breux témoignages de sympathie qu’il reçoit à l’occasion de là découverte du complot de Marseille.
« Toutefois il ne faudrait pas qu’on s’exagérât le danger que le Prince a pu courir : la Providence veillait sur lui, et elle a permis que cette machine, imparfaite d’ailleurs, fût découverte avant l arrivée du Prince à Marseille.
« Que la France couvre de son mépris les abominables projets de quelques misérables. Ils appartiennent désormais à Injustice. »
Le seul fait important, après cette déclaration, est la publication dans le même numéro du Moniteur, d’une note adressée par M. Drouyn de Lhuvs, ministre des affaires étrangères, à M. Firmin liogier, en réponse au rapport du ministre des affaires étrangères de Belgique sur les négo
ciations commerciales des deux pays. Le gouvernement belge a répondu, à son tour, à la noie de M. Drouyn de Lhuys. Celte réponse porte la dale du 5 octobre.
Le roi des Belges a appelé M. II. de Brouckère et Ta chargé de constituer un nouveau cabinet, après la démis
sion acceptée du ministère actuel, par suite de l’élection du président de l’Assemblée législative. M. Firmin Bogier a adressé au roi la demande d’être déchargé de sa mission à Paris.
On a reçu des nouve les de Taïli jusqu’à la date du 24 juin; elles annoncent l’arrivée, à leur destination, des bâti
ments qui composent la division nouvelle placée sous le commandement de M. le capitaine de vaisseau Page. La corvette /’ tn éwi e mouillait sur la rade de Papéiti le 14 juin, six mois, jour pour jour, heure pour heure, après son départ de Cherbourg. Après avoir reçu la direction des af
faires de M. le commandant Bonard, qui rentre en France sur la T/iUbé, le nouveau gouverneur a été salué de quinze coups de canon, et a rendu sa visite à la reine Pomaré, qui
est venue elle-même, deux jours après , accompagnée de son mari, v siler le gouverneur.
— Les nouvelles des Etats-Unis donnent comme à peu près assuré le triomphe du parti démocratique dans l’élection à la présidence.
—Toutes les correspondances de Borne confirment, de la manière la plus positive, que sir Henri Bulwer, représen
tant de la Grande-Bretagne, aurait complètement échoué dans ses négociations avec le cardinal Antonelli touchant les évêques d’Irlande, l’Eglise catholique en Angleterre et la représentation réciproque des deux cours.
—Il y avait quelques semaines qu’on ne parlait plus guère de crise ministérielle à Madrid ; temps énorme pour l’Es
pagne, où la perspective d’une modification de cabinet semble être obligatoire. Mais on veut, paraît-il, réparer le temps perdu. Les correspondances annoncent que des bruits de changement de ministère ont recommencé à circuler.
Nous recevons de Madrid un récit accompagné de dessins .sur les funérailles de Castagnos, duc de Bayien. Paulin.


Courrier de Paris.


Il faut bien constater une fois de plus que les grands événements de cette semaine en ont effacé les petits. Devant tant.de magnificences lointaines dont la description nous arrive journellement par voie télégraphique, Paris semble un peu déchu ; c’est à qui renoncera a ses pompes et à scs œuvres. Tous les regards sont dirigés vers la province : Lyon, Marseille, Montpellier,Toulouse, et demain Bordeaux,
telles sont les grandes étapes de la curiosité générale; mais adieu paniers, vendanges sont faites ailleurs, n’allons donc pas grapiller dans les vignes du Monil nr universel. Seu
lement, à propos de ces fêtes qui peut-être sont un peu trop la même fête, voici une anecdote en circulation. Il paraît certain qu’au bal offert à M. le président de la llépublique parla ville de Marseille, la femme de M. le maire avait été désignée pour figurer dans le quadrille du Prince comme vis-à-vis , lorsque cet honneur fut réclamé par une Pari
sienne, MP* la comtesse Jules de Castellane, née Villoutreys. De là, grande conlestalion el recours au conseil municipal, qui trancha la question en faveur de Mme la com
tesse. Quand le sénat romain décida que le turbot du prince serait mis à la.sauce piquante, il n’avait pas mieux jugé.
A. supposer que notre Paris soit aussi endormi qu’il en a l’air, voici de quoi le réveiller. Dimanche dernier le sport sonnait sa première fanfare à la Marche, et ce n’est qu’une introduction aux divertissements équestres du Champ de Mars et de Chantilly. Dans ces grandes circonstances l’ex
clamation de notre public., c’est absolument celle du roi Richard : « Tout mon royaume pour un cheval. .. Que lui im
portent alors son royaumedu dimancheet ses séductions con
sacrées? Rien ne l’arrête, ni le froid, ni la bise, ni la tempête ; il faut bien aller d’ailleurs où tout le inonde va. Cet agréa
ble domaine de la Marche, qui appartint à la reine Marie- Antoinette, et qui pour la beauté du site et des jardins rivalisait avec Trianon , le sport en a fait un lieu merveilleu
sement favorable à ses exercices. C’est le plus beau cassecou de nos environs ; le fossé, le cours d’eau, la ravine, le saut de loup, rien n’y manque. Ajoutez qu’une averse, co
pieuse, en détrempant le terrain, l’avait rendu dimanche à peu près impraticable aux plus forts sauteurs, si bien qu’au plus prochain poteau le désastre commençait. Richsiadt s’ëst abattu, Princess Pauline s’était dérobée, el Char Welliixjtmi s’est à moitié noyé en franchissant leRubicon. Cependant Lady Arthur et (ileu i/nn. les seuls concur
rents à peu près restés debout jusqu’à la fin, ont touché le but au bruit des bourras, mais odieusement crottés. Ces nobles quadrupèdes sont des chevaux français, ou du
moins c’est la France qui cette fois a vaincu l’Angleterre avec leurs jambes. Il va sans dire qu’on a beaucoup admiré la vigueur et l élégance des coursiers, ainsi que l’adresse et le courage de leurs cavaliers. Il va sans dire aussi que, parmi les spectateurs et spectatrices du bon ton, les parjures,- pour parler comme le Gymnase, allaient leur train,
Tout à l’heure il faudra bien vous conduire aux inventions nouvelles de nos dramaturges; mais quelle ficlion ne pâlirait devant cette sanglante réalité : le meurtre de la rue Tronchet. La catastrophe est bien horrible pour les motifs encore si peu précis qu’on lui attribue; il n’y a d’avéré que la confidence, faite par l’épouse à son mari, et cetle mal
heureuse femme avait perdu la raison. D’qu autre côté, si l’on admet l’adultère comme incontestable, celle qui en a fait si étrangement l’aveu sortait du confessionnal ou probable
ment elle avail laissé tomber son secret; mais la justice est la justice, et elle voudra tout éclaircir.
Cependant l histoire la plus louchante nous esi encore venue de Londres : c’est celle de ces deux jeunes filles, deux sœurs, qui, réduites à la plus extrême indigence et résolues au dernier sacrifice, s’enferment pour se laisser mourir... de faim. T,e bruit public assure qu’elles sont sau
vées, reste, à savoir pour combien de temps. C’est de Lon
dres encore que nous est venue, en manière de contraste, la nouvelle du mariage de M ”dé Bocarmé avec un million


naire, et de MUe de Luzy avec un pair d’Irlande. A quelque chose malheur est bon.


A Paris, où les embellissements continuent de plus belle, il est question de l’ouverture de lignes d’omnibus dans les rues nouvelles livrées à la circulation. Les administrations du transport en commun recevraient en même temps de l’autorité compétente rinyitaiion de faire observer le règlement suivant, qui serait affiché dans l’intérieur des voilu
res : « Ne vous emparez pas de deux places pour vous tout seul, et n’ouvrez pas la fenêtre que votre voisin vient pré
cisément de fermer derrière ses épaules pour les proléger contre ie vent ou la pluie. — Placez-vous dans une position
régulière en vous asseyant de manière à ce que vos jambes ne décrivent pas un angle de 45 degrés. — Munissez-vous de la monnaie nécessaire au prix de votre place ; un omni
bus n’est pas un bureau de change ; abstenez-vous aussi de tout bagage; un omnibus n’est pas une voiture de roulage. — Ne parlez pas politique ; et, s’il vous est impossible de vous en abstenir, usez de la parole avec modéra
tion; le son de votre voix peut être une musique agréable pour vos oreilles non moins qu’insupportable pour vos voi
sins. Ayez enfin des égards pour tous et chacun, en songeant que vous voyagez dans le pays du monde qui se pique le plus de poliiesse et de. civilisation. »
El maintenant, à défaut d’autres informations présentables, on va vous donner celles du théâtre, et c’est autant de gagné.
Depuis sa rentrée, Mlle Rachel s’est contentée de jouer une fois par semaine. Hier encore la délicalesse de ses nerfs ne lui permettait pas un autre effort; on disait même qu’en verlu de ménagements nécessaires à la bonne santé de son talent, la grande tragédienne l’avait astreint à un régime sévère : celui des chefs-d’œuvre de l’ancien répertoire. Elle était rentrée dans le giron de Corneille et de Racine pour n’en plus sortir; mais, depuis hier, tout est changé :
Mlle Rachel jouera A pnsie; elle jouera Ruse inonde, une tragédie, inédile qui lui va, une comédie nouvelle qui lui convient, et tout est pour le mieux. L’auteur d’ispusie étant M. Samson, il n’est pas possible, ainsi qu’on nous l’atteste, que l’autorité ait le projet d’ôler à MM. les c inédiens du Théâtre-Français la faculté d’y faire représenter des ouvrages de leur composiiion. C’est un droit qui ne leur a jamais été contesté depuis Molière, et le public ne s’en est pas mal trouvé; mais l’usage pouvant dégénérer en abus, puisqu’en leur qualité de membres du comité de lecture, ces messieurs se trouvent être les juges de, leur propre cause, il serait équitable de la soumettre à un autre jury.
Telle est l’innovation dont on s’occupe : la réforme est juste et n’irait pas plus loin. Quelque chose de plus certain, c’est qu’une circulaire ministérielle, à laquelle tout le monde applaudira, interdit aux administrations théâtrales les engagements d’enfanls. Le public est bonhomme, il prend vo
lontiers la gentillesse pour du talent; sa loleranee. devenait
contagieuse, et, sous prétexte de petites merveilles, le théâtre aurait fini par s’encombrer de talents noués.
La Porte-Sainl-Martin vient de donner un nouveau Richard lu pour l’entrée, ou la rentrée de M. Ligier. Aussi
tôt vous pensez à l’histoire des York et des Lancaslre, aux récits.de Hume, au commentaire de Walpole,et mieux encore au drame de Shakespeare, le premier historien de
l’Angleterre, ainsi que l’appelait le duc de Marlborough; mais l’auteur, qui esi un homme de conscience et de. talent, n’a pas cédé à la tentation vulgaire de s emparer du bien des autres partout où il l’eût trouvé si fa ilement; il s’est fait l’architecte de sa maison, qu’il a enjolivée au gré de son inspiration et de sa fantaisie : inspiration un peu sombre, fantaisie un peu violente; mais, quand on choisit Richard Ifl, ce n’est pas précisément pour amuser son monde, c est plu
tôt pour le faire, trembler. Cela commence au lendemain du meurtre des enfants d’Edouard, el ne finit qu’avec la vie de l’usurpateur. Pendant cinq actes, on marche, de crime en crime, a travers des complications infinies qui about ssent à des situations d’un grand effet. Ce monstre gonflé de venin, ainsi que l’appelle Shakespeare, pervers à ce point de
faire le mal pour le plaisir du mal, devient cependant assez dramatique et un peu intéressant à force d’ambition. A ce roi difforme, qui n’est roi qu’en verlu de l’extermination des siens, la reine, sa femme, est un embarras qu’il supprime tout de suite, et telle est son enlree de jeu dans le drame de M. Victor Séjour. Richard prétend épouser Beity, la fille et l’héritière d’Edouard, que sa mère Elisabeth a tïanc^ au duc de Riehemond; de sorte que, repoussé dans ses pré
tentions,- l’usurpateur s’écrie : « On ne veut pas de moi pour gendre; eli bien, je déclare que Betty n’est pas la tille d’Edouard, el je la donne au dernier de mes courtisans! » Heureusement que la Providence, sous les traits d’un gen
tilhomme français, -— Raoul de Fouques, déguisé en Scropp l’armurier, — va réduire à néant tous ces projets diaboliques.
Et d’abord l’époux imposé In. extremis k la jeune princesse disparait subitement dans une chaussë-trappe. En
suite, lorsque Richard s’apprête a faire périr Betly par le poison, le brave Scrôpp, au moyen d’intelligences prati
quées avec le fournisseur, parvient à changer là dose, et la tille d’Edouard en sera quitte pour un narcotique. Cet expédient dramatique, si souvent usité depuis méo et J li
belle, esi du reste le seul emprunt que l’auteur ait fait à Shakespeare. La léthargie de l’enfant donne au roi tout le temps nécessaire pour perdre la bataille de Bosworth. — Un cheval ! Mon royaume pour un cheval ! — El c’est ainsi que, se remettant en selle, le farouche Richard arrive au caveau des Moines yr-s. il y trouve Riehemond, son vainqueur, qui a pris les devants pour venir pleurer, comme Romeo, sur les joues de sa iiancee, où s’épanouissent les violettes de la mort ; et alors Betty ressuscite tout à fait, York et Lancaslre sont unis.
tant il est vrai qu’aujourd’hui, dès qu’un cheval se met à courir, le jeu inonle en croupe et galope avec lui.
La veille, au palais Mazarin, l’Institut avait convoqué le ban et l’arrière-ban de ses membres pour le couronnement des lauréats de l’Académie des beaux-arts, et la céré
monie a paru froide. Le rapport d’usage n’était pas fait pour l’animer beaucoup. La semonce y tenait plus de place que l’encouragement. Les pères conscrits ne sont pas contents de leui s disciples, et l’orateur de la compagnie s’est plaint,
en son patois, de l affaiblissement des études. 11 s’agissait surtout, à ce qu’il semblé, de faire aux vainqueurs que - que honte de leur facile victoire, et de jeter quelques pierres dans le chemin qui les mene à Rome. Une fois pour toutes, jeunes gens, vous êtes donc avertis de témoigner dorénavant pius de respect pour la tradition, et de vous régler, à l’exemple de vos maîtres, sur les beaux mo lèles, et n’al
lez pas nous délivrer des Grecs et des Romains. L’honneur et le salut de l’école de France à Rome sont à ce prix.
Après cette légère tempête dans le verre d eau académique, on peut citer la petite bourrasque qui a éclaté dans l’encrier universitaire. D’après un ani.s au h rieur, publié par les journaux el mal compris de tout le monde parce que la rédaction n’en était pas des plus claires, on pouvait conclure que le lycée Saint-Louis était ie p énaru’enr par excellence aux écoles du gouvernement; mais à réclame ré
clame et demi, et dès le lendemain Napoléon, Loais-le- Grand et Charlemagne démontraient par A+li que leurs dispositions sont prises aussi pour faire piocher Vx et dégager victorieusement l’inconnu.
Inutile d’ajouter que ce drame remplit foules les conditions nécessaires pour avoir un succès durable au boulevard. C’est une de ces grandes machines fortement cons
truites, avec beaucoup de soin, d’adresse et de talent. Je ne sais point de pièce où l’horreur se soutienne si naturel
lement jusqu’à la fin. Richard ILt, c’est M. Ligier, ei ce rôle lui revenait de droit. L’acteur y est terrible comme le per
sonnage, ni plus ni moins. Les fureurs d Oresle sont peu de chose à côté des fureurs de Richard lit. Jamais peutêtre le masque de ta laideur etdu crime n avait éié recom
posé avec plus d art et de succès. D’un bout de la pièce jusqu’à l’autre, l’éclair est dans ses yeux, le. venin sur ses levres. On sait bien d’ailleurs qu’à ce grand jtu des épouvantements tragiques, M. Ligier est passé maître depuis longtemps, si bien qu’d a complètement gagné la partie de M. séjour. Dans son personnage à dont) e face, M. Bignon déploie une vaste carrure et beaucoup d’intelligence.
Mlle Lucie Mabire est une digne reine, et MUe Lia Félix, la plus sensible des princesses. M“e l erson, ou la duchesse d’York, ne fait qu’une apparition dans la pièce, et tout le monde l’a regretté. Son talent, qui brille ici au second rang, n’est pas de ceux qui s’éclipsent au premier.
Dans le voisinage, c’était la Pariu e de Ju ts Denis, comme qui dirait une perle de plus dans T’écrin du Gymnase.
La scene est en Bretagne, mais la pièce et les personnages sont berrichons; un souffle du Ghampi a passé par la. Voici le fait : Jules Denis, matelot avantageux et décoré, a fait la pariure qu’il engeolerait la vertu la plus authentique de l’endroit, et son parieux lui désigne la femme à Jean Claude. Ce n’est pas que Lise aime Jean Claude, qui est vieux, laid, ivrogne et paresseux; mais Lise est presque une dame, elle sort du couvent : la bonne caution pour la vertu !
Aussi Jules Denis est-il bientôt en p eine conquête, ii lui a suffi d’un lour d î valse pour tourner la tête à dame Lise. Sur quoi, la mauvaise langue du village vient lui dire à
brûle-pourpoint : « Ah ! Jules Denis t’en conte, mais c’est une panure. » Et en même temps, rom me de juste, le séducteur se trouve amoureux pour tout de bon. Les repro
ches, les aveux, les larmes et la désolation des amoureux, vous voyez d ici la scène qui ( st suivie de celle des adieux. Plus d’espoir pour Jules Denis, mais il emporte le souvenir, La pièce est grêle, elle est écourtée; c’est un de ces premiers pas faits sans qn’on y pense, et d’autant plus char
mant. Les détails ont de la grâce, et c’est écrit on ne peut guère mieux. On a fort applaudi le nom de Tailleur,
M“ Adam Boisgontier. Le principal rôle, d’ailleurs, est une des plus louchantes inspirations de M,,le Rose Chéri.
C’était la semaine aux vaudevilles; le j- .tnx de la vieille roche (Théâtre des Variétés ) vous représente le serviteur invalide qui veut mourir en livrée et servir ses maîtres jusqu’à extinction. Ce brave homme est un autre Caieb Williams pour le dévouement et la fidélité, mais son grand âge achève de ie rendre aussi maladroit que Jocrisse Au moment de le réformer, on découvre que ce pauvre deux à
sauvé l’honneur de la famille, et ce denoùmenl à la Berquin a trouvé sa récompense.
Ensuite vous irez voir M. Hyacinthe dans Picadet. Ficcolet a juré de ne plus aimer, car son amour est fatal à qui s’y frotte ; il conduit ses victimes tout droit en correctionnelle, ni plus ni moins qu’une danse prohibée. El ce
pendant Piccolet, qui n’a pas encore changé de profession, celle de suivre les femmes, vient de s’enflammer de plus