Cliché Larcher.
HENRIGERARD (M. Signoret)
MONSIEUR VERNBT (M. Antoine)
CRUZ
(M. Degeorge)
MARGUERITE (M11* Miéris)
MONSIEUR VERNET. — Acte II
Décor de M. Menessier.PAULINE
(Mm* Ellcn Andrée)
MONSIEUR VERNET, Comédie en deux actes, de M. JULES RENARD
L
e Théâtre Antoine est, à coup sûr, un des plus intéressants, peut-être même celui qui offre le plus d’intérêt, parce qu’il est éclectique et que, avec une certaine har
diesse, on y exploite tous les genres.
On y fait des tentatives qui, sur une autre scène, ne seraient pas possibles. Il y a, en effet, et quoi qu’on fasse, des conventions d’usage dont s’accom
mode tellement la routine du public, qu’il ne saurait admettre certains genres, que dans certains cadres. Or, chez Antoine, il est accepté qu’on doit s’attendre à tout voir, et c’est la variété extrême, la mobilité essentielle des programmes qui font le charme de la maison. On y joue même, et sans que cela étonne, les pièces en un ou deux actes, proscrites, pour ainsi dire, des autres scènes. Cela est excellent,
puisque la pièce en un acte, par exemple, nous a fourni nombre de
chefs-d’œuvre, et qu’il est vraiment dommage qu’on ait cru devoir y re
noncer. Grâce à l’initiative d’Antoine, il semble que de ce côlé s’accomplisse une réaciion qui me paraît tout à fait heureuse.
De quoi se compose le répertoire d’une année du théâtre du boulevard de Strasbourg ? Si vous voulez, nous allons passer en revue celui de l’année 1902-1903, ce sera la manière la meil
leure d’étudier cette variété des genres dont nous parlions plus haut.
Dès la réouverture du mois d’octobre, nous trouvons un premier spec
tacle qui se compose de trois pièces en deux actes de valeur et d’allure très différentes : l’Enquête, un drame poi
miné,etprésentépar un médecin lettré, — qui signed’unpseudonyme,Georges Henriot, — ce qui est l’histoire d’un
Cliché Paul Boyer.
M. JULES RENARD
HENRIGERARD (M. Signoret)
MONSIEUR VERNBT (M. Antoine)
CRUZ
(M. Degeorge)
MARGUERITE (M11* Miéris)
MONSIEUR VERNET. — Acte II
Décor de M. Menessier.PAULINE
(Mm* Ellcn Andrée)
LE THÉATRE ANTOINE en 1902=1903
MONSIEUR VERNET, Comédie en deux actes, de M. JULES RENARD
L
e Théâtre Antoine est, à coup sûr, un des plus intéressants, peut-être même celui qui offre le plus d’intérêt, parce qu’il est éclectique et que, avec une certaine har
diesse, on y exploite tous les genres.
On y fait des tentatives qui, sur une autre scène, ne seraient pas possibles. Il y a, en effet, et quoi qu’on fasse, des conventions d’usage dont s’accom
mode tellement la routine du public, qu’il ne saurait admettre certains genres, que dans certains cadres. Or, chez Antoine, il est accepté qu’on doit s’attendre à tout voir, et c’est la variété extrême, la mobilité essentielle des programmes qui font le charme de la maison. On y joue même, et sans que cela étonne, les pièces en un ou deux actes, proscrites, pour ainsi dire, des autres scènes. Cela est excellent,
puisque la pièce en un acte, par exemple, nous a fourni nombre de
chefs-d’œuvre, et qu’il est vraiment dommage qu’on ait cru devoir y re
noncer. Grâce à l’initiative d’Antoine, il semble que de ce côlé s’accomplisse une réaciion qui me paraît tout à fait heureuse.
De quoi se compose le répertoire d’une année du théâtre du boulevard de Strasbourg ? Si vous voulez, nous allons passer en revue celui de l’année 1902-1903, ce sera la manière la meil
leure d’étudier cette variété des genres dont nous parlions plus haut.
Dès la réouverture du mois d’octobre, nous trouvons un premier spec
tacle qui se compose de trois pièces en deux actes de valeur et d’allure très différentes : l’Enquête, un drame poi
gnant, rapide, déformé saisissante, un cas de pathologie curieusement exa
miné,etprésentépar un médecin lettré, — qui signed’unpseudonyme,Georges Henriot, — ce qui est l’histoire d’un
Cliché Paul Boyer.
M. JULES RENARD