belle pour une inconnue dont il sollicite la main. Jugez de sa douleur, l’inconnue est mariée, c’est AI Rahourdin, et Piccolet reste,... parce qu’on le retient. — Mais votre mari, ô ange de mes rêves! Soyez.tranquille, avant une heure
il n’y aura plus de mari. — C’esl-a-dire que je suis en bonne fortune avec la Brinvilliers. A la suite de celte réflexion, Piccolet se décide à sauver AI. Itabourdin. Il s atta
che à ses pas pour supprimer son alimentation. Gardezvous de boire, homme imprudent, et tachez de. vivre sans manger. Tant il y a qu’au bout d’un quart d’heure il n’y a plus de mari, il n’y en a jamais eu. M. Itabourdin est l’oncle de sa nièce, voilà tout, et il sera l’oncle de Piccolet.
Il ne faudrait pas oublier cependant Jtarie S mon, cidevant Marie .S-/mon. Mais avant de tomber dans les domaines de l’Ambigu, il paraît que. Marie Salinon appartenait à l’histoire, et la défunle a laissé des collatéraux. Com
prenez-vous?— A merveille, ces messieurs n’auront pas voulu que 1e nom de leur parente figurât sur l affiche. •— Et vous n’y êtes plus ; il y a là un mystère que. le directeur de l Ambigu pourrait seul vous expliquer, si vous y teniez; mais vous n’y tenez pas.
A l’Ambigu, Marie Simon est une honnête fille, qui s’est fait servante par vertu. C’est son moyen de fuir un séducteur qu’elle se sent trop disposée à aimer. Le hasard veut qu’elle le retrouve dans le fils de la maison. Aussitôt Marie vole du poison dans le laboratoire de son maître ; en cas de mal


heur, elle trouvera la sa délivrance. C’est alors que Al. de Clavières est frappé de mort subite ; et à côté de son cadavre on a trouvé le flacon de Marie. Marie est coupable, puis


que le crime peut lui profiter : Boger de Clavières n’est-il pas son amant? et elle n’a assassine le père que pour épou
ser le lils... Ainsi raisonne Injustice, dont le raisonnement cloche, car Marie est innocente; et cependant elle est con


damnée, absolument comme Jeannette dans la Me miteuse.


Marie est perdue, et Marie est sauvée. La mort de M. de Clavières, c’est un suicide : en voici la preuve écrite de sa main dans ce livre d’heures, et Marie Simon sera marquise.
La pièce, assez touchante, ressemble à toutes les pièces qui font pleurer. MUe Thuillier s’est fait remarquer dans le rôle de Marie par l’abondance et la sincérité de ses larmes.
J\Jlle oh Mann 1/ par ici, Scapin par là, ce sont encore des vaudevilles; mais nous sommes hors d’état aujourd hui de vous faire passer sous les fourches caudines d un compte rendu plus prolongé.
Philippe Busoni.
Chronique musicale.
La distribution des grands prix de l’Académie des beauxarts avait réuni, comme de coutume, une foule nombreuse, samedi dernier, dans l’enceinte des séances pudiques de l’Institut. L’Illustration a fait connaître à ses lecteurs, au fur et à mesure des jugements rendus par l’Académie a la suite de clnque concours, les noms des concurrents heu
reux. Il nous reste à inscrire, dans notre Cliroubne. les noms des lauréats du concours de composition musicale.
Dans cette section, le premier grand prix a été remporté par M. Léonce Cohen, élève de M. Le. Borne, et le second par M. Poise, élève de MM. Adolphe Adam et Zimmermann.
Ce n’est qu’à la séance de la distribution des prix que le public peut juger du mérite de la cantate du jeune compositeur couronné le premier. Quant aux cantates de ses rivaux, MM. tes académiciens sont seuls à même de les ap
précier; car les musiciens n’ont pas, comme les peintres, sculpteurs, architectes et graveurs, l’avantage d’une expo
sition publique qui leur permet de se comparer entre eux,
et de recueillir en même temps sur la valeur particulière ainsi que sur l’ensemble de leuis ouvrages le sentiment de l’opinion. Celle-ci ne fait, il est vrai, que sanctionner ordinairement le jugement de. l’illustre aréopage; il est bien rare qu’elle soit en désaccord avec lui ; mais cette sanction même ajoute un grand poids à la decision académique, lequel a fvit defaut jusqu’à ce jour aux compositeurs lau
réats. C’est une lacune sur laquelle nous ne cesserons d’appeler l attention de l’Académie , tant qu’elle n’y aura pas remédié. — Suivant l’usage , la séance de la distribu
tion des gi ands prix a commencé par une oure lia e com


posée par un pensionnaire de l’Académie de France à Rome,


L’ouverture exécutée samedi dernier est de M. Dupralo. Le fond et la forme de ce morceau sont peut-être un peu légers pour une séance aussi solennelle; mais on y a remar
qué de l’élégance et de la grâce dans l’andanie, et de la Vivacité, une facture aisée dans l’allégro. Ajoutons que la partie du rapport sur les envois des pensionnaires, concer
nant M. Duprato, mentionne avec éloges une symphonie de cé jeune compositeur, dans laquelle l’Académie constate de notables progrès. — L’exécution de la cantate qui a rem
porté le premier grand prix de composition musicale a,
comme cfhabitude, terminé la séance. Le sujet de celte cantate était le Hetonr de fi.rgiiJr. Disons, en passant,
qu’elle avait été choisie, elle soixante-dix-septième, entre quatre-vingt-cinq pièces de vers envoyées cette année au
concours spécialement ouvert par l’Académie pour la scène lyrique à mettre en musique. L’auteur est M. liotUM. En empruntant à l’immortel roman de Bernardin de Saint- Pierre cet épisode si touchant, il a certainement Offert aux concurrents un des cadrés les pins heureux sur les
quels leur imagination pût s’exercer. Les trois scènes dont
la cantate se compose sont bien enchaînées, et renferment des contrastes propres à mettre en relief le talent du musi
cien. D’abord l’introduction doit faire entendre des «airs lointains de danses de nègres, mariés aux chants des oi


seaux, qui célèbrent la fin du jour. » Ce morceau tout sym


phonique est la partie de son tr vail dans laquelle M. L.
Cohen nous semble avoir le mieux réussi : les motifs y ont de la fraîcheur et sont bien dessinés, l’instrumentation en est colorée et simple tout à la fois, !e développement est
clair et dans d exactes proportions. A la première scène, Paul, assis près du rivage, regarde vers l’endroit où Virgi
nie s’en est allée loin de lui ; son cœur plein de tristesse l’appelle en gémissant des maux que l’absence, fait souffrir.
11 y a de ia distinction dans la mélodie de Bandante, que M. L. Cohen a écrit pour l’air de Paul ; mais l’altegro de cet air manque de cette qualité et ce défaut de distinction n’est racheté ni par l’originalité de la pensée, ni par la nou
veauté du rhylhme, ni par un effet musical quelconque qui puisse remplacer, comme il arrive souvent, l expression vraie d’une situation. L’âme de Paul passe de la douleur à l’espérance et presque à ia joie, lorsque Marguerite vient
apprendre à son lits que Virgoiie arrive à bord du Saint* (,e< an. et lui fait voir la lettre qui annonce cette heureuse nouvelle. Le duo qui remplit cette scène, tout en conte
nant quelques bonnes parties, ne nous semble pas avoir été traité par Al. L. Cohen avec assez de concision ; quoique les sentiments à exprimer là fussent tous dans une nuance douce, le compositeur pouvait, croyons-nous, y apporter plus de variété qu’il ne l’a fait. Tandis que. Paul et Margue
rite se livrent ensemble à la riante pensée du retour de Virginie, le missionnaire des Pamplemousses vient à eux, et, entendant les lointains grondements de la tempête nais
sante, les invite à prier Dieu avec lui. De là un trio vocal fort bien écrit par le jeune compositeur, où l’on remarque, dans la seconde partie, d’excellentes intenlions d’orchestre,
quand les instruments, venant progressivement se joindre aux voix, imitent les effets de l’orage qui s’apprête, devient de plus en plus menaçant, et éclate enfin. Aux éclats du tonnerre se mêle bientôt le bruit du canon ; c’est le canon du Saint-C.éran qui tonne en signe de détinsse, et ce si
gnal fait frissonner le cœur de Paul. Le. compositeur a su ramener ici avec bonheur, ou plutôt avec, talent, à la suite d’un crescendo bien conduit, le triode la prière, accompa
gné d’une orchestration puissante et d’une bonne sonorité.
Ge. passage, ainsi que l’introduction instrumentale que nous avons signalée, a droit à des éloges, et méritait réel
lement les applaudissements qu’il a obtenus. Ces éloges, nous nous plaisons d’autant plus à les accorder à M. L. Cohen, qu’il nous reste encore, à notre grand regret, une critique à lui adresser. Il ne paraît pas avoir du tout senti ie côté pathétique de la situation finale où aboutissent ces différentes scènes. Le poêle cependant l’avait nettement tracée. Du moment que les flots ont rejeté sur la grève un cadavre, lequel n’est autre que celui de Virginie; dès que Marguerite l’a reconnue, et s’est écriée : i >rg nie! tu/as! morte! Paul, déchiré de douleur, ne peut et ne doit plus dire que ces mots : Morte II. . irqinie.V..,. Au lieu de cela, M. L. Cohen, sans doute afin de finir d’une manière qu’il a crue plus musicale, a fait chanter à Paul, sur les paroles que le poêle n’avait mises que dans la bouche de Mar


guerite, un cuutabite qui n’est pas précisément dépourvu d’expression, mais dont l’expression est bien froide relati


vement à ce qu’éprouve en ce moment le malheureux amant de l’infortunee Virginie. —Quoi qu’il en soit de nos remar
ques, la cantate de M. L. Colien atteste, de bonnes études, un talent bien préparé à mûrir sous le ciel de fl laite ; et l’ouvrage de l élève fait assurément honneur au maître, à Ai. Le Borne, dont le nom, comme professeur, a été main
tes fois prononcé depuis bientôt quinze ans dans cesseutices annuelles de l’Institut.
Entre la distribution des couronnes aux divers lauréats et l’exécution de la cantate dont nous venons de rendre compte, M. Raoul-Rochette, secrétaire perpétuel, a lu une intéressante notice sur la vie et les ouvrages de Sponlini, in
terrompue à plusieurs reprises par les applaudissements de l’assemblée entière.
De cette séance de l’Académie des beaux-arts au Théâtre-Lyrique la transition est toute naturelle, puisque c’est principalement en vue des jeunes compositeurs que ce théâtre a été fondé. On y a donné, samedi dernier, la pre
mière représentation de Fi re et Zéphyre, amusante bluetle en un acte, dont les paroles sont de MM. de Leuven et Ch. des Lys, et la musique de M. Eug. Gautier, qui vint lui aussi recevoir, il y a peu d’années, sa couronne sous le dôme de l’Institut. Nous avions vu le titre de celle pièce figurer sur l’affiche du Thâtre-Lyrique à la fin de l’hiver dernier ; mais il n’y avait paru que comme annonce ; et le moment des vacances du théâtre arriva avant que F/ore t
Zéphyre ne tut représenté. Le public n’a rien perdu pour avoir attendu, nous nous empressons de le dire. — Le sujet de la pièce est un peu f histoire des t imx Péchés. AI. et Mme Verbois ne veulent pas consentir au mariage de leur nièce Mariette avec Saturnin. Comment y consentiraientils? Ce Saturnin n’est qu’un artiste, première clarinette au théâtre de Montargis, et M. et M * Verbois 11’aspirent à rien moins qu’à devenir, celle-ci dame de charité, celui-là marguillier. Cependant on a glissé sous leur porte une petite affiche annonçant pour le soir une représentation de Muré et Zéphyre. Ai. le maire leur a fait f honneur de leur offrir des placés dans sa loge. Que de tentations! leurs scrupules n’y tiennent pas. D’ailleurs ces noms de Flore t Z éphure
rappellent à nos deux dévots des souvenirs de jeunesse bien doux et bien enivrants. Les voilà donc parés de leurs plus beaux atours, des atours majestueux comme on en portait au meilleur temps de la cour de Louis XV et du grand Fré
déric ; or faction se passe à l’époque de la transition entre l’habit à la française et ia domination des modes anglaises, si l’on en juge par la longue queue de morue de l’habit de M. Saturnin. Vous imaginez la sensation produite par l’ap
parition de A , et \t“ic Verbois dans la loge de M. le maire.
Soit les rires provoqués par leurs toilettes ébouriffantes et surannées, soit quelque autre cause, toujours est-il que notre couple quitte kl salle après le premier acte du ballet, et rentre chez lui, étouffant de colère, et tout aussi scanda
lisé de la conduite impolie du public que de la manière dont on a massacré le pas de deux de l’acle auquel ils viennent d’assister. Est-ce ainsi qu’on agit envers des gens
comme nous? voilà donc comme on danse aujourd’hui ! Vertuchoux ! Les choses, dans notre jeune temps, n’allaient pas de la sorte. Et nos deux rigoristes d’en venir insensi
blement à s’appeler de noms plus galants que ceux sous lesquels nous les connaissons jusqu’à ce moment : Zélin— de!... Floridor !... Ah! que lu étais séduisante!... Ah! que tu états sémillant !... Et l’émotion que leur causent ces souvenirs passant de leur cœur à leurs jambes, nos deux demi-siècles nous font voir comment le beau Floridor et la tendre Zélinde interprétaient ceite scène de ballet devant le roi de Prusse, au grand théâtre de Berlin, dont les échos retentissaient d applaudissements en leur honneur des heures ! litières. Due seule chose leur manque pour complé
ter l’effet qu’ils produisaient alors : c’est le trait bi illant de clarinette sur lequel ils terminaient cette scène. Qu’a cela ne tienne, se dit toul bas Saturnin, qui, étant venu à un rendez-vous de Mariette, n’a eu le temps que de se réfugier sous la table quand M. et Af” Verbois sont rentres furieux,
el qui par conséquent a été témoin de tout ce que nous venons de voir. Il a sa clarinette dans sa poche ; il sait le trait par cœur, puisqu’il le joue habituellement à son or
chestre. Aussitôt il embouche son instrument, et M. el M” Verbois, que l’enthousiasme possède, continuent leur pas de deux jusqu’à ce qu’ils s aperçoivent, ce qui ne tarde pas à arriver, d où vient ce mélodieux accompagnement.
Après cela il ne peut plus y avoir d’obstacle àl union de Mariette et de Saturnin.
Cette bouffonnerie, très-bien jouée, a fait beaucoup rire ; l’on a fort applaudi la musique écrite avec esprit, parfaite
ment en rapport avec toutes les situations comiques du libretto. Le duo de M. et M” Verbois, qui se termine par te quatuor où la pièce vient se dénouer, dénote à la fois du talent el de l expérience de la scène; de même le quatuor du commencement de la pièce, dans lequel Saturnin expose
ses litres et qualités à M. et M“e Verbois qui refusent de fecou er : tout cela est vif, animé, bien conquis, habile
ment fait. La romance de Mariette et les couplets de Satur-, nin méritent également d être cités Dans la première, où
une mélodie agréable est accompagnée d’une harmonie trèsélégante , le compositeur s’est ingénieusement servi du thème populaire il /> eut beigère, qu’il a m s là pour ri
tournelle, exprimant ainsi par une allusion plaisante l’état dans lequel do t se trouver le pauvre Saturnin qui se pro
mène dans ia rue par une pluie battante en attendant l’heure du rendez-vous. Les couplets de Saturnin, entré tout transi dans Fapparlenreni, el disant lamentablement à Mariette, en lui parlant d’amour : Otéa son. (tour Jeu je me. ré
cita JJe un in h, sont tout à fait gracieux et spirituels. Il y a aussi de jolies choses dans l’ouverture, quoique dans ce morceau il y ait encore un peu de cette manière d’écrire confuse que nous avions reprochée à M. Eug. Gautier à pro
pos de sa partition de nor.uthk. Mais dans tout le reste de sa nouvelle partition le progrès est des plus sensibles : les idées sonl plus clairement exposées, la forme des morceaux est plus nette et plus précisé;,on y sent enfin que M. Eug.
Gautier a su bien prendre les observations que la critique lui avait adressées fan dernier, et qu’il en a profilé ; ce dont nous le félicitons bien sincèrement, en même temps que nous constatons le succès de /tore e- Zép/ y ce. — La pièce est fort bien jouée, avons-nous dit; nous ajoutons qu elle ne le serait pas mieux à l’Opéra-Comique : ce sont, M* » Guichard et Vadé, MM. Ribes et Leroy qui représentent les quatre personnages.
Pendant que l’on s’occupe à Paris des préparatifs delà saison musicale qui, pour ainsi dire, est déjà ouverte, nous recevons par les journaux anglais et par des correspondan
ces particulières, des nouvelles sur la fin de la saison mu
sicale en Angleterre. Chez nos voisins, chaque année, après que les théâtres lyriques de Londres ont fermé leurs portes, viennent les festivals dans les provinces, et le mois de septembre couronne ainsi musicalement les harmonieux plai
sirs des six mois précédents. Parmi les details que nous
trouvons dans le iSurwbdi Mercury du 25 septembre, et !e L ver pool Courrier du 29 du même mois , il en est un que nous nous plaisons à relever, parce qu’il concerne une des artistes que le inonde parisien affectionne le plus, et pour laquelle nous avons toujours personnellement professé la plus sincère admiration. L’opinion exprimée par les deux organes de la presse anglaise que nous venons de citer, sur ie talent de M” P. Viardot, est trop conforme à la nôtre
pour que nous ne l’approuvions pas sans îéserve. La digne, sœur de la Malibrân a chanté, le mois dernier , à Norwieh et à Liverpool, en venant de prendre sa large part de succès au festival de Birmingham. Dans chacune de ces villes le public enthousiaste a battu des mains en écoutant ce talent qui semble toujours grandir, émerveillé de cette puissante intelligence artistique qui semble infiltrée dans le sang des Garcia. L’on ne doit pas s’étonner que le Morÿiirlt Mer
cury résume ainsi l’appréciation qu’il fait du talent dé Aime P. Viardot : « L’une des plus parfaites artistes que la musique ail jamais comptées parmi ses filles...; » ni que le Lin rpool t ouni-.i dise : «A chaque morceau on l’a rappe
lée avec enthousiasme, car chacun était, dans son genre, le triomphe de l’art. » Ces sentiments sont depuis longtemps partagés par tous ceux qui connaissent Af P. Viar
dot, et ils sont nombreux , puisqu’il n’est pas en Europe une seule grande ville q d ne fait applaudie, et qui ne soit toujours prête à l’api lauiir.
Georges Bousquet.
Exposition agricole à Valenciennes.
Le département du Nord, si riche de sa production industrielle, est eu même temps un des lus heureusement doués du côté du sot,
un des plus ardents à rechercher tous les moyens de développer sa richesse agricole. Les expositions publiques, en provoquant l’ému
lation, en rapprochant les fruits du travail obtenu par les méthodes diverses, sont très-propres à favoriser la connaissance des meilleurs