destinée de l’ancien Sosie est suspendue sur sa tête; situation grave, égayée de toutes ces bouffonneries qui remon
tent au déluge. Rien de plus; mais ici le mot de Médée convient à cet excellent Numa : « Moi seul, et c’est assez... pour le succès. »
Au Gymnase, on s’apprête à jouer la Pariure de Jules Denis, un titre original, avec le détail suivant, qui l’est encore plus. La pièce arrivait des nues, on la lut aux comé
diens qui doivent la jouer demain; mais, Fauteur s’obstinant à garder l’incognito, les journaux lui avaient transmis une sommation à comparaître dans le plus bref délai, si bien qu’aujourd’hui le voile est levé. L’auteur est une dame distinguée, Mmc Elisa Boisgonthier, dont les lecteurs de l Illus
tration auront lu certainement une excellente Esquisse de mœurs russes, publiées dans notre recueil.
Il vient de mourir un homme de bien dont la libéralité posthume efface celle des Montyonet des baron Gobert. Ce nouveau bienfaiteur de l’humanité, — M. de Trémont, — n’a oublié aucune misère dans son testament ; sa famille seule pourrait se plaindre, mais il n’avait plus de famille ; s’il a négligé un peu les pauvres officiels, les pauvres patentés, c’est que sa philanthropie avait deviné des infor
tunes dignes de la même commisération et assurément plus dignes de respect. Assister la vieillesse et l’indigence, rien de mieux, mais combien de charités sincères se sont four
voyées sur ce chemin-là? Les bienfaits de M. de Trémont ne sont pas seulement des aumônes, mais encore des en
couragements. Les savants, les artistes, l’école et l’atelier sont ses légataires aussi bien que l’hospice et la geôle. L’o
pulence elle-même n’est pas oubliée dans la répartition de ses largesses, et il lui consacre un prix de vertu, avec ce commentaire explicatif : « L’Institut donnera ce prix (une médaille d’or de cinq cents francs) au Français ou à l’étran
ger établi en France, jouissant d’un revenu de cinquante mille francs au moins, et qui aura fait le plus bel emploi de ce revenu ou des capitaux excédant la somme nécessaire à l’entretien de sa famille, selon la position sociale. » Cette distinction, la véritable croix d’honneur des millionnaires, fera sourire la foule des gens sans le sou, et même le batail
lon sacré des concurrents, comme si la vertu n’était pas respectable jusque dans la bizarrerie de ses inventions.
Et les nouvelles du monde parisien, il n’y en a pas, il n’y en a plus; avant de les recueillir, il faudrait commencer par les inventer, et, par le temps et les hommes qui courent, c’est une trop grande entreprise. La Chronique est tout à fait la sœur Anne qui ne voyait rien venir, sinon la fête de Saint-Germain qui verdoie, et les courses d’octobre qui poudroient ; mais nous n’irons plus au bois, c’est bien entendu. De sa bouche équivoque, l’automne maudit ou mau
dite Commence à souiller en même temps le froid et le chaud. Gare aux soirées du plein vent qui cachent des né
vralgies sous leurs ombrages. Il s’agit donc, pour le bal et pour ceux qui l’aiment, de se procurer des refuges abrités. C’est pourquoi nous annonçons aux intéressés la réouver
ture des fêtes dansables de la salle Sainte-Cécile. On vous
y assure, pour tous les mercredis, un enchantement qui durera six mois. Le billet de faire part qui constate cette renaissance déclare, en termes formels, qu’on a tout remis à neuf dans les domaines de cette Therpsicore. L’éclairage et l’administration, l’orchestre et le contrôle, tout est nouveau ; une baguette magique a renversé tout ce qui sub
sistait pour recomposer un séjour idéal. Pour être admis dans ce séjour ainsi recomposé, il n’en coûte quedeux francs, un prix féerique comme tout le reste.
C’est le dimanche 3 octobre, que la sta
tue de Conté sera inaugurée à Séez, sa ville natale. Peu de personnes de la géné
ration présente ont connu Conté, dit M.
Jomard; mais ses travaux, ses découvertes, les services ren
grès qu’il a fait faire aux arts, l’heureuse impulsion qu’il a donnée à l’industrie na
tionale , tous ces titres sont encore vi
vants et signalent son nom et son heureux génie à la reconnaissance publique. In
génieur , physicien, artiste, mécanicien, travailleur infatiga
ble,inventeur fécond, chacun des pas de sa trop courte carrière a
été marqué par une conquête, et il a été admiré dans un temps où les prodiges ne manquaient pas.C’est de Conté que l’illus- ITe Monge a dit : « Il a toutes les sciences dans la tête et tous les arts dans la main. »Et l’empereur Napoléon ajoute dans ses mémoires: «Conté, hom
me universel, ayant le goût, les connaissan
Statue de Conté, membre de l’Institut, sculptée par Droz,
ces et le génie des arts, précieux dans un pays éloigné, bon à tout, et capable de créer les arts de la France au milieu des déserts de l’Arabie. » Né sans fortune, Conté fût le fils de ses œuvres et le promoteur unique de son propre . génie
dans les carrières si nombreuses et si diverses qu’il traversa. Que de titres au respect de ses concitoyens et même de la postérité ! On peut rappeler les principaux en vue de sa statue, et je n’imagine pas déplus magnifique éloge que cette simple nomenclature.
On voit Conté, peintre et élève de Greuze, presque enfant encore et s’occupant de chimie pour améliorer les couleurs. En même temps, il est physicien, et, dans l’ardeur qu’il apporte aux nouvelles découvertes, un beau jour il réalise, à sa manière, l’invention des ballons. Du haut de la cathé
drale de Séez, il lance dans les airs un aérostat, dont la vue fit belle peur aux hommes et aux bestiaux, s’il faut en croire la chronique de l’endroit. A Paris, où son génie l’attache, il court à la renommée par le chemin de toutes les inventions. Il trouve à la fois un outil de précision pour la fabrication des monnaies, une machine hydraulique pour remplacer la machine de Marly, et les crayons artificiels qui portent son nom. Frappé d’une observation de Valazé, qui trouve dans les oscillations du ballon, la preuve que différents courants d’air agitent l’atmosphère à quoi l’on devra un jour la direction des ballons, Conté écrit le pre
mier traité sur l’aérostation ; ce qu’il enseigne pendant le jour, il l’exécute pendant la nuit. Il suffit qu’on lui com
mande une découverte pour qu’il la fournisse. En Egypte, où Bonaparte l’emmène pour le mettre à la tête des tra
vaux de mécanique, il multiplie les prodiges et .les tours de force. Ainsi, lorsqu’à la suite de la révolte du Caire, Bonaparte, apprenant le pillage et la perte des instruments in
dispensables à l’expédition, dit à Conté : « Qu’ailons-nous faire maintenant, nous n’avons plus d’outils? — Eli bien, répondit le protée de la science, nous ferons les outils. »
Sous l’inspiration du premier consul, Conté fut certainement l’ouvrier le plus intelligent et le plus actif de celte France nouvelle qu’il fallait créer. Il a jeté sur son sol des, fondations innombrables. Jamais travailleur ne mit une imagination plus active au service de l’art manuel. Membre de l’Institut et l’un des fondateurs de cette société d’en
couragement avec Monge, Laplaoe, Fourcroy, Berthollet, Parmentier et Vauquelin, Conté présida à la première expo
sition de l’industrie nationale. Conté est mort en 1804, à l’âge de cinquante ans. Aucun honneur public, que nous sachions, n’avait été décerné à sa mémoire avant l’érection de cette statue.
J’arrive aune autre mécanique, qui est tout simplement de la magie : la mécanique de M. IJamilton, le successeur de Robert-Houdin. « On succède aux grands hommes, on ne les remplace pas; » et l’adage a menti, puisque M. Hamilton est un aussi grand sorcier que son maître. Tout ce que le maître exécutait avec l’incroyable prestesse que vous savez, le disciple l’accomplit, et je crois même qu’il ajoute quelque chose au programme, et par conséquent à l’admiration.
C’est toujours ce même homme diabolique qui commande aux éléments et fait sortir te monde de ses gonds., A sa voix,
les heures suspendent ou précipitent leur course ;. car si Josué arrêtait le soleil, il arrête la montre qui fait tic-tac dans votre poche; des armées de bonshommes de bois s’é
Cet homme est inquiétant : votre pensée, il la devine ; votre bourse, il l’escamote; et n’allez pas vous fâcher, il vous escamoterait vous-même. Il est certain qu’il peut tout ce qui
n’est pas possible, et vous l’avez vu, ce qui s’appelle vu, tirer d’un carton large comme la main, 1° quatre tourterelles vivantes ; 2° deux chapeaux de femme, or
nés de marabouts ; 3° une énorme casserole remplie de haricots. De même vous con
naissez le tour de la bouleilleinépuisable, mais il est si merveil
leux , qu’on en parle toujours avec un nouveau plaisir. D’un fla
con qu’il a rincé sous vos yeux, le sorcier fait sortir tout à coup des flots de liqueurs,
il y en a de tous les pays et pour tous les goûts, c’est véritable
ment la mer à boire, en bouteille inépui
sable. C’est ainsi que M. IJamilton continue les sorcelleries, les enchantements et la vogue de Robert Boudin, etil peut s’adres
ser tous les soirs les mêmes compliments que se faisait son célèbre prédécesseur :
Voyant ma salle pleine et [ma caisse garnie, J éprouve un noble orgueil,
[une joie infinie, Et ce double plaisir pou
vant être goûté, D’enclianteur que j’étais,
Philippe Busoni.
Théâtre de Robert-Houdin. — Séances de M. Hamilton.— La bouteille inépuisable.
tent au déluge. Rien de plus; mais ici le mot de Médée convient à cet excellent Numa : « Moi seul, et c’est assez... pour le succès. »
Au Gymnase, on s’apprête à jouer la Pariure de Jules Denis, un titre original, avec le détail suivant, qui l’est encore plus. La pièce arrivait des nues, on la lut aux comé
diens qui doivent la jouer demain; mais, Fauteur s’obstinant à garder l’incognito, les journaux lui avaient transmis une sommation à comparaître dans le plus bref délai, si bien qu’aujourd’hui le voile est levé. L’auteur est une dame distinguée, Mmc Elisa Boisgonthier, dont les lecteurs de l Illus
tration auront lu certainement une excellente Esquisse de mœurs russes, publiées dans notre recueil.
Il vient de mourir un homme de bien dont la libéralité posthume efface celle des Montyonet des baron Gobert. Ce nouveau bienfaiteur de l’humanité, — M. de Trémont, — n’a oublié aucune misère dans son testament ; sa famille seule pourrait se plaindre, mais il n’avait plus de famille ; s’il a négligé un peu les pauvres officiels, les pauvres patentés, c’est que sa philanthropie avait deviné des infor
tunes dignes de la même commisération et assurément plus dignes de respect. Assister la vieillesse et l’indigence, rien de mieux, mais combien de charités sincères se sont four
voyées sur ce chemin-là? Les bienfaits de M. de Trémont ne sont pas seulement des aumônes, mais encore des en
couragements. Les savants, les artistes, l’école et l’atelier sont ses légataires aussi bien que l’hospice et la geôle. L’o
pulence elle-même n’est pas oubliée dans la répartition de ses largesses, et il lui consacre un prix de vertu, avec ce commentaire explicatif : « L’Institut donnera ce prix (une médaille d’or de cinq cents francs) au Français ou à l’étran
ger établi en France, jouissant d’un revenu de cinquante mille francs au moins, et qui aura fait le plus bel emploi de ce revenu ou des capitaux excédant la somme nécessaire à l’entretien de sa famille, selon la position sociale. » Cette distinction, la véritable croix d’honneur des millionnaires, fera sourire la foule des gens sans le sou, et même le batail
lon sacré des concurrents, comme si la vertu n’était pas respectable jusque dans la bizarrerie de ses inventions.
Et les nouvelles du monde parisien, il n’y en a pas, il n’y en a plus; avant de les recueillir, il faudrait commencer par les inventer, et, par le temps et les hommes qui courent, c’est une trop grande entreprise. La Chronique est tout à fait la sœur Anne qui ne voyait rien venir, sinon la fête de Saint-Germain qui verdoie, et les courses d’octobre qui poudroient ; mais nous n’irons plus au bois, c’est bien entendu. De sa bouche équivoque, l’automne maudit ou mau
dite Commence à souiller en même temps le froid et le chaud. Gare aux soirées du plein vent qui cachent des né
vralgies sous leurs ombrages. Il s’agit donc, pour le bal et pour ceux qui l’aiment, de se procurer des refuges abrités. C’est pourquoi nous annonçons aux intéressés la réouver
ture des fêtes dansables de la salle Sainte-Cécile. On vous
y assure, pour tous les mercredis, un enchantement qui durera six mois. Le billet de faire part qui constate cette renaissance déclare, en termes formels, qu’on a tout remis à neuf dans les domaines de cette Therpsicore. L’éclairage et l’administration, l’orchestre et le contrôle, tout est nouveau ; une baguette magique a renversé tout ce qui sub
sistait pour recomposer un séjour idéal. Pour être admis dans ce séjour ainsi recomposé, il n’en coûte quedeux francs, un prix féerique comme tout le reste.
C’est le dimanche 3 octobre, que la sta
tue de Conté sera inaugurée à Séez, sa ville natale. Peu de personnes de la géné
ration présente ont connu Conté, dit M.
Jomard; mais ses travaux, ses découvertes, les services ren
dus au pays, les pro
grès qu’il a fait faire aux arts, l’heureuse impulsion qu’il a donnée à l’industrie na
tionale , tous ces titres sont encore vi
vants et signalent son nom et son heureux génie à la reconnaissance publique. In
génieur , physicien, artiste, mécanicien, travailleur infatiga
ble,inventeur fécond, chacun des pas de sa trop courte carrière a
été marqué par une conquête, et il a été admiré dans un temps où les prodiges ne manquaient pas.C’est de Conté que l’illus- ITe Monge a dit : « Il a toutes les sciences dans la tête et tous les arts dans la main. »Et l’empereur Napoléon ajoute dans ses mémoires: «Conté, hom
me universel, ayant le goût, les connaissan
Statue de Conté, membre de l’Institut, sculptée par Droz,
pour la ville de Séez.
ces et le génie des arts, précieux dans un pays éloigné, bon à tout, et capable de créer les arts de la France au milieu des déserts de l’Arabie. » Né sans fortune, Conté fût le fils de ses œuvres et le promoteur unique de son propre . génie
dans les carrières si nombreuses et si diverses qu’il traversa. Que de titres au respect de ses concitoyens et même de la postérité ! On peut rappeler les principaux en vue de sa statue, et je n’imagine pas déplus magnifique éloge que cette simple nomenclature.
On voit Conté, peintre et élève de Greuze, presque enfant encore et s’occupant de chimie pour améliorer les couleurs. En même temps, il est physicien, et, dans l’ardeur qu’il apporte aux nouvelles découvertes, un beau jour il réalise, à sa manière, l’invention des ballons. Du haut de la cathé
drale de Séez, il lance dans les airs un aérostat, dont la vue fit belle peur aux hommes et aux bestiaux, s’il faut en croire la chronique de l’endroit. A Paris, où son génie l’attache, il court à la renommée par le chemin de toutes les inventions. Il trouve à la fois un outil de précision pour la fabrication des monnaies, une machine hydraulique pour remplacer la machine de Marly, et les crayons artificiels qui portent son nom. Frappé d’une observation de Valazé, qui trouve dans les oscillations du ballon, la preuve que différents courants d’air agitent l’atmosphère à quoi l’on devra un jour la direction des ballons, Conté écrit le pre
mier traité sur l’aérostation ; ce qu’il enseigne pendant le jour, il l’exécute pendant la nuit. Il suffit qu’on lui com
mande une découverte pour qu’il la fournisse. En Egypte, où Bonaparte l’emmène pour le mettre à la tête des tra
vaux de mécanique, il multiplie les prodiges et .les tours de force. Ainsi, lorsqu’à la suite de la révolte du Caire, Bonaparte, apprenant le pillage et la perte des instruments in
dispensables à l’expédition, dit à Conté : « Qu’ailons-nous faire maintenant, nous n’avons plus d’outils? — Eli bien, répondit le protée de la science, nous ferons les outils. »
Sous l’inspiration du premier consul, Conté fut certainement l’ouvrier le plus intelligent et le plus actif de celte France nouvelle qu’il fallait créer. Il a jeté sur son sol des, fondations innombrables. Jamais travailleur ne mit une imagination plus active au service de l’art manuel. Membre de l’Institut et l’un des fondateurs de cette société d’en
couragement avec Monge, Laplaoe, Fourcroy, Berthollet, Parmentier et Vauquelin, Conté présida à la première expo
sition de l’industrie nationale. Conté est mort en 1804, à l’âge de cinquante ans. Aucun honneur public, que nous sachions, n’avait été décerné à sa mémoire avant l’érection de cette statue.
J’arrive aune autre mécanique, qui est tout simplement de la magie : la mécanique de M. IJamilton, le successeur de Robert-Houdin. « On succède aux grands hommes, on ne les remplace pas; » et l’adage a menti, puisque M. Hamilton est un aussi grand sorcier que son maître. Tout ce que le maître exécutait avec l’incroyable prestesse que vous savez, le disciple l’accomplit, et je crois même qu’il ajoute quelque chose au programme, et par conséquent à l’admiration.
C’est toujours ce même homme diabolique qui commande aux éléments et fait sortir te monde de ses gonds., A sa voix,
les heures suspendent ou précipitent leur course ;. car si Josué arrêtait le soleil, il arrête la montre qui fait tic-tac dans votre poche; des armées de bonshommes de bois s’é
chappent, à son commandement, des profondeurs d’une tabatière, et font l’exercice comme des gardes nationaux.
Cet homme est inquiétant : votre pensée, il la devine ; votre bourse, il l’escamote; et n’allez pas vous fâcher, il vous escamoterait vous-même. Il est certain qu’il peut tout ce qui
n’est pas possible, et vous l’avez vu, ce qui s’appelle vu, tirer d’un carton large comme la main, 1° quatre tourterelles vivantes ; 2° deux chapeaux de femme, or
nés de marabouts ; 3° une énorme casserole remplie de haricots. De même vous con
naissez le tour de la bouleilleinépuisable, mais il est si merveil
leux , qu’on en parle toujours avec un nouveau plaisir. D’un fla
con qu’il a rincé sous vos yeux, le sorcier fait sortir tout à coup des flots de liqueurs,
il y en a de tous les pays et pour tous les goûts, c’est véritable
ment la mer à boire, en bouteille inépui
sable. C’est ainsi que M. IJamilton continue les sorcelleries, les enchantements et la vogue de Robert Boudin, etil peut s’adres
ser tous les soirs les mêmes compliments que se faisait son célèbre prédécesseur :
Voyant ma salle pleine et [ma caisse garnie, J éprouve un noble orgueil,
[une joie infinie, Et ce double plaisir pou
vant être goûté, D’enclianteur que j’étais,
[je deviens enchanté.
Philippe Busoni.
Théâtre de Robert-Houdin. — Séances de M. Hamilton.— La bouteille inépuisable.