ommation totale (le l Europe, Les pays autrichiens où la culture du tabac est permise en produisent plus (pie l’Allemagne tout entière. »
Paulin.
Courrier de Paris.
Enfin il arrive, il est de retour à Paris, et nul doute qu’il n’y soit le bienvenu. Après tant de bienfaits, après lant de succès, il est impossible que Paris ne s’empresse pas de lui
tresser sa plus belle couronne. Ainsi parlaient, pas plus tard qu’hier, les plus chauds admirateurs de M. Meyerbeer; la
sérénade, l’ovation, l’enthousiasme, tout était prêt pour la cérémonie. L’Opéra avait repris Robert le Diable pour la circonstance, et attendait son sauveur en pleine salle pour l’y glorifier. Fiez-vous donc à la popularité ! c’est en vain qiie les susdits partisans du maestro faisaient sonner et ré
sonner à toutes les oreilles ces syllabes magiques : « Meyerlieer est ici, dans cette loge d’avant-scène ; le voilà, c’est lui, saluez donc, et trois bourras pour le prince de la mu
sique! » En dépit de la provocation, le vrai public est resté muet, comme s’il se souciait médiocrement de ce grand nom. Il y avait à cette représentation un chanteur célèbre que la froideur de cet accueil a tellement mortifié, qu’au lieu de faire entendre une dernière fois les restes de cette belle voix qui tombe, — ainsi qu’on l’avait annoncé, — il
s’est voué sans rémission à un silence éternel. « Ingrat Paris, tu n auras pas mon do ! »
Et ce public, inexplicable en ses caprices, voyez sa maladresse et comme il choisit bien son moment pour tourner le dos à son favori d’autrefois. M. Meyerbeer accourait la main pleine de partitions; le Théâtre-Italien, l’Opéra-Comique,
le Théâtre-Lyrique, chacun avait la sienne, et le Grand- Opéra tenait enfin ( Africaine et te Camp de Silésie. Ail
lant de projets ajournés maintenant et d’espérances peutêtre évanouies. .Achille s’est retiré dans sa tente, et son va
let de chambre en défend l’entrée à tout le monde. Aces propos qui frisent la médisance, la réclame fait ses objections et répond que si le maestro ferme sa porte, c’est uniquement aux importuns qui l’empêchent de travailler.
Au Théâtre-Italien, la réouverture semble imminente. En l’absence de nos célébrités chantantes, le nouveau directeur amène, du fond de l’Italie, une troupe inconnue qui ne peut tarder à se faire connaître. M. Corti, — c’est le nom de cet imprésario courageux, — compte sur la mélomanie pari
sienne pour essuyer les plâtres de sa maison. L’exemple de M. Lumley, qui ressemblait tant à un échec, ne saurait être line leçon pour lui ; il croit encore à la spécialité du public parisien pour faire des célébrités musicales, et pour leur donner une valeur qui trouve son prix ailleurs. Cependant combien de produits indigènes ou non se passent très-bien
de l’estampille parisienne et n’en réussissent que mieux à l’étranger; témoin le partage des bénéfices que vient de faire, avec M ,e Goldsmidt, — ci-devant Jenny Lind, — le bienheureux M. Barnum. L’enfouisseuse et son compère ont recueilli six cent mille dollars (un peu plus de deux mil
lions de francs) dans une seule saison. Au même instant,
un violoniste, M. Ole-Bull, célèbre partout, excepté à Paris qui s’en souvient peu ou prou, se rendait acquéreur de douze mille ares de terre qu’il a distribués à ceux de ses compa
triotes réfugiés dans les territoires de l’Ohio. Aujourd’hui, ce n’est pas à Paris qu’Amphion pourrait gagner de quoi réaliser de pareils prodiges avec sa lyre.
Voici un autre exemple de l’enthousiasme américain pour nos virtuoses européens. Nous empruntons ce récit à un journal de New-York du 28 septembre :
« Le grand événement de la saison lashionable et musicale est arrivé, et Mme Sonlag est acceptée aujourd’hui par le public et les critiques américains pour ce qu’elle a été en Europe, la reine du chant. Grande était l’agitation pendant les derniers jours parmi ceux qui ne s’étaient pas pour
vus de billets pour ce premier concert, et qui voulaient en avoir à tout prix. Non moins sérieux étaient les préparatifs faits par les gens de la fashion qui avaient des billets pour paraître à celle occasion en toilette convenable et digne de l’occasion. Aussitôt que les portes s’ouvrirent, la foule commença à arriver à flots si pressés, que les voitures étaient obligées de défiler sur plusieurs rangs.
« Au dehors, une multitude innombrable et curieuse stationnait dans le voisinage du Ihéàtre pour assister à ce dé
ploiement inusité d’élégance, de richesse et de beauté, qui ressemblait plus au lever d’une cour monarchique qu’elle ne s’accordait avec les idées de modestie républicaine. On aurait dit qu’en cette occasion, il avait été convenu d’a­
vance, entre tous les élégants de notre grande ville, qu’on renonçait à toute simplicité de toilette pour faire honneur à la royale artiste, qui allait paraître pour la première fois devant eux. L’intérieur de la salle présentait un coup d’œil magnifique ; partout où les regards se portaient, ils rencontraient des groupes de jolies femmes habillées avec la dernière élégance et souvent couvertes de diamants.
« Le concert a commencé par l’ouverture du Freyschuts, jouée par un orchestre de soixanle-dix instruments, que conduisait M. Eckert, et qui fut vivement applaudie. Ensuite est venu l’air : Tu redrai, du Pirate, chanté par AI. Pozzolini, qui a été lui-même très-bien reçu ; mais c’est seulement lorsque AI Sonlag a paru que l enthousiasme, con
tenu jusque-là, a éclaté dans toute sa vivacité. Elle était conduite par Al. Eckert, cl, à sa vue, toutes les voix, toutes les mains, même celles des dames, ont éclaté en transports et en applaudissements pour témoigner à la noble artiste la sympathie avec laquelle elle était accueillie, et comme ar
tiste , et comme femme. Les applaudissements ont duré quelques minutes pendant que At“ Sontag s’inclinait de tous côtés pour remercier le public de cette flatteuse récep
tion; à la fin ils se sont calmés, et la comtesse de Rossi a semblé se recueillir avant de chanter. Elle était magnifique
ment habillée d’une robe de satin blanc broché, couverte de dentelles blanches mêlées de nœuds amarantes. Pour satisfaire la curiosité de nos lectrices, nous leur appren
drons que cette belle robe a été faite à New-York, et qu’elle n’a pas coûté moins de 1,500 dollars (7,950 fr.). M Son
tag portait au cou une rivière de diamants d’un très-grand prix, sur la poitrine un diamant d’une extraordinaire beauté, aux bras et aux poignets des bracelets d’or du tra
vail le plus exquis. Elle a d’abord chanté l’air de la Sonnambn/a, Corne per me. serene, qui a été suivi de plusieurs salves d’applaudissements. Elle a chanté ensuite les varia
tions de Rode, l’air de la Linda di Chamouni : O luce di quesl anima ; un air suisse arrangé, pour elle par Eckert, et la célèbre ballade anglaise : Home, swest home.
« Il est impossible de rendre l’accueil que notre public a fait à cette noble artiste. C’est le plus grand succès musical que nous ayons jamais eu à enregistrer, et on ne sau
rait douter que Mm* Sonlag ne voie s’ouvrir devant elle dans noire pays une carrière de triomphes qui surpasseront Ions ceux dont aucun artiste ait jamais été l’objet chez nous.
Elle n’avait eu recours, pour donner à son début un éclat factice, ni à ces ridicules réclames, ni à ces comédies que d’autres avaient exploitées avant elle; elle est venue devant le grand public américain, se confiant seulement dans son merveilleux talent et dans le goût qu’elle nous supposait pour l’apprécier. Elle a sagement et noblement agi. L’en


thousiasme n’est encore qu’à son début, mais il se dévelop


pera et grandira rapidement à mesure qu’on l’entendra, tandis que dans le. cas de Al Jenny Lind, même pour arri
ver à un résultat moindre, il a fallu toute l’agitation factice qu’a su produire le charlatanisme de son directeur. »
Aux Etats-Unis, — puisque nous y sommes,-—deux événements surexcitent en ce moment la curiosité : c’est la
convention de Syracuse et les faits et gestes du général Tom-Pouce. Get illustre avorton, auquel son infirmité a procuré des milliers de dollars, parcourt ses vastes domai
nes en grand uniforme, et montre gratis aux populations ravies ces grâces lilliputiennes dont les Parisiens ont payé cher la piètre exhibition. Quant a la cannent*ai de Syra
cuse, c’est 1’enseigne assez pompeuse d’un club de femmes. Vers !8/i8, dans ses jours de terribles folies, Paris avait joui du même spectacle que nos Syracusains d’Amérique, et cette fameuse convention ressemble aux conventicules du passage Joulïroy, comme se ressemblent deux petits scan
dales. Ici et là-bas, la population étant la même, c’est-à- dire un composé de bas-bleus, liseuses ou faiseuses de ro
mans , on se propose encore et toujours le même but,
exprimé en ces termes formels : la prééminence de la femme dans l’association conjugale, et son égalité proclamée pour tout le reste. Ces dames réclament pour leurs pareilles de tous les pays le droit de monter la garde, d’exercer la mé
decine et autres professions analogues, d’être ministres du
culle ou magistrales, et même d’aspirer à la magistrature suprême, celle de la présidence, de l’Union américaine. Ace congrès de jeunes et jolies miss et mistress on voit accourir la foule des tyrans de. l’autre sexe, fort empressés de don
ner leur bénédiction à ces efforts d’éloquence qui partout ailleurs avorteraient sans doute dans le ridicule. Lorsqu’en
18Y8, l’autorité fit fermer le club du passage Jouffroy, la discussion avait déjà cessé, non pas faute d’orateurs, mais à défaut d’une présidente, aucune des assistantes n’ayant consenti à siéger au fauteuil comme doyenne de la compa
gnie. A Syracuse, au contraire, il s’est trouvé vingt vieillardes de bonne volonté pour réclamer cet honneur, dont pas une Parisienne n’avait voulu, et, jusqu’à présent, tel est le résultat le plus curieux de celte curieuse session.
Quant à nos nouveautés de l mira, mitron , on n’en connaît plus qu’une : les voyages. Ceux de la politique ne nous regardent pas*, et il faut les laisser à l’histoire ; mais on peut vous renseigner sur quelques autres. Ainsi, Al. de Lamar
tine voyage en Orient... dans le feuilleton du journal te Pays. Al. Thiers, de retour de l’étranger, en rapporte les derniers renseignements nécessaires pour compléter sa magnifique. Histoire du Consulat, et de. l Empire. AI. Ho
race Vernet, arrivé hier d’Alger, où il n’a fait que déposer sa carte, y retournera demain. En attendant, l’on nous mande ce qui suit de ce pays africain :
Alger possède un théâtre à peu près français, dont les représentations sont fort suivies, grâce à AT1 Nathalie qui
les donne. Celle aclrice, qui s’est montrée aux Algériens dans les grands emplois de la comédie, a obtenu encore plus de succès dans un vaudeville intitulé les Lions du Sahel. Elle y a joué un rôle de vivandière devant un parterre de sous-officiers. On lui a redemandé le couplet suivant :
Très-habile en métamorphose, La France vit son demi-Dieu
Simple consul; c était trop peu: Bientôt elle en fit autre chose.
Oui, c’est lui,
C est le même, il a rajeuni.
L’auleur de cette pièce de circonstance, pleine des meilleurs sentiments, comme vous voyez, est M. Victor Bohain, an
cien rédacteur du Figaro, et ex-préfet du gouvernement de Juillet.
A propos de circonstance, le successeur de M. Cannai vient d’adresser une lettre à un journal quotidien, à l’effet de l’informer qu’il rfa pas cessé d’embaumer les morts.
Du reste, si vous aimez les historiettes sans conséquence, c’est leur âge d’or, et on peut en mettre partout. On conte
donc qu’un Monsieur arrivé l’autre jour à Paris par le chemin de fer du Nord s’avisa, seulement au débarcadère, qu’il avait oublié quelque part son parapluie et sa valise, contenant une somme de 120,000 fr. La distraction était réelle, quoique invraisemblable, et notre voyageur allait peut-être payer bien cher ce moment d’oubli, lorsque la somme lui fut rap
portée intacte par un pauvre, homme auquel il remit 12 fr., une récompense assez peu honnête pour une action qui l’est extrêmement. Le surlendemain c’était le tour de AI la
comtesse de *** ; sa cassette bourrée d’or et de diamants, qui est-ce qui l’a trouvée? c’est ce, que tout le inonde ignore, puisque personne ne l’a rapportée. La probité qui l’a ra
massée connaissait peut-être l’historiette susdite, et elle aura cban -elé en songeant à la récompense des 12 fr. C’est avec raison que la loi punit le détenteur d’un objet perdu ; voulez-vous cependant que le trésor se. retrouve toujours? assurez une prime légère au pauvre diable que le hasard en a nanti, et que la vertu puisse compter sur sa récompense, c’est peut-être encorde plus sûr moyen de la propager.
A ce sujet, la vertu des classes pauvres, qui fut toujours un peu ce que la fonl les classes riches, j’ai sous les yeux
un petit livre écrit avec infiniment de cœur et de talent par AT la comtesse de Bassanville. De ces Conseils aux enfants du peuple, il me semble que beaucoup de grandes personnes et de gens du monde pourraient aussi faire leur profit. Cominênt la paresse conduit au vice, ce que c’est que la charité bien faite, et puis le bonheur du pauvre et le malheur du riche, c’esl ce que l’auteur démontre à merveillr dans trois ou quatre récits d’une moralité touchante et d’un intérêt consolant. Il est impossible que l’ouvrage de Al ” de Bassanville ne parvienne pas à son adresse, et s’il y a fait un peu de bien, ainsique nous n’en saurions douter,
l’Académie se souviendra des Conseils aux enfants du peuple lors de la distribution des prix Montyon.
Patience, nous allons revenir à nos moutons, c’est-à-dire aux futilités hebdomadaires; mais auparavant voici un livre utile qui, au moment de la rentrée des classes, se recommande à la sollicitude des familles. Combien de mères ten
dres hésitent encore pour l’éducation de. leur fille chérie entre, le pensionnat et la maison paternelle, et dont cet excellent ouvrage va trancher les incertitudes. Il leur man
quait et 11 manquait aussi aux institutrices de, profession ùu cours d’études gradué, qui embrassât, dans l’unité (1 un enseignement progressif, l’ensemble des connaissances in
dispensables à l’instruction des jeunes personnes ; eh bien!
ce livre existe maintenant : ce sont les Cahiers d’une élève de Saint-Denis. L’enseignement de cette maison célèbre s’y trouve réparti en six années, chaque année renfermant une période complète, ce qu’on appelle une classe, de sorte
qu’au moyen de ces douze cahiers, la mère ou l’institutrice a l’éducation complète de l’enfant sous la main. Un mot résumera les éloges que nous semble mériter l’ouvrage : ii est indispensable aux mères, aux institutrices et surtout aux jeunes personnes; et certainement M,,,c Campan ellemême, à qui Napoléon demanda si souvent ces mêmes ca
hiers pour les rendre classiques dans l’empire, n’eût pas mieux réussi dans cet important travail que M. Baude et ses collaboratrices.
On sait comment les auteurs anciens viennent d’échapper à la vindicte de certaines feuilles soi-disant religieuses, qui s’efforçaient de les assassiner avec un fer sacré. Les
amis de l’abbé Gaume ayant abandonné la partie, qui n’était plus tenable, leurs adversaires ont rengainé, et le combat a fini faute de combattants. Alais si Sophocle, Virgile, Horace et Cicéron n’ont plus d’ennemis déclarés, il semblerait que la supériorité de leur génie, ou tout au moins celle de leur langue, n’a pas trouvé grâce aux yeux de certains savants, témoin ce paragraphe (voir le dernier numéro de VIllus
tration), où, à propos d’une exposition agricole, Al. Dumas le chimiste glorifie l’étude des mathématiques usuelles aux
dépens de la vieille culture littéraire. « Car enfin, s’écriet-il avec enthousiasme, c’est à la mécanique, à la physique et à la chimie, ces glorieux instruments de la civilisation moderne, que nous devons l’éthérisation, le daguerréotype, la bougie stéarique et le sucre de betterave. » Aroilà des conquêtes glorieuses, sans compter les biberons Darbo, les dentiers monoplastiques, les chaussures en caoutchouc, et tous ces robs, pâtes, élixirs, mélanges et teintures, ces au
tres grandes découvertes de la chimie, comme disent les annonces. Ali ! pauvres lumières de l’antiquité, pauvre éloquence. des plus éloquents, pauvre philosophie des plus sa
ges, et, pour tout dire, langues impuissantes, qui n’avez rien su exprimer ni rien apprendre à la civilisation chimi
que des modernes, combien M. Dumas a raison contre vous, et qu’on a bien fait de réduire l étude de tant d’inutilités
dans une juste mesure, pour parler comme ce savant homme qui vous a condamnées, peut-être sans vous entendre.
Tant pis pour la transition, nous voici au Scapin du Vaudeville. Le petit Scapin est ici la cheville ouvrière d’une in
trigue qui a servi à bien des arlequinades. Amoureux de Colombine, il dispute la main de la belle au beau Leandre,
et procure toutes sortes d’avanies à une vieille tante de la famille, des Pimbêche et des Escarbagnas. Si tout ce mondelà ne marivaudait pas un peu, et même beaucoup, on pour
rait se croire aux Funambules. La pièce est exiguë et assez gentille. D’ailleurs ce nouveau Scapin, c’est Mlle Déjazet, qui a prêté à ce vieux rôle tout ce qu’elle pouvait lui donner de jeunesse, de grâce sémillante et d’entrain.
Aux Variétés, reprise du Mari delà. Dame de cœur, en attendant Al. Frederick Lemaître dansTaconnet. Au Gymnase, reprise du Bourgmestre de Saardam, jusqu’à la rentrée
de Al. Dressant. An lraudeviile enfin, reprise delà Dame aux camélias, en attendant l’inconnu. On doit à ces théâtres une innovation récente : ils ont invenlé l’affiche supplé


mentaire, qui promet chaque soir un spectacle extraordi


naire....... par sa longueur. Le directeur des A’ariétés a mieux fait encore : il a supprimé les entr’actes, qu’il rem
place par des Hongrois et leur musique. Dans cette espèce de course à la recette, il n’y a personne de distancé, et chacun des concurrents arrive au but, puisque toutes les salles sont pleines.
Voici une nouvelle du théâtre-Français : son comité vient de recevoir, à l’unanimité, une Médée, dont Mlle Racheta accepté le principal rôle; l’auteur est Al. Ernest Legouvé.
Et cependant, sur çetle semaine couleur de rose, il faut,