mes et Pensées de Rjvaral sont presque toutes, à l’exception de deux ou trois traits heureux, dans }e goût de ce qui vient d être cité. Il appelle la Grammaire taphysique «r- periuienlale des langues, et définit la loi « La réunion des lanières et de ta tarer. » Quant aux Paradoxes que que l’on a cru devoir annoncer dans le titre, ou sont-ils? Pourquoi avoir été choisir comme indication générale un root qui ne veut dire qu’une chose, c’est que l’auteur tourne le dosau vrai, au juste? Faire des paradoxes sera tou
jours, quoi qu’on puisse dire, un malheur, et il n’y a pas de quoi s’en vanter. Le paradoxe abonde assurément dans l ifiiivre de (livarot, puisqu’il est le plus souvent hors de la vérité, du naturel et des convenances. Il était au moins inutile de l’annoncer dans le titre, le lecteur n’avait pas besoin d’ètre prévenu sur ce point.
On a voulu faire de Rivarol, non pas seulement un métaphysicien, mais aussi une espèce d’arbitre du goût, un lintlui$ie, car le bel esprit a cela de bon, qu’il se prête à tous les genres, à toutes les renommées; il effleure tout, il a l’aisance et l’universalité des gens de qualité de Molière.
Les persi nnes .qui se persuaderaient encore qu’il puisse exister dans ttivarol aucune des qualités de délicatesse et de raison qui constituent un bon juge en matière de lan
gue, voudront bien lire sans aucune prévention le discours intitulé de l Cuver.,aide de la [ariqne française, quia été composé pour l’Académie de Berlin ; c’est à peu près le seul morceau achevé que ttivarol ait laissé. On peut dire que dans ce discours, qui devait être un modèle de raison et de goût, on ne saurait faire un pas sans tomber sur des traits révoltants d’affectation, d’obscurité ou d’enflure.
Le sujet est, bien entendu, de prouver que notre langue est supérieure à celle de tous les autres peuples, qu’il n’y a au monde que le français qui mérite d’être étudié et pra
tiqué. Cette thèse, qui a sans doute des côtés contestables, demandait dans tous les cas à être traitée avec une mesure extrême et un tact infini. S’il est vrai que notre idiome mé
rite d’avoir le pas sur tous les autres, ce n’est guère à nous à le dire, ou tout au plus devons-nous le laisser pressentir avec toutes sortes de précautions et déménagements.
Rivarol, lui, ne se préoccupe guère de ces soins-ià; il débute par déclarer que le temps est venu de dire le monde français, comme autrefois le monde romain, et le dis
cours se tient d’un bout à l’autre sur ce ton de l’apothéose, qui n’est pas, je pense, la vraie manière de faire consacrer l’éloge d’un peuple ou d’une langue. Quels termes étranges d’ailleurs l’auteur n’emploie-t-il pas pour caractériser les autres idiomes qu’il s’agit, conformément au thème, de ra
baisser au profit du nôtre! « c’est des Allemands, dit Itivarol, que l’Europe apprit à négliger la langue alle
mande. » Puis, en parlant de l espagnol : « On est tenté de croire qu’en espagnol, la conversation n’a plus de familia
rité, l’amitié plus d’épanchement, le commerce de la vie plus de liberté, et que l’amour y est toujours un culte. »
Enfin il donne de la langue italienne, la langue de Dante et de Machiavel, l’idée suivante : « Elle est souvent ridi« cale et presque insupportable dans une bouche virile,
« parce qu’elle ôte à l homme cette teinte d’austérité qui «doit en être inséparable. Comme la langue allemande,


« elle a des formes cérémonieuses, ennemies de ia conver« ration, et qui ne donnent pas a sez bonne opinion de «V spéce humaine. On y est toujours dans ta fâcheuse « a ternntire d ennuyer ou d’insulter un homme. »


Jl suffit de ces citations pour faire juger de ce que peut être le discours de itivarol. Si on veut ne pas tenir compte des engouements passagers que son nom a excités autre
fois, on conviendra que ce discours, tel qu il est, mérite dêtre classé parmi les plus détestables morceaux que notre littérature ait produits. L’auteur prodigue à chaque page (les pensées si singulières, qu’on se demande, souvent s’il n’y a pas eu de sa part gageure et parti pris de rompre en visière avec les premiers principes du jugement et de la vérité, il prétend « que lés Anglais font un livre arec, deux sensations. » Il montre Voltaire jrésèntcmt à l’Europe Locke et même Newton. Les Etats se renverseront, ditil dans un autre passage, et notre langue sera toujours ret mue dans la tempête par deux ancres, sa littérature et sa clarté, jusqu’au moment où, par une de ces grandes révo
lutions qui remettent les choses à leur premier point, la nature vienne renouveler ses traités avec un autre genre humain. »
Voici comment Itivarol, que l’on ose nous vanter encore à présent, pense et écrit habituellement, non-seulement d .ns son discours sur l Universalité de la. tangue fran


çaise. mais dans ses lettres à Neeker sur la morale, sur la


religion, dans tout ce qu’il a composé de sérieux. Il a même é é historien, et on devine comment un pareil esprit a dû parler de la Révolution française, dont il a expliqué les causes à sa manière. Livarql fut forcé d’émigrer; pour un homme tel que lui, quitter la France des cercles, des frivo
lités, c’était s’expatrier deux fois. On comprend donc qu’il ait pu y avoir chez lui plus de fiel et d’amertume que chez tout autre. Ce n’était pas une raison pour traiter comme il l’a fait les hommes et les événements de la période révolu
tionnaire, pour dire par exemple que la tête de Mirabeau,
qu’on est habitué à voir juger plus dignement, même par ses adversaires, n’était qu une grosse éponge toujours gonflée des idées d autrui. S’il est vrai que les particuliers soient pour quelque chose dans le mouvement général et les crises des révolutions, on peut assurer que Pdvarol par sa tournure d’idées, sa jactance, l’espèce de. domination
mondaine qu’il exerçait, grâce à un très-faux esprit, était un des hommes les mieux faits pour semer le champ de la politique de ces expressions irritantes qui appellent les plus tristes représailles.
il est inutile de parler du recueil de ses bons mots, qui ont vieilli pour la plupart, et que tout le monde d’ailleurs sait par cœur, ni du Petit- Almanach des Grands Hommes, très-mauvais opuscule satirique que le plus mince.
journal n’admettrait pas aujourd’hui, ni de ses poésies trèsprosaïques pour la plupart, parmi lesquelles on distingue toutefois quelques épigrammes bien grossières, bien ca


lomnieuses, que l’on regardait comme des gentillesses entre écrivains au commencement de ce siècle-ci.


Grâce à Dieu, tout cela est loin de nous : Itivarol, par ses écrits, sa manière d’être, est la juste expression d’un siècle épuisé, d’une société agonisante qui ne pouvait plus supporter, en fait d’art, que la peinture sur émail ou sur porcelaine, d’autre théâtre que le proverbe, d’autre litté
rature qu’une sorte de causerie ornée, d’ampUficatioij prétentieuse qui remplaçait le livre que ses mains languissan
tes n’avaient plus la force de soutenir. A quoi bon, encore une fois, tirer de l’oubli de tels hommes ? Sont-ce là. les es
prits, les ouvrages qu’il nous faut au jourd’hui ? Que Itivarol, ou lout autre causeur célèbre, ait elé très-amusant il y a soixante ans, cela peut être ; mais est-ée une raison pour qu il nous intéresse, nous qui ne sommes plus du tout dans ces mœurs-là? Doit-on surtout le ranger dans une collec
tion d’élite que l’éditeur intitule assez singulièrement ISiblintkpque de t’ s prit f, aurais, et dans laquelle on est surpris de rencontrer plusieurs contemporains honorables confondus, a leur insu sans doute, avec.I.-J. Rousseau, Prévost, Fontenelje, Châmfort, etc...
Renonçons donc, une fois pour toutes, à cette littérature de médaillons et de colifichets, qui n’est pins dans notre caractère ni notre goût. Ayons nos idées, nos modes, et sans doute aussi nos ridicules à nous, mais qu’ils aient au moins le mérite de nous appartenir. Ce siècle, qui ne porte plus la poudre depuis longtemps déjà, l a beaucoup trop soufferte dans sa littérature et son théâtre. Qu’est-ce que tous ces vieux entants gâtés d’un autre temps, ces poètes roses, ces conteurs gris-perle, ces causeurs à paillettes que l’on vou
drait nous ramener? Aujourd’hui on nous rend Rivarol,
on nous annonce Roufflers, puis Collé, puis sans doute aussi Dorât, Voisenon, Rarthe et tous les autres qui viendront à la file. A < e compte-là, pourquoi pas le chevalier de Meré, avec son ch en de style, < orrime dit M “ de Sévigné ; ta Guirlande de J nid, les rondeaux de Ben sera de, et mille autres fadaises galantes que l’on classera sans doute aussi dans la Biblioihéqnr. (U l esprit frauçnist Quoi qu’on puisse dire, l’esprit français ne. s’est jamais appelé Rivarol, Boufflers, ni même Marivaux. Il s’appelle, il s’appellera tou
jours Montaigne, Molière, la Fontaine, Voltaire. Restons ce que nous sommes, avec notre physionomie bonne ou mauvaise, et, pour Dieu! n’allons pas compromettre le peu que nous avons de raison et de maturité dans de folles accointances avec les petits esprits du dernier siècle.
Arnould Fremy.
Le Royaume sle Dahomey.


Relation du voyage do M. le lieutenant de «.aisseau Auguste Bouët, envoyé


en mission près du roi de Dahomey, en mai 1851.
Depuis bien longtemps déjà le Dahomey avait excité la curiosité des marins qui fréquentaient les côtes occidentales de 1 Afrique ; on racontait les choses les plus extraordinaires, des holocaustes de victimes humaines sacrifiées sans pitié à d énormes serpents fétiches, divinités du pays; d’une armée de 7 à 8,000 amazones dépassant en bravoure les amazones de l’antiquité; des richesses enfin et de la puis
sance du roi de Dahomey : il n’y avait rien d’exagéré dans toutes ces relations, et aujourd’hui que ia ligne des paque
bots anglais est établie jusqu’à Sierra-Leone sur la côte occidentale d Afrique, et va probablement arriver jusqu’à la belle île de Fernando-Pô, dans le golfe de Biafra, à l’embouchure du Niger, il sera facile au premier curieux possé
dant quelques milliers de francs de faire en très-peu de temps le voyage de Dahomey, et d’y voir toutes les merveilles que je vais raconter.
Mais avant de m’avancer avec le lecteur dans les villes, les savanes et les forêts de ce pays de guerriers et de guer
rières, il est nécessaire d’établir en peu de mots l’état des relations du Dahomey avec la Erancè. Ces relations datent de plusieurs siècles, et l’on voit dans le beau fort français qui existe encore à Whyda, et devenu aujourd’hui la factorerie de M. Regis aîné, de Marseille (1), une cloche portant le millésime de. 1612. En 93, le fort fut abandonné, ainsi que les esclaves qui lui appartenaient et qui se trou
vèrent ainsi rendus à la liberté. Mais, les Français étant les premiers blancs qui se tussent établis dans le pays, il y avait depuis longtemps entre les rois de France et de Da
homey lin échange de politesses et de présents qui faisaient que les rois du Dahomey ne voyaient et ne considéraient qu’une seule, nation parmi les blancs, la nation française.
Or, comme les rois du Dahomey sont des espèces de demidieux auxquels on n’obéit pas, mais qu’on adore; que sur un de leurs gestes le plus grand de leurs sujets n’hésiterait pas à se tup.r s il croyait par là leur faire plaisir, le roi oui régnait en 93 ne comprit rien à ce qu’on lui raconta de, la République, et manqua faire couper le cou au premier qui lui annonça que son ami. le roi de France avait été mis à mort par ses sujets. Aussi déclara-t-il que le fort français resterait toujours la propriété de la France; il y plaça un commandant indigène provisoire; il en agit de même poulies esclaves qui se rassemblèrent alors autour du fort, et y formèrent un quartier qu’on appela en langue du pays le Satam français, en attendant que leurs anciens maîtres vinssent le reprendre. Ce quartier est devenu assez populeux
depuis 93, et se montre très-fier et très-jaloux de sa qu;- lilé de, français. Comme cela ne les empêchait pas de pren
dra part, ainsi que lous les autres habitants, aux guerres continuelles du roi, et que la renommée des victoires de l’Empire avait pénétré jusque dans le Dahomey, ils voulu
rent. prouver qu’ils étaient dignes de la grande nation dont ils portaient le nom ; en effet, ce sont, après les amazones,
les meilleurs guerriers du roi. Guezo, le roi actuel, qui monta sur le trône en 1817, suivit fidèlement les traditions paternelles; malheureusement pour lui, le commerce des es
claves, jadis si lucratif pour le Dahomey qui vendait les prisonniers de guerre, tomba de plus en plus, et les re


lations avec la France devinrent aussi de. plus en plus rares.


Enfin, M. Régis ayant installé une factorerie à Whyda, ville du littoral du Dahomey, afin d’y exploiter l’huile de palme qui se trouve en grande abondance dans ie pays, Guezo vit avec une grande joie les relations reprendre avec les anciens alliés de sa nation. Il désirait, pour rendre cette joie com
plète, que le roi. de France (car je vous prie de croire que je n’ai pas même essayé de lui faire comprendre autre chose que ce titre) lui eût envoyé un de ses officiers pour
renouveler les gages de l’antique amitié de la France et du
Dahomey. A cette fin, il fit écrire et parvenir un message à. M. le Président de la République; c’est à ce message que je fus chargé de porter une réponse. Le gouvernement y ajouta quelques riches cadeaux : je fis confectionner à Paris, chez notre habile armurier M. Lepage, des armes magnifi
ques ; j’y joignis quelques autres articles, entre autres une cinquantaine de casques de pompiers réformés (les casques) achetés au Temple, et sur lesquels je comptais pour produire. un superbe, effet dans le Dahomey; puis je quittai Paris et allai m’embarquer à Marseille. Je dus relâcher au Sé
négal pour y prendre deux obusiers de montagne destinés à augmenter la masse des cadeaux; enfin je débarquai du vapeur de l’état le /Irandon, le 10 mai 1851, et pris lerre sur les cô!es du royaume du Dahomey, à Whyda. J’étais déjà annoncé dans le pays par des lettres particulières adressées aux fadeurs français de Whyda : aussi S. M. Da
homeynienne avait-elle donné des ordres afin que je fusse reçu avec magnificence au moment de ma descente. Tout le Salant français m attendait en arme sur la plage, ayant à sa tête M. Cases, le gérant de la factorerie Regis ; des ha
macs avaient été préparés, et je. me mis en roule pour Whyda, qui est situé à une lieue environ du bord de la mer, au milieu de salves de mousqueterie continuelles. Je
recommande aux amateurs eetle manière de voyager en hamac : rien de plus commode et de plus doux. Les hamqquaires ou porteurs sont au nombre de six et se relayent, car deux seulement vous portent à t’aide d’un long bâton auquel est suspendu le hamac que surmonte une tente. Les hamaqmires vont fort vite ; j’ai mesuré exactement leur marche, qui n’est pas, en moyenne, de moins de cinq mille marins a l’heure. Leroi, les blancs, les ministres et quel
ques grands chefs ont seuls le droit de se faire porter en hamac, et il y en a de la plus grande richesse, surtout ceux du roi.
A peu de distance de. Whyda, il fallut m’arrêter et descendre. du hamac sous le grand arbre fétiche: c’est là que
1e yavngan ou gouverneur de, Whyda devait venir à ma rencontre avec tous ses chefs. Je ne tardai pas à voir arri
ver de loin une foule de guerriers en costume de guerre, qui recommencèren l de pins belle les salves de mousqueterie ;
puis arrivèren t des corps de musique armés des instruments les plus bizarres et les plus affreusement criards surtout; enfin parut le yavogan moulé sur lin petit cheval et soutenu de chaque, côté par deux serviteurs. Il fit (rois fois le tour de la cliaise où j’étais assis, suivi de son affreuse musique et de ses guerriers, puis s’arrêta devant moi, mit pied à terre, et la présentation officielle eut lieu. Il avait fait ap
porter des vins, des liqueurs, et nous bûmes à la santé des rois de France et du Dahomey, il me. dit ensuite que la nouvelle de mon arrivée allait remplir de joie le roi son maître; qu’un courrier était déjà parti pour Abomé, afin
de la lui annoncer, et qu’il allait se mettre en mesure de me donner les moyens de partir au plus tôt pour Abomé. Je passe, légèrement sur les détails de cette réception, parce que celle que Je reçus à Abomé plus lard élait bien plus grandiose, quoiqu’à peu près semblable pour le cérémonial; quant aux costumes des chefs el simples guerriers, je ne puis mieux faire que de renvoyer aux dessins qui accompagnent cette rela
tion. Le yavogan est la troisième personne du royaume après le roi, car Guezo considère Whyda comme un des points les plus importants de ses Elats. Le yavogan élait un gros père tout réjoui, avec lequel je. fus sur-le-champ nu mieux,
et qui me montra toujours depuis une grande amitié. 11 est en petit à Whyda ce que le roi est à Abomé; lorsqu’il passe,
le peuple se met à genoux et frappe trois fois dans ses mains pour le saluer : mais, une fois arrivé à Abomé, c’est le tour du yavogan à se prosterner, à se couvrir de lerre du plus loin qu’il aperçoit son redoutable souverain. Je me suis bien, souvent moqué de lui lorsque je le voyais revenir tellement couvert de la terre rouge qui forme le sol d’Abomé, qu’il pouvait à peine ouvrir les yeux et ressemblait à un homard cuit, tl était aussi des plus réjouissanls lorsqu’il s’armait d’un faki, et simulait les danses de guerre à la tête de ses gens ; à peine si son gros abdomen lui permettait de soulever ses pieds l’un après l’autre.
Je fis enfin mon entrée dans Whyda, et me rendis, précédé par le yavogan, au fort français où je devais loger. Des salves de coups de canon m’y accueillirent à mon en


trée; la population du Salam français se précipita dans la


grande, cour d’honneur, et après de larges cljslribulions de . cauris (1) et d’eau de vie, qui avaient été préparées par les
(1) J ai adressé à M. le mnistre de la marine et des colonies, joint à mon rapport officiel, un vocabulaire, un p an du fort français de Whyda- un p!a,i ne l un des palais du roi Guezo. à Gana, ancienne capitale du Daimmey, située dans l’intérieur, un plan de làroute du bord de la mer à Abamé
capitale actuelle, avec u itinéraire très-détaillé sur dette route et les villes ou déserts qu on traverse pour arriver à Abamé. Ce travail paraîtra peutctre dans les Annales coloniales, recueil auquel je renvoie le lecteur pour les details statistiques et trop arides que rie comportait point une relation comme celle-ci.
(1) Le cauris est un petit coquillage de l’Inde que transportent dans le Dahomey les navires européens, et qui sert de monnaie dans le pays et même bien plus avant dans l’intérieur de l’Afrique : on en compte deux mille à la piastre ; la journée d’un homme se paye, dans le Dahomey, en cauris, la valeur de 30 centimes ; celle d’une femme, 20 centimes ; d’un jeune homme