Castil-Blaze.


Mathieu.


vençales lues dans le congrès ne furent pas entendues seulement par les troubadours.Un auditoire peu nom
breux, il est vrai, avait été admis, et cet audi
toire offrait quelques ligures ravissantes. — Que ce fût sous le cha
peau orné de fleurs et de dentelles, que ce lût ceintes par le ru
ban de velours arlésien, que ce fût entou


rées par l’élégant bon


net languedocien, les poêles pouvaient con
templer des têtes hau
tement dignes de les inspirer.
« Cette séance terminée, nous avons sai
si , pour ainsi dire au collet, quelques-uns de nos confrères, puis, les ayant enfermés sous clef, nous ne leur avons rendu la liberté qu’après avoir tracé les quelques figures que nous donnons au
Roumanille.
M. Desanal, le fondateur de l’ancien journal provençal de Mar
seille : ta Bouiabaïsso.
Dans une longue pièce de vers tout à fait de circonstance, M. Desanat débita des pensées très-piquantes et trèsamusantes au sujet de la réunion. M. Marius Bourelly fut encore plus vif et plus franc dans une pièce sur le même sujet. A cette double introduction succédèrent des lectu
res sérieuses, tendres ou gracieuses. Mistral, Roumanille,Crouzillat, Cassan, Aubanel, Au
bert, Garcin, en un mot chacun récita des choses charmantes ;
mais ce qui produisit le plus sympathique effet fut la parole si naturelle, si naïve, si gracieuse, si vraiment po
pulaire, du vénérable président M. d’Astros.
« Les poésies pro
C. Reybaud.


D’Astros.




Mistral.




A. Anrès.




Aubanel.


Gaut.


La ville d’Arles. — Dessins de Μ. Laurens.




Crousillat.