plus d’un noble,
Photo Larcher