PRÉFACE DE L’ÉDITEUR.
Ces «Mémoires», — si l’on peut nommer ainsi ce court et simple récit, Badressé par une mère à son fils, — furent écrits par la princesse Marie Wolkonsky à Moscou, après son retour de Sibérie, à la fin des années cinquante. Destinés exclu
sivement à la famille, ils sont écrits en français, langue qu’elle avait coutume de parler à ses enfants jusqu’à leur adoles
cence. Nous reproduisons le texte original intact. Pour le lecteur peu familiarisé avec le français nous joignons une traduction russe aussi fidèle que possible, faite par la prin
cesse Marie Wolkonsky, petite-fille de l’auteur. Toutes les annotations, de même que les appendices sont de l’éditeur;
les appendices ont trait aux personnes dont les mémoires parlent d’une manière plus détaillée.
La presse russe qui a fait un accueil si sympathique aux «Mémoires de Serge Grigoriévitch Wolkonsky» (St.-Pétersbourg, 1902, 2e éd.) exprimait le regret de ce que la post
face dont nous avons fait suivre les «Mémoires» fut trop courte. Nous tenons à répondre à ce reproche, plutôt flatteur pour l’éditeur, que cette brièveté était voulue. La posttace n’avait d’autre but que de réunir en un récit objectif les documents indiscutables, officiels pour la plupart, que nous avons puisés dans les archives de la IIIe Section de la Chan
cellerie Particulière de Sa Majesté, dans celles des usines de
Ces «Mémoires», — si l’on peut nommer ainsi ce court et simple récit, Badressé par une mère à son fils, — furent écrits par la princesse Marie Wolkonsky à Moscou, après son retour de Sibérie, à la fin des années cinquante. Destinés exclu
sivement à la famille, ils sont écrits en français, langue qu’elle avait coutume de parler à ses enfants jusqu’à leur adoles
cence. Nous reproduisons le texte original intact. Pour le lecteur peu familiarisé avec le français nous joignons une traduction russe aussi fidèle que possible, faite par la prin
cesse Marie Wolkonsky, petite-fille de l’auteur. Toutes les annotations, de même que les appendices sont de l’éditeur;
les appendices ont trait aux personnes dont les mémoires parlent d’une manière plus détaillée.
La presse russe qui a fait un accueil si sympathique aux «Mémoires de Serge Grigoriévitch Wolkonsky» (St.-Pétersbourg, 1902, 2e éd.) exprimait le regret de ce que la post
face dont nous avons fait suivre les «Mémoires» fut trop courte. Nous tenons à répondre à ce reproche, plutôt flatteur pour l’éditeur, que cette brièveté était voulue. La posttace n’avait d’autre but que de réunir en un récit objectif les documents indiscutables, officiels pour la plupart, que nous avons puisés dans les archives de la IIIe Section de la Chan
cellerie Particulière de Sa Majesté, dans celles des usines de