Homère, il est vrai, cherche peu les idées singulières et extraordinaires : il est très-naturel, très-vrai; mais n’abuset-on pas des mots, en faisant de ces deux termes les syno
nymes de simplicité et de naïveté? La nature n’est pas toujours simple, ni la vérité toujours naïve. Personne ne niera, d’un autre côté, que dans ses descriptions et dans ses comparaisons, l’auteur de V Iliade et de Y Odyssée élague un bon nombre de détails, et ne met en évidence que les traits caractéristiques, les circonstances qui résument le mieux tout l’ensemble. Ce n’est pas déjà un procédé si simple et si naïf que M. Ponsard veut bien le dire. A ce compte, 1
Fontaine lui aussi serait naïf, lui, fils légitime de Marot et de Rabelais. Ajoutons encore une remarque importante sur le style, sur la forme de ces admirables poèmes; 1 idée s’y déroule avec ampleur, quelquefois même avec prolixité, mais toujours sans recherche, et, selon un terme heureux du traducteur, c’est un bavardage poétique plus rempli de charmes que la perfection même de l’art. Mais l’expression a sa richesse, qui embellit cette simplicité du fond : la mé
taphore, la ligure, rarement admises dans les phrases, se retrouvent condensées dans le mot, simple ou composé, qui fait image. Quand le poète suit la narration ou le fil du discours, le mot pittoresque vient animer à chaque pas ce qui semblerait trop nu : quand il compose un tableau ou une description, ce même terme ajoute une nuance, une couleur, et rend l’image plus ressemblante. C’est dans sa lexicologie, bornée pour le nombre des termes, infinie pour les acceptions et les modifications figurées, qu’IIomère montre le mieux l’immense et opulente variété de sa pa
lette poétique. Là aussi est l’écueil pour l imitateur qui se trouve entre le double péril de dépouiller son modèle ou de le farder : cet écueil, évité souvent par André Chénier,
qui pèche quelquefois par l’excès ou par le mauvais choix de ses richesses, a été funeste à son rival, à M. Ponsard, qui, par une sainte aversion de tout ornement étranger, se contente de donner un dessin au trait là où le peintre a fait une toile achevée.
Pourtant le poème sur Homère est un bon, un excellent travail d’après l’antique. Correct jusqu’à l’austérité, malgré quelques taches, et soigneusement étudié dans tout le cours de l’ouvrage, le vers a quelque chose de fort et de simple qui contraste avec les ciselures et les facettes dont sont défigurées bien des traductions perfides. Le récit ne manque pas de grandeur; les discours se ressentent des déve
loppements et de l’ampleur du modèle. Ici se présente sous la plume le mot de pastiche, contre lequel M. Ponsard proteste de toutes ses forces. Peut-être il considérerait comme une critique sanglante la qualification de pastiche d’Homère, attribuée à son poème ; et, pourtant, que signifie ce terme maudit? Le pastiche , c’est l’imitation, non des pensées, mais du procédé d’un auteur : M. Ponsard n’a-t- il p;s imité le procédé d’Homère, sa manière de draper la narration, d’arrondir la période, d’arrêter les contours de la comparaison, de façon à en faire un tableau complet et détaché ? Ne lui a-t-il pas emprunté le ton sentencieux, les invocations à l’Olympe dont les habitants sont sans
cesse mêlés aux choses du monde, et jusqu’au épithètes inséparables de certains mots, aux répétitions , qui, dans l’origine, marquaient les pauses et les reprises du chan
teur? C’est là le procédé, sans doute. Que M. Ponsard en prenne son parti; il a fait un pastiche, un admirable pasti
che d’Homère, et a laissé derrière lui le premier livre des Martyrs, qui sont signés néanmoins de Chateaubriand.


Mieux vaut un pastiche si parfait qu’une imitation, qu’une traduction infidèle.


L’épisode d Ulysse et de Nausicaa, qui a servi de prétexte au poème dont il s’agit, est un des plus gracieux de l’Odyssée. De tous temps on s’est élonné de trouver une pareille fraî
cheur sous le pinceau qui peignit les batailles de VIliade ; et des sceptiques en matière d’exégèse homérique ont même mis en doute l’identité du chantre d’Achille et du chantre des Phéaciens. Cet épisode rappelle encore le souvenir d’une tragédie perdue de Sophocle, dans laquelle, contre son habi
tude, l’auteur représentait sur le théâtre le personnage de Nausicaa jouant à la paume. Je m’étonne que M. Ponsard, dont le génie a quelque chose de mâle, et même d’un peu sec,
ait choisi ce chant, qui aurait mieux convenu au talent d’un autre André Chénier. Il se sera sans doute altendu à retrou
ver l’austère simplicité qui lui réussit jadis si bien, pour mettre sous nos yeux le foyer d’une matrone romaine, de Lucrèce ; mais une pastorale grecque, même des temps hé
roïques, ressemble peu à ces viriles peintures des temps héroïques de Rome. Comme il eût dû s’y attendre, malgré bien du talent et bien des efforts, le traducteur a manqué de la mollesse gracieuse et de la fraîcheur de tons nécessaires pour celte, antique idylle : il en a exagéré parfois la naï
veté jusqu’à la crudité dans les images et les expressions.
Cependant le texte est rendu en général avec fidélité, sinon toujours avec élégance ; témoin ces quatre vers, qu’on cite à regret :
Il n est rien, en effet, de plus heureux an monde Qu’un bon ménage où règne une amitié profonde; C est un chagrin cuisant pour tous les envieux. Et pour les vrais amis un spectacle joyeux.
Ce n’est plus là de la simplicité ; le terme propre serait beaucoup trop sévère pour être prononcé ici.
Je termine en relevant une malheureuse inconvenance que le traducteur prête à Nausicaa. Il lui fait dire :
Je trouverais mauvais qu’une fille, peu sage, Vécût avec un homme avant le mariage.
Perrault, avant M. Ponsard, avait attribué cette grossièreté à Homère, et l’en blâmait vivement. Boileau, dans sa réponse, rétablit le sens vrai du texle, que le critique avait mal compris, et lui renvoya l’épigramme Le grec porte que Nausicaa ne veut pas entrer dans la ville en compagnie de son nouvel hôte, / arc.e quiU ne convient- pas qu une jeune fille, avant son mariage, se montre avec des hommes, se
mêle aux hommes ; c’est le mot à mot de l’expression grecque (andrasi misghitai). H y a loin en effet du terme vivre avec un homme, à celui de paraître, de se mêler avec des hommes.
Malgré ces critiques, le nouvel ouvrage de M. Ponsard est un progrès sur flysse d’abord, et aussi une promesse peut-être plus solide que Lucrèce. L’auteur avoue, avec quelque aigreur, il est vrai, son peu d’invention dramati
que. Le poème d’Homère nous montre, en lui un homme qui a le sentiment vif des grandes beautés antiques, et qui les exprime avec beaucoup de vérité, quoique encore incom
plètement. S’il m’était permis de lui donner un conseil, je Rengagerais à moins ambitionner les triomphes douteux de la scène, où peut-être Lucrèce n’aura pas de sœur, et à se livrer au travail, glorieux aussi, de la traduction poétique. C’est un moyen assuré pour lui de conquérir dans les let
tres une place des plus honorables, et une supériorité inconteslable sur tous ses devanciers, sans en excepter Delille, le roi des traducteurs.
H. Mille Noe.
hippiques par année, c’est bien peu pour une jopulation toujours affamée de voir courir des chevaux. Il est vrai que le Cirque des Champs-Elysées, où l’on a sauté tout l’été, pouvait passer pour un dédommagement ; mais l’hiver venu,
plus de Cirque et plus d’Hippodrome, c’était une véritable privation. Ainsi l’a compris M. Dejean, celte grande illus—- tration olympique, et il a construit un théâtre, que dis je, théâtre ? un vrai colysée, qui, en dépit de la neige et des frimas, s’ouvrira à six mille spectateurs. Nous voici donc en pleine antiquité, et la vieille Rome impériale va renaître décidément à Paris, où elle sera visible tous les jours au boulevard du Temple, dans toute la pompe et la majesté de ses jeux.
A l’Opéra, le bruit qui se fait autour de la reprise de Moïse a remis sur ses pattes un vieux canard touchant Rossini ; il quitte Bologne à la dérobée, il a tourné les Alpes comme Annibal, hier il entrait à Lyon incognito, et demain il arrivera à Paris en catimini; et, de même qu’il y sera venu pour Moïse, il y restera pour surveiller les répétitions d’une (liovanna u Arco de sa composition. En même temps que Rossini, on fait voyager M. Thiers un peu partout. Certains nouvellistes attribuent gratuitement à l’illustre écri
vain un don d’ubiquité qu’il n’a pas, et jamais homme ne fut plus résolument écartelé aux quatre coins de l’Europe dans le même paragraphe. Le fait est que M. Thiers, absent de Paris pendant quelques jours, y est rentré pour se. li
vrer à ces travaux historiques qui sont désormais sa préoccupation unique.
11 est entendu qu’aujourd’hui vous voudrez bien prendre nos nouvelles pour ce qu’elles sont, et nos vignettes comme elles vous arrivent; l’essentiel à savoir touchant la pre
mière, c’est qu’elle est le portrait d’un brave — homme à ce qu’on pourrait croire, femme à ce qu’on assure, — et,
clans tous les cas, décoré pour sa vaillance à la bataille d’Eylau, où Mm0 Breton-Double (c’est son nom) figura comme maréchal des logis de hussards, il n’est pas moins avéré qu’à Angoulême ce vénérable débris de nos armées avait été admis à défiler avec beaucoup d’autres devant le Prince- Président, et les récits de 1 officiel n’en ont rien dit. Cette lacune de l’histoire moderne, /’Illustration la répare ici de. son mieux. La vignette n“ 2, c’est le bal offert au Prince pâl
ies habitants de la Rochelle, agréable détail que chacun aura pu lire un peu partout, et que vous allez retrouver à sa vraie place dans le présent numéro. (Voir, plus loin, le récit de notre historien.)
Samedi dernier, au Théâtre-Français, M11” Rachel a joué dans Andromaque. et la représentation aurait passé ina
perçue sans un épisode que la grande tragédienne y a joint; et qui n’était pas sur l’affiche. Le spectacle était annoncé pour sept heures, et à huit heures Hermione n’était pas arrivée. L’inquiétude galopa bientôt les spectateurs, qui se re
présentaient déjà leur idole sous la forme d’une Hermione tombée en syncope. Comment eussent-ils pu croire à un manque d’égards de la part de celle qu’ils en ont comblée? Cependant l’incartade était réelle, à ce point que l’envoyé de la Comédie à la recherche de la délinquante lui ayant dit : «Mais, mademoiselle, le public attend! » n’en aurait obtenu que cette superbe réponse : «Eh bien, que le public attende : vous voyez bien que je suis occupée. » En effet, M“e Rachel avait voulu présider jusqu’à la fin à l’illumina
tion de son hôtel de la rue Trudon, opération assurément patriotique, mais dont l’idée lui serait, à ce qu’il semble,
venue bien tard. A ce sujet, on conte qu’un sien ami, la trouvant au feu de ses lampions, se serait écrié : « Tiens, vous jouez donc la comédie ce soir?» Quoi, dirons-nous à notre tour, une si belle illumination, et personne n’en au
rait parlé, quel dommage! Ah oui! que le public attende, Mlle Rachel avait raison.
C’est dans cette même soirée aux aventures qu’un poète animé des meilleurs sentiments est venu débiter aux spec


tateurs une pièce de vers en l’honneur du Prince-Président ;


malheureusement le public a mal saisi la pensée, qui était pourtant une pensée innocente, et la lecture s’est terminée chez le commissaire de police.
On commence à parler beaucoup de l’Odéon, de ses œuvrps présentes et de ses pompes futures. L’Odéon donne d’agréables nouveautés, par exemple a Tante Ursule. Il annonce Richelieu, c’est un drame ; il promet la Grandeur et decad nce de M. Prudh-nmme, c’est-à-dire une comédie d’Henri Monnier jouée par l’auteur. N’est-ce point encore à l’Odéon qu’ont lieu en ce moment les débuts très-remarqua


bles et trës-remarqüés de M“* Delmary, dont la réputation


est déjà faite sous un autre nom et dans un art different? C’est qu’avant de devenir comédienne à l’école de M. Samson, Mli8 Delmary était sorlie pianisle de l’école deM. Thalberg, et une pianis e si distinguée, qu’on s’accorde à dire que l’élève a fait à son maîlre autant d honneur qu’elle en avait reçu. Dans la Sy riu de Marivaux, la débutante a montré sa distinction naturelle, la voix est douce, 1 dic
tion harmonieuse, le geste convenable. C’est bien là la phy
La Montansier n’y va pas de main morte, quatre nouveautés à la fois, dont deux reprises, ce qui s’appelle vider son sac à malices ; d’abord, les Dragons de ta Rein-, qui ne sont pas précisément des dragons de vertu. Il s’agissait pour ces braves du régiment des accroche-cœurs d’endoc
triner un petit séminariste qui n’entend rien à l’amour, et ils y ont perdu leurs peines ; mais là où le régiment tout entier échouerait, une femme réussit : telle est la moralité de cette malice, dont les détails sont agréables quand ils ne semblent pas un peu trop usés. Dans cette pièce travestie ou à travestissement, redébutait une actrice très-éveillée et très-pétulante, et qui un jour ou l’autre fera un dragon ac
compli. Ensuite gardons-nous de raconter Kdgard et sa bonne, en leurs aventures au moins croustilleuses. Quand Ravel se trouve dans une situation difficile, lorsqu’il a en
fourché un rôle qui lui va, et qu’il a MM. Labiche et Michel pour lui souffler ses pataquès, Ravel devient aussitôt le personnage le plus réjouissant du monde.
Courrier de Paris.
En dépit des nuits qui s’allongent, les matinées radieuses semblent se perpétuer, et le brumeux octobre se donne des airs printaniers qu’on n’attendait plus. A bout de récréa
tions champêtres, les beaux et leurs belles, comptant bien sur l’invasion de l’hiver àParis, accouraient pour lui ména
ger une rentrée triomphante; déjà le salon ^illuminait à son intention, et le bal se disposait à lui jeter tous ses bouquets ; mais les temps ne sont pas venus, et nos impa
tients en seront pour leurs préparatifs. Le règne de la polka n’arrive jamais qu’en décembre : c’est à cette époque seulement qu’on la dansera. Au surplus, ce vilain beau temps qui vous envoie promener un peu hors de saison,
incorrigibles mondains que vous êtes, bénissez-le, car il vous a procuré un spectacle inouï, qu’on n’avait jamais vu et qu’on reverra encore. Non jamais réception plus impé
riale n’avait eu lieu dans ces murs prétendus républicains.
On constate ici l’éclat et la magnificence de l’accueil, sans ajouter aucune broderie à un texte qui nous entraînerait trop loin. Encore une fois, ces grands spectacles appartiennent au domaine de l’histoire, et feraient une étrange figure au milieu de nos historiettes.
F.cce iterum... le Théâtre-Italien à l’ordre du jour. Sa réouverture est maintenant certaine, et l’on cite, au premier rang des célébrités de la nouvelle troupe, M1 8 Medori, qu’on a fait venir tout exprès de Moscou pour être cantatrice; puis Mm* Frezzolini, une transfuge du théâtre San-Carlo, et M. Lorini, qui vient on ne sait trop d’où. Si les chanteurs semblent nouveaux, et peut-être un peu trop nouveaux, aux oreilles d’un auditoire qui, pour toutes sortes de bonnes raisons, tient à ses vieilles connaissances, en revanche le ré
pertoire sera l’ancien répertoire, et il s’agirait, avant tout, de le rajeunir ; c’est pourquoi, en habile imprésario qu’il est, M. Corti se serait adressé, dit-on, à Mme Viardot, et l’é­
minente cantatrice aurait accepté ses propositions. Si la nouvelle se confirme, ainsi que nous l’espérons bien, M. Corti aurait fait un coup de maître, et, dès ce moment, il aurait retrouvé la clef des recettes sifatalementperdue par ses prédécesseurs. Insister sur les plus récents triomphes de Mmc Viardot, le panégyrique serait au moins inutile devant le public parisien, qui, à ce sujet, n’a plus rien à apprendre, et qui n’a rien oublié. Songeons seulement à hono
rer comme il le mérite cet incomparable talent, qui, au lieu de s’en aller battre monnaie très-facilement à l’é­
tranger, s’est fait du désintéressement une distinction de plus. Tout bien considéré, les circonstances semblent fa
vorables à la renaissancedu Théâtre-Italien. Il en a pour garant cetle inconstance même de notre public, lequel, sem
blable à Joconde, aime un peu au hasard et à la ronde, et se renflamme pour l’idole qu’il avait démolie la veille ; et puis n’existe-t-il pas un certain monde officiel pour lequel une saison des Italiens sera du fruit nouveau? Chaque régime qui s’inaugure cherche toujours là son certificat de vie, en y faisant acte public d’élégance et de bon ton.
Vous verrez que le sport, cet autre plaisir des gens comme il faut, va relever aussi sa bannière : n’a-t-il .pas tenu ses grandes assises, dimanche dernier, en plein Champ de Mars, sous les yeux d’une société d’élite? Indépendamment de son intérêt spécial, la cérémonie en avait un autre, s’il est vrai qu’au Champ de Mars, mieux que partout ailleurs, se renoue la chaîne des relations mondaines, brisée par le sauve-qui-peut de la belle saison. Le sport ne sert pas seulement à l’amélioration des chevaux, c’est sous ses aus
pices qu’ont fleuri de tout temps ces amitiés passagères que l’hiver entretient au moyen de ces petits cadeaux que vous
savez : bals, concerts, soirées et le reste. Qui ne sait aussi que les représentations équestres ont leurs entr’actes, qui ne sont pas perdus pour le plaisir, et que la galanterie utilise à sa manière. On se. visite de monture à portière : que de bouquets plus ou moins mystérieux envoyés du bout des lèvres sur le bout des doigts, sans parler de ces heu
reux ridders qui usent et abusent des privilèges du turf pour mener l’amour à cheval et cravache en main. Quand ies cœurs dialoguent avec tant d’éloquence, on comprend que les paris sont un peu négligés. On cile cependant un gentleman pi ne de deux cent mille francs par un adversaire d’autant plus aventureux qu’il n’a pas le sou. « Mon
sieur, lui aurait dit cette victime, peut-être volontaire, j’ai l’honneur de vous demander la main de Mlle votre fille, puisqu’elle a une dot. » — Il y avait quatre courses, et c’est le même jockey, — il s’appelle Spreoly, — qui a remporté tous les prix, au bruit du tonnerre des applaudissements.
Le seul inconvénient de ces distractions fringantes, qui n’en sont pas moins des fondations utiles, c’est qu’on les a réduites à leur plus simple expression : deux solennités