partie clans un quatuor d’Haydn, de Mozart ou de Beethoven, mais encore ces Satisfactions d’amour-propre si chères aux maîtres de maison qui voient autour d’eux se former un cercle composé des esprits les plus distingués, satisfactions d’autant plus complètes qu’on les a moins recherchées. AL de Trémont, en se retirant de la vie publique, avait organisé chez lui un quatuor pour sa récréation personnelle, dans lequel il jouait ordinairement la partie d’alto. Ces séances eurent lieu d’abord et devaient toujours être à huis clos.
Mais un auditeur ami fut admis une fois; une autre fois il en vint deux; bientôt M. de Trémont vit son domicile en
vahi par une foule d’amateurs, animés du même goût que lui pour la belle et bonne musique, désireux d’y nrendre leur part de jouissance, au moins comme auditeurs. Bref, pen
dant vingt-cinq ans, l’appartement de M. de Trémont, assez semblable, quant aux dimensions, à la maison de Socrate,
fut régulièrement plein, tous tes quinze jours, plus qu’il ne pouvait l’être ; et il n’est pas une sommité musicale sérieuse,
venue à Paris durant ce temps-là, qui n’ait été tout d’abord l’hôte de ce bienveillant amphitryon. Par reconnaissance des moments de bonheur que la musique lui a fait passer en sa vie, M. de Trémont a voulu qu’une partie de sa fortune devint, après sa mort, le patrimoine des artistes musiciens pauvres ou infirmes; et l’Association des artistes musiciens, comme témoignage de gratitude de ce legs, a fait célébrer un service funèbre avec tonte la solennité musicale possible. Les autres associations d’artistes ou de gens de lettres, également légataires, s’étaient.,jointes à cette impo
sante et pieuse démonstration. Tel était donc le but de cette solennité, à laquelle s’était rendue une foule nombreuse: les élégantes et vastes nefs de Saint-Eustaclig étaient encombrées, et le recueillement de tous les assistants mollirait bien qu’ils n’avaient pas êlé attirés là par un simple mo
tif de curiosilé, — La messe de Requiem, exécutée en cette occasion, est celle que VI. Berlioz composa officiellement pour le service, funèbre du général Damrémont, qui fut cé
lébré aux Invalides, le 5 décembre 1837. Six cents exécu
tants environ lui servaient d interprètes vendredi dernier.
Nous n’avons pas à entrer aujourd’hui dans l’appréciation de cette œuvre, diversement jugée depuis son apparition, ainsi que l’ont été toutes les compositions du chef de l’é­
cole musicale romantique, le Victor Hugo ou le Delacroix de la musique; mais, de quelque façon qu’on l’envisage, tou
jours y trouvera-t-on des pages dans lesquelles on devra, bon gré mal gré, reconnaître une force de conception vrai
ment supérieure. Par exemple, il nous paraît impossible de n’être pas profondément remué en écoutant la manière ter
rible dont AL Berlioz a musicalement traduit ce verset de
la prose des morts : Tuba mirum spargens sonvm per sef /cra reyiouum, coqet amnes ante thronum. Ces quatre différents orchestres de trompettes et de timbales , dont les sons semblent jaillir des quatre points cardinaux pour réveiller les morts au fond de leurs froids et silencieux sé
pulcres, ont véritablement quelque chose, de cette redouta
ble fanfare qui doit retentir au jour du dernier jugement. A force de poésie et d’art, M. Berlioz semble avoir eu l’in
tuition de cet effrayant et majestueux tableau par lequel commencera le dernier acte du grand drame humain. Pour nous, le Tuba mirum de M. Berlioz, nous ne crai
gnons pas de le dire, vaut à lui seul toute la fresque de Michel-Angè, si admirable que soit ce chef-d’œuvre de la chapelle Sixline. Quant au Lacrymosa, le dernier ver
set de la prose des morts, nous ne pourrons jamais oublier l’immense effet que nous avons vu produire au grand festi
val de Lille, il y a deux ans, par ce fragment de l’œuvre de M. Berlioz, exécuté comme dernier morceau d’un pro
gramme vraiment gigantesque, et cependant redemandé instantanément par une assemblée de huit à dix mille audi
teurs, dont pas un ne voulut quitter sa place avant d’avoir entendu ce morceau une seconde fois. — En même temps que ce service funèbre avait lieu à Paris en l’honneur de M. le baron de Trémont, les comités des associations léga
taires, considérant que le bienfait du testateur gvait un caractère général, et s’étendait à tous les artistes et gens de lettres malheureux, ont adressé à tous les archevêques et évêques de Franceune demande d’autorisation tendant à ce que la mémoire de AL de Trémont put être honorée de même dans leurs diocèses par les soins des musiciens et des amis des lettres, des sciences et des arts. La reconnais
sance ne veut jamais être en reste avec le service rendu : c’est bien naturel.
Et maintenant, rentrant dans l’ordre des faits ordinaires de notre Chronique, nous parlerons du début de M. Faure à l Opéra-comique. M. Faure est ce brillant lauréat du der
nier concours public du Conservatoire, dont nous avons
parlé, il y a quelques mois, à propos de ce concours. Il a’ débuté, la semaine dernière, dans le rôle de Pygmalion de la (7 ./«7/eVdelVr. V. Massé, parolesde J. Barbier et Carré, llest regrettable que M. Faure ait choisi pour son premier début un rôle qui ne met que faiblement en relief les qualités distinctives de son talent. La souplesse d’organe, qui est remarquable chez le débutant, n a rien à faire ici ; ceux qui ne l’ont pas entendu au concours, où il a si justement remporté le premier prix, ne peuvent le juger d’après ses débuts. Le timbre de sa voix, plutôt doux que mordant, s’allère sensiblement et devient un peu gros et dur en chantant un rôle généralement écrit sur des cordes trop graves pour lui. Quant au jeu de M. Faure, on ne peut guère l’apprécier dans un rôle dont le caractère est faux d’un bout à l’autre, et ne saurait intéresser sous aucun rapport : ce Pygmalion est vraiment par trop niais. Si du moins, après
avoir subi les plus humiliantes mystifications de la part desaGalatée, il brisait son infâme statue au lieu de la vendre à un imbécile et libidineux vieillard; mais non, ce Pyg


malion ne sait, se venger d’avoir été jocrisse qu’en devenant libertin. Voilà certes un personnage bien intéressant.


Non, ce n’est pas là le grand artiste de la fable antique, ayant le droit de dire à l’œuvre de ses mains : Vénus même
est moins belle que toi. Quelle que soit notre impression personnelle comme critique, nous devons cependant constater, comme chroniqueur, que cet opéra-comique de Galatée a ob
tenu beaucoup de succès depuis sa première représentation; il en est maintenant;! sacinquanfiëme. A quelles causes tient donc le succès d’un ouvrage au théâtre? Bien n’esl plus difficile à dire d’une manière précise. Au reste, nous n’a­
vons rien à ajouter aujourd’hui à l’opinion que nous avons émise sur cette partition il y a six mois. La substitution d’une voix d’homme à une voix de femme dans le rôle de Pygmalion a mis seulement un meilleur équilibre musical dans les morceaux d’ensemble où ce personnage intervient.
Le Théâtre-Lyrique a donné, il y a quelques jours, un nouveau petit opéra-comique en un acte, intitulé Choisyle-Roi, dont les paroles sont de MAL de Leuven et M. Carré; la musique est de Μ. E. Gautier. Les auteurs ont rnis en scène un bon tour, et en même temps une bonne action, de AT de Pompadour; et ià-dessus le compositeur a brodé une musique bien poudrée, bien avenante, semée par-ci par-là de bons traits d’esprit, ainsi qu’il convient à un sujet dece genre. Nous citerons particulièrement les couplets : TIéÎas ! pourquoi Colas ne vient-il pas f...; le duo : Tous mes amis seront les vôtres ; les couplets : J sult gentil et doux d’caraêère, dans lesquels on remarque d’excellentes intentions comiques; enfin ime cavatine d’un tour mélodi
que fort élégant : Ih ! soyez toujours mes amours. M“° Petit-Brière a débuté avec succès dans le rôle de la Pompadour ; elle porte fort bien, tour à tour, le costume de paysanne et celui de grande dame; elle a la vocalisation fa
cile, la voix juste, agréable : c’est, en un mot, une bonne acquisition pour ce théâtre. Les autres rôles sont joués par Mme Decorcelles, MM. Grignon père et fils, et Neveu.
Georges Bousquet.
Courrier de Paris.
Les impatients doivent être contents, le ciel a comblé leurs vœux : f aquilon se déchaîne, la pluie tombe, plus de doute, l’hiver est Venu. On reconnaît sa présence à toutes sortes de symptômes. Aux Tuileries, les orangers ont dis
paru de la grande allée; il n’y a plus de petits poissons dans les bassins. Ailleurs les promenades se. dépeuplent au profit dessalons, qui s’emplissent. On s’y prépare aux nou
veaux rôles qu’imposent les circonstances atmosphériques; il s’agit d’arranger ses grâces et ses moyens d’effet : c’est pourquoi la remonte des atours est générale. A ce sujet, on a parlé de la résurrection d’un vieux fantôme, celui des modes de. I80 i, par le fait de quelques beautés du monde officiel ou non, lesquelles s essayeraient, en petit comité, à porter tes robes à queue de leurs grand’mères. A ces con
jectures peut-être gratuites,, voici d’ailleurs un éclatant démenti : c’est l’aspect de la salle, (tu Théâtre-Français, vendredi, à celte représentation impériale où les toilettes fé
minines resplendissaient de fraîcheur, d’élégance et de bon goût. La solennité a eu ses historiographes si bien rensei
gnés, qu’à nous autres, les derniers venus; il ne nous reste guère à recueillir que les bagatellesde la porte : par exemple, l’émotion extraordinaire de Aille Rachel dans le rôle d’Emi
lie, et, après ce grand succès tragique, le succès de beauté.,
et même de talent, obtenu par une jeune actrice, jusqu’à présent assez peu remarquée, il avait été convenu d’a­ bord que Corneille et Molière feraient les frais delà représen
tation, et, dans ce cas, Cinna aurait été suivi du Médecin malgré lui, où MUe Théricn’a point de rôle; mais, par l’effet d’un heureux hasard pour la charmante actrice, la co
médie de Molière a cédé la place au proverbe de M. de Musset, et l’on vous épargne les commentaires auxquels se livrait la foule des badauds devant l’affiche conçue en ces termes : Cinna; l Empire, c est la paix; Il ne J au! jurer de rien.
Arriver à propos, c’est encore ce qui nous manque pour parler convenablement de la représentation que l’Opéra offre demain jeudi au Prince-Président. L’émulation a gagné tous les théâtres, qui, dit-on, sont en instance pour obtenir te même honneur. Il semble d’ailleurs que les plai
sirs de la belle saison ne sont pas finis pour tout le monde, puisqu’on annonce de grandes chasses à Compiègne. Autre nouvelle qui n’en est plus une : Abd-el-Kader arrivera pro
chainement à Paris. Ji y vient remercier une seconde fois le chef de l’Elal du magnifique bienfait qu’il en a reçu, et déjà la curiosité publique attend l’Emir au débarcadère. Quelles que soientsa réserve naturelle et l’austérité particulière à sa race, on compte bien le fêter dans quelques sa
lons. Depuis Ibrahim Pacha, nul plus beau lion d Afrique ne s’était offert à l’admiration de nos lionnes. Ce n’esl pas seulement l’Afrique qui sera visible cet hiver à Paris; 1 Europe entière y accourt, pour assister à des cérémonies prévues.
Parmi tant de bienvenues, il faut pourtant signaler un départ des plus regrettables : celui de l’ambassadeur de S. IJ. le sultan, AL le prince Kâllimaki, Grec de nom seule
ment, et le magnifique amphitryon de ces belles fêtes qui ont fait l’admiration des Parisiens pendant quatre, ans. Cette princière .demeure de la rue des Champs-Elysées n’était plus digne, à ce qu’il semble, de l’hôte qui l’habitait, et le gouvernement va profiter du déménagement de l’ambas
sade pour réparer son immeuble. Dans ces derniers temps il appartenait encore à un homme illustré par son esprit presque autant que par sa cuisine: c’était Grimod delà Beynière, dont te père, — M. Grimod tout court, — avait été fermier général sous Louis XV. C’est à ce La Beynière, l’ami et le commensal de Cambacérès et de Talleyrand, qu’on doit le livre le plus célèbre publié au temps de l’Empire, je veux dire ί Almanach des gourmands. Dégoûté de sa gloire qu’il avait savourée à toutes les sauces, un beau jour l’épi
curien tomba dans le spleen, et abandonna son hôtel .de Paris. Ses amis le mangeaient encore, mais, pe le digéraient
plus, tant ils lui trouvaient l’esprit tourné au baroque. Il en mit cependant beaucoup dans la manière dont il se sé
para d’eux. On le disait malade; il se fit mort, et envoya des billets mortuaires à son monde, avec invitation d’assister au convoi. Le moment venu, l’hôtel s’illumine intérieu
rement, on dirait une chapelle ardente, et quan t les amis— rari vantes — sont arrivés, les portes s’ouvrent, il n’y a. pas d’autre illumination que celle de la salle à manger. Tel fut le dernier souper de. Grimod de la Beynière dans cet hôtel dont il sortit le lendemain, après avoir abandonné à ses convives les objets précieux qu’il renfermait.
L’autre jour, la nation entière des écrivains et des artistes a été convoquée dans la salle du bazar Bonne Nouvelle pour assister à la 1er.Iun du testament du baron de Trémont, que l’assemblée a écouté clans le silence de l attendrissement, et l’élan de la reconnaissance ne s’est pas fait attendre. En échange de ses largesses, on fera au défunt une mémoire impérissable. Les arts ne sont pas riches, mais ils récom
pensent magnifiquement. Non-seulement l’illustre défunt se. sera honoré par les fondations les plus pieuses, pais il laisse un exemple qui les vaut toutes. Il y a tant de libéra
lités posthumes qui ne savent où s’adresser, et il y a tant de bienfaisances maladroites f
Récompenser le (aient, c’est le susciter. Telle, fut l’excellente intention de M. Léon Faucher, alors ministre de l’intérieur, en instituant des prix pour la littérature dramati
que ; mais voici l’année écoulée, aux termes du décret, et aucune tragédie ou comédie, que nous sachions, n’a reçu sa récompense. Il faut croire que la commission aura reculé devant sa tâche; elle aura craint de. couronner des médio
crités, et l’appréhension est peut-être légitime. Il nous sou
vient pourtant de, deux œuvres, distinguées entre, quelques autres: c’est Y Ulysse de Al. Ponsard au Théâtre-Français, et une charmante comédie jouée à l’Odéon, les Familles, dont l’auteur est M. ErnestSerret. Ces deux ouvrages, d’une moralité évidente, et dont l’exécution littéraire est à peu près irréprochable, satisfont certainement à toutes les prescriptions du programme. Remarquons en passant que l’ap
pât de ces prix, quoique très-alléchant, n’a pas influé d’une manière sensible sur la production dramatique. Or, si le décret n’a pas eu encore la vertu d inspirer d’excellents ou
vrages, du moins n’a-t-il pas augmenté le nombre des mauvais.
L’Odéon vient de révéler au monde attentif le nom et l’œuvre d’un jeune auteur qui nous semble assez digne d’aspirer à la récompense ministérielle. A ce drame en cinq actes et en vers, qui s’intitule Richelieu , on n’a trouvé qu’un seul défaut que voici : il ressemble trop à un plai
doyer. Faire du grand ministre l’exécuteur des plus hautes œuvres politiques, et en même temps présenter la justifica
tion de l’instrument en considération du but providentiel qu’il a pu atteindre, l’idée petit être plus ou moins juste; elle, n’est nullement dramatique. On peutse complaireà envisager Richelieu comme un de ces trois ou quatre gouvernants à l’esprit vaste, qui, en frappant la noblesse, à l’exemple de. Louis Xt, ont amené le triomphe de la démocratie; mais, au théâtre, que puis-je attendre de ces conjectures histori
ques? Quel spectateur pourrait s’intéresser au succès de cette belle politique sans entrailles ? D’un autre côté, que lui importent les victimes de cette politique, du moment que l’auteur s’évertue à les représenter comme indignes de toute pitié ? Dans les pièces où Richelieu a figuré jusqu’à présent, il n’apparaissait que de profil, c’est seulement comme rouage qu’il concourait à l’action ; mais M. Félix Peillon se sera persuadé qu’il n’y avait pas de trop vaste cadre pour un personnage si imposant. La conclusion de. nos critiques, c’est que, dans ce drame imparfait, ou plutôt impossible, M. Félix Peillon a fait preuve d’un talent trèsdistingué; il sait déjà la plupart des petits mystères de. cet art si difficile : la tragédie. De cette grande machine com
pliquée il a trouvé les principaux ressorts; il connaît les finesses du méfier; il en a deviné les combinaisons et les ressources , et puis la versification est facile, élégante et as
sez vive ; on ne pouvait mieux débuter. La pièce est jouée avec beaucoup de soin et d’ensemble; c’est un succès complet pour tout le monde.
Aux Variétés, ce Monsieur qui ne veut pas s en aller, c’est Rifolard, un faiseur de contes en l’air, un débitant de fariboles, un artisan de scandale, la désolation et la terreur des bourgeois et de leur portier, qu’il fait poser l’un après l’autre pour l amusement de la galerie. A peine arrivé chez l’bonnête M. Dardanel et son épouse, Rifolard s’avise des inventions les plus saugrenues. Sous prétexte de location
future,Rifolard invite ces bonnes gens à chanter, pour voir un peu si les cheminées fument, et quand les Dardanel se fâchent de la leçon, Rifolard leur répond à peu près par cet alexandrin trop connu :
Aimez qu’on vous conseille et non pas qu’on vous loue.
Voilà le propriétaire furieux et Rifolard de lui dire : « Vous vous fâchez, mais C’est troubler mes derniers moments, puisque je ne suis venu chez vous que pour me tuer. » Puis, à la vue de la demoiselle qui survient, il ajoute:
« Toute réflexion faite, j’ai l’honneur de vous demander la main de votre fille. » Accordé, mais prenez garde qu’avec de pareils rôles la partie ne serait pas longtemps tenable pour l’excellent Numa.
L ami François, c’est celui de M. Léon qui, en sa qualité de peintre sans le sou, vit à ses crochets et lui enlève le cœur de sa fiancée. La pièce a tourné trop court, et. c’est dommage pour M. Charles Perey, qui fait marcher de son mieux cette ombre de rôle.
Et puisque nous sommes destinés aujourd’hui : à abandonner le plus tard possible ces vestibules de l’art drama
tique, parlons un peu du théâtre Chantereine, ainsi nommé parce qu il est situé rue de la Victoire, un empire drama
tique au maillot, une Troie en petit, et pour tout dire, un biberon-Ricourt, ainsi que l’autre jour Γη baptisé Jules Ja