pied, de Madame Raphaële Sisos, qui a l’ait un début intéressant dans le rôle de Dona Clorinde de l Aven


turière, rôle ingrat et difficile dans une pièce bien démodée aujourd’hui.


Elle s’en est tirée à son honneur et a fait preuve de qualités personnelles qui seront encore mieux à leur place dans le théâtre de « genre », où elle est appelée à rendre des services à la Comédie..


Le théâtre des Bouffes-Parisiens, qui.a eu tantde mal à ouvrir sa porte,




parce qu’on ne savait pas au juste à qui en appartenait la clef, vient de nous offrir une opérette nouvelle, la Fille de la mère Michel, laquelle res




semble diablement à ses aînées, les opérettes anciennes. Cette mère Michel n’est même pas celle de la légende, c’est plutôtla proche parente de Madame Jacob, la mère de cette Joséphine qui, jadis, fut « vendue par ses sœurs », sur cette même scène des Bouffes. La mère Michel, nouveau modèle, a perdu sa fille, qui a pris la poudre d’escampette, et s’ën est allée à travers le monde. Elle court après


sa Zizi, ainsi se nomme Mademoiselle Michel, et la rattrape au cirque
Lustucru-Barnum, où celle-ci est passée phénomène, faisant la Cliché du Guy


demi-sœur siamoise de Madame Lustucru elle-même, après quoi elle trouve moyen de la marier à un jeune millionnaire, Gontran, le pro




pre neveu du baron Quatrebard, qui pourrait bien, le vieux drôle, être le père de la demoiselle. Dame, c’est lui qui, au tempsjadis, il y a quelque dix-huit ans, se trouvait là, à point, pour consoler la mère Michel, lç jour où elle perdit son chat. L’anec




dote n’est pas bien méchante, elle s’accompagne d’une jolie musiquette de M. Ernest Gillet, pimpante et


aimable, avec la ronde inévitable sur l’air populaire que vous savez :


C est la mère Michel qui a perdu son chat !




Il y a là aussi un quatuor de comédiens amusants, Maurice Lamy, Tauffenberger, Le Gallo et Jannin, qui est de comique pittoresque. Mau




rice Lamy, entre autres, s’est taillé gros succès, en détaillant, avec beaucoup de finesse et de chic, une chan




son parlée, mimée, entrecoupe e, réfléchie, parfois même chantée, qui m’a paru très re ussie, et qu’on bisse chaque soir.




Maintenant: ran plan plan! Vive




l’Empereur! ! Ceci nous vient du Gymnase, où l’on s’est mis


Cliché du Pholo-Sludio.
ELISE
(MH® Picrat)
BOUSSET


(M. de Féraudy)




MORILLON (M. Siblot)


Décor de Л/. Mcnessier.
COMÉDIE-FRANÇAISE. — ВГ.АМ IIETTE, — Acte I«
AUGUSTE (M. Fe noux)
M ,c ROUSSET (M™ Th. Ko!b)


M. DE FÉRAUDY


SOCIETAIRE DE LA COMÉDIE-FRANÇAISE