L’ILLUSTRATION,
JOURNAL UNIVERSEL.
6 NOVEMB, 1852
Ab. pour Paris, 3 mois, 9 fr. — 6 mois, 18 fr. — Un an, 36 fr. Pris de chaque N», 75 c. — La collection mensuelle, br , 5 fr.
N° 506. — Voi. XX. — Bureaux : rue Richelieu. ec.
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SOMMAIRE.
H^to TC de la semaine.— ÉaCasc de l’oncle Thomas — Courrier de Paris. — Novembre. Revue agricole. — Expé
dition de Kabylic en 3852. — Exposition à Batavia au profit des artistes dramatiques.— Gioberti. — Critique littéraire. — La Chine et les Chinois.—Revue scientifique.—Histoire de cent ans (bibliogra
phie).—LesNuits d’octobre (suite).
Gravures Abd-el-Kader rendant visite au Prince-Président à l Opéra.
— Abd-el-Kader à l é glise de la Madeleine.
— Vue du pont de la Roche - Bernard après
l’enlèvement du tablier par un coup de vent, le 2G octobre 1852.—No
vembre. Tableau des
travaux agricoles, par Jacque.— Algérie. Sou
venirs de la fontaine de de la Ferme modèle, à Koubah , près d’Alger ; pont turc sur l’Arach.
— Exposition et loterie à Batavia au profit
des artistes français.— Chine. Port de Hong- Kong ; messager impérial; Amoy; jeunes Chinois ; Ning-po.— Des
sin de Gavarni. — Rébus.
Histoire
de la
Semaine.
En attendant la consécration défini
tive du changement constitutionnel qui se prépare depuis longtemps, et dont le sénat formule les ternies à l’heure où nous mettons sous presse, nous constatons, à l’inté
rieur, l’assentiment jniverselquiaceueile celte transforma
tion , sans entrer lans le détail des nolifs. Il est initossible d’ailleurs le voir un pays nieux préparé : le :rédit public montre me confiance qui ra jusqu’à l’enlhouiasme ; les l êtes ofertes au chef de ’Etatsont racontées vec des expresions faites pour endre fiers les élus t donner des re
mets à ceux qui
n’ont pas l honneur d’y être admis. Abcel-Kader, ainsi que nous le disons plus loin, a été, cette se
maine, le lion de nos réjouissances publiques; M. Philoxêne Royer et M.
A iclor. Massé, le poêle et le musicien de la cantate chan
tée à l’Opéra, en sont réduits, pour excuser le peu d’empressement des au
diteurs à saluer leurs noms, à re
connaître que ceux
ci avaient mieux à faire ce soir-là, et c’est de leur part une grande modes
tie; car la poésie, à ne parler que de la forme et non de l’in
tention , est digne de la musique, et réciproquement.
Cependant l’affaire de l’emprunt turc est aujourd’hui éclaircie. Le refus de ratifier cet em
prunt est confirmé,; mais le gouvernement de Constanti
nople s’est montré plein de loyauté en remboursant les intéressés avec les in
térêts et les frais. Tl n’y a donc plus rien à dire ; c’est maint mant une affaire de ménage, dont le seul détail qui nous intéresse est le remplacement du pl iu
re Callimaki par Vely-Pacha, comme ambassadeur à Pa
ris. Il ne s’est point confirmé que notre ambassadeur à
Constantinople, eût demandé ses passeports.
Les gouvernements constitution
nels se débattent contre un mouvement dont le prin
cipe n’est ignoré de personne. Après une. crise de cinq mois, le ministère belge a pu être reconstitué; mais il faut attendre pour voir si la ma
Abd-el-Kader rendant visite au Prince-Président, dans sa loge, à la représentation extraordinaire donnée l’Opéra, le 28 octobre 1852.