H \eia, MM. Calzolari, Belletti et un nouveau butfo cantarite inconnu, que ce n’est pas la peine de vous faire con
naître. La graine des Lablache et Ronconi est donc tout à tait perdue en Italie ? Ne verrons-nous plus à la salle Ventatloin une seule soirée complètement salisfaisante ? Celleci du moins a eu ses compensations. Dans le personnage d Adina on a revu avec plaisir M ‘e Vera, talent un peu frêle,
niais fort gracieux ; MM. Calzolari et Belletti se sont fait très-justement applaudir, l’un en chantant avec beaucoup
I d expression et de charme le rôle de Nemorino, l’autre en disant avec lin délicieux entrain le rôle du sergent Belcore.
En pariant aujourd hui du Théâtre-Lyrique, c’est presqiie comme si nous ne soldions pas de la salle Ventadour, puisque la musique de l’ouvrage nouveau qu’on y a représenté la semaine dernière est d’un compositeur italien
\l. Sarmiento. L’ouvrage a pour titre Guidenj te trompette, ouïes Charlatans ; les paroles sont de MM. de Leuven et A. de Beauplan. Ce Guillery est un aimable, gai, gentil en
tant de üoupe, qui trouve le nfoyen de sauver une douzaine de soldats de son régiment avec lesquels il s’est four
voyé dans les montagnes de l’Espagne, la veille ou le lendemain d une bataille quelconque. Le moyen trouvé par lui


ce sont les défroques d’une caravane de marchands de vul


néraire suisse, tireurs de bonne aventure. Et cela donne lieu à quelques péripéties amusantes, dont le compositeur a tué aussi bon parti qu’il a pu. Nous citerons particulièrement les couplets de Guillery dans l’introduction, qui ont assez d allure ; la scène où nos soldats, n’ayant rien à mettre soits la dent, rencontrent une amoureuse et son amoureux qui commencent un bon repas sur l’herbe, leur vien
nent tour à lour chanter d’une manière comique : Bovinnr. mademoiselle, et se font tous ensemble inviter au ban
quet; le duo dans lequel le vieux iuteur de la jeune Zina croit que sa pupille s’est noyée, et fait semblant de pleu
rer avec sa gouvernante une perte qui lesenchanle au fond tous deux ; cest, selon nous, le morceau le mieux venu de toute la partition. La musique de M. Sarmiento ne manque pas de verve, mais les amis de ce compositeur doivent lui conseiller d’être plus scrupuleux sur le choix des motifs ;
de ne pas accepter, ainsi qu’il paraît le faire, le premier qui se présente au bout de sa plume, et surtout de ne pas l é­
crire définitivement sur le papier avant de s’assurer de son plus ou moins de ressemblance avec un motif déjà connu.
II y a des formules mélodiques et harmoniques qui sont du dbmaine public; elles appartiennent à tout le monde,
comme les mois d’un dictionnaire ; il en est d’autres qui appartiennent en propre à tel ou tel maître, qu’on ne sau
rait reproduire, seulement d’une manière approximative, sans encourir 1 accusation de plagiat. M. Sarmiento nous paraît avoir bien assez de latent pour n être pas confondu parmi les musiciens plagiaires, et cependant sa partition de (luiUery ne le met pas à cet égard à l’abri des reproches le la critique. Quant à l’exécution de la pièce, elle est en ^énéial ti ès—satisfaisante. D’abord c’est M]le Guichard qui oue Guillery, c est-à-dire que ce rôle ne serait mieux joué sur aucun théâtre ; puis ce sont Mlle liouvroy, M“e Vadé, UM. Grignon, Ilibes et Carré qui remplissent les autres lersonnages; par conséquent l’ensemble est bon, et la ilupart des détails en sont excellents.
Dimanche dernier a eu lieu la distribution des prix du ionservatoire de musique. La séance, présidée par M. ftonieu, a commencé par un discours de M. le directeur des jeaux-arls, interrompu à plusieurs reprises parles applaulissemenls d’un nombreux auditoire, toujours heureux du uste tribut d’éloges payé à nos gloires artistiques natiolales par une bouche officielle, de même qu’il se confie oujours avec joie aux promesses faites, en ces solennelles irconstances, de veiller avec sollicitude à la prospérité des rts, qui sont le plus noble délassement de l’intelligence,
ils n’en sont pas les plus utiles produits. La distribution es récompenses aux lauréats des divers ïs classes a été suiie d’un concert et d’un exercice de déclamation dramaiqueet lyrique. Le concert a débuté par une ouverture de 1. E. Jonas, écrite avec un talent qui fait beaucoup d’bonteur à cet élève distingué de M. Carafa. A ce morceau a sucédé le duo de Tlialberg pour deux pianos, sur les motifs de tonna, qui a été parfaitement exécuté par MIleColin etM. Biel, deux très-jeunes pianistes d’un grand avenir; puis un ragment de symphonie concertante pour divers instrulents à cordes et à vent, dans lequel M. C. Prumier, aute ur e ce morceau, a mis habilement en relief le mérite des Ifférenls élèves qui ont remporté les prix cette année dans nacune des classes auxquelles ils appartiennent ; puis ncore une symphonie concerlante pour deux violons, corn
es-e par M. Alard, et exécutée avec un très-remarquable
lient par MM. Lancien et Viault, ses élèves, tous deux couonnés à la suite du dernier concours. M. Faure» dont le ébut vient d’être si brillant à l’Opéra-Comique, à chanté air de Za ira de Mêrcadante, avec lequel il avait vaincu îs rivaux à la lutte vocale dont nous avons parlé en temps t lieu. Enfin, lés classés d’opéra-comique et de grand
péra ont pris part à cette matinée par des fragments d’£a- krrnine et Coradin, de Méhul, et de Ve rua· d Cortez, e Spontini ; les classes de déclamation spéci; le, par des ’agments de CEcole des Jemmes, du Phi os phs marié,
1 des Fourberies de Scapin. L’orchestre, forme d’élèves e l’école, s’est très-vaillamment comporté sous la direction e M. Massart, l’un des professeurs de violon du Consertloire.
Nous entrons en plein dans la saison musicale. Pendant ue la distribution des prix aux élèves lauréats du Conserhoire. avait lieu dans la salle de la rue Bergère, la Société îinte-Cécile donnait son premier concert. Nous ne pouons être, à la même heure, ici et là. Mais on ne distribue s prix qu’une fois par an, et la Société Sainte-Cécile nous it espérer sept ou huit concerts dans le courant de l’hiver; occasion ne nous manquera donc pas d’en reparler.


Le jour même où paraîtra ce numéro de ΓIllustration,


M. IL Vieuxtemps fera entendre, à la salle Herz, un nouveau concerto de sa composition; et l’on dit que ce célèbre violoniste-compositeur a, dans son portefeuille, quatre ou cinq œuvres nouvelles, qu’il se propose de faire connaître,
cet hiver, au public parisien. C’est donc aussi l’espoir de quelques soirées musicales des plus attrayantes, des plus vivement intéressantes.
Le 23 de ce mois, MM. Maurin, Chevillard, Mas et Sabattier, que le succès a si bien encouragés l’an dernier, recommencent leurs séances publiques, exclusivement consacrées à l’exécution des six derniers quatuors de Beetho
ven. Ces éminents artistes, véritables apôtres de leur art, annoncent six matinées,, qui auronl lieu à la salle Herz.
Nous inscrivons avec plaisir un nouveau nom dans notre Chronique; celui de M. Alfred Dufresne, de qui nous avons sous les yeux un recueil de douze mélodies, récemment publiées sous le titre de Soirées d automne. Ce sont de charmantes petites choses, remplies de goût et de senti
ment ; il y en a deux particulièrement qui sont on ne peut plus jolies : l’une est intitulée : Ecoute, et l’autre est le Chant cle Fortunio, de M. Alfred de Musset, qui n’a ja
mais mieux inspiré, ce nous semble, aucun de ceux qui l’ont mis en musique.
Notre voisin du Courrier de Paris a, l’autre jour, empiété sur nos attributions, en vous parlant d’un voyage musical que Μ. IL Berlioz vient de faire à Weimar ; nous al
lons, à notre tour, empiéter aujourd’hui suries siennes, en vous disanl deux mots d’un livre de l’auteur de Be.nvenuto Cel/ini, qui paraissait chez Michel Lévy pendant que la cour et la ville de Weymar fêtaient le compositeur. Ce livre se nomme les Soirées de l orchestre. Il contient une série de récits, les uns frivoles, les autres sérieux; et nous ne saurions mieux faire que de vous engager à les lire tous ; car, si ceux-là vous amusent, ceux-ci vous instruiront réellement sur beaucoup de choses dont beaucoup de gens s’en


tretiennent dans le monde sans les savoir guère. D’ailleurs,


que le fond du sujet soit grave ou léger, M. IL Berlioz a su donner à son récit une forme toujours séduisante, et une teinte d’A«»io«r qui captive et stimule de plus en plus le lecteur, à mesure que celui-ci tourne les pages.
Georges Bousquet.
Courrier de Paris.
Voici un hiver en retard, il n’y a plus moyen de s’y tromper. Les nuits s’allongent en pure perte pour nos plaisirs ; toutes sortes de belles réunions promises sont res
tées à l état de projet; ailleurs quelques salons, dont la porte s’était entr’ouverte, se sont refermés brusquement.
On y continuait avec trop d’ardeur les discours du parquet et les opérations de bourse. Celte grande danse de la prime et du report a toujours été fatale à l’autre. Même diseltede réjouissances publiques, à moins que le bal masqué de l’O­
péra ne vous en tienne lieu. Ace vieux beau, qui fit les dé
lices de nos pères, il s’agirait, — ce sont ses tuteurs qui le disent, — de rendre les prestiges de la jeunesse en y ra
menant la bonne compagnie, et même les habits de cour comme autrefois. Plus de costumes de fantaisie et plus de mascarades ; la beauté seule y garderait le privilège du do


mino rose, qu’elle n’aurait jamais dû quitter. On surveille


rait M. Musard, le grand régulateur d’une morale publique un peu trop libre, et ses œuvres seraient revues et corri
gées. Cependant notre bal masqué a commencé, en vue de ces réformes, par se conduire comme s’il n’eu était pas question, et ce bon diable n’a pas du tout l’air de vouloir renoncer à ses pompés et à ses œuvres. Bien d’ailleurs dé plus monotone et de plus prévu que le spectacle : môme débraillement sous prétexte de costume, et même déhanche
ment sous le nom de danse ; et comme les plus vieilles modes ont besoin d’une étiquette nouvelle pour rester à la mode, le galop a quitté son nom de cheval pour celui d’une machine à plus grande vitesse, et désormais c’est un train
express. ! ou s l avez, en dansant, beau masque, échapué belle, car enfin le bal masqué a frisé une prohibition, c’està-dire un ajournement, vu l’époque accoutumée où il pré
lude à ses exercices et qui coïncide avec lés fêles cle Noël.
A /’ tvént te péniteiit. et au carnaval le bal, disait la vieille sagesse de. nos pères, et à ce compte sévère l’Opéra lui-même ne perdait rien.
Assez d’Opéra comme cela, et passons au Cirtjpè Navoléon, dont l inauguration a eu lieu vendredi, au milieu d’un immense concours de spectateurs, en présence de l Empe
reur. Il en résulte que le plus beau spectacle était celui de la salle, et F Illustration, vous le montrera à sa manière une autre fois, puisque la cérémonie s’est trouvée plus tôt prèle que nos dessins. L’aspect de l’édifice est un peu celui qu’of
fre la rotonde de la Halle aux blés; en revanche il est orné, dé sculptures diverses qui manquent tout à fait au Colysée de Rome et aux Arènes de Nîmes. Si l’on ne savait pas qu’elles sont dues à un ciseau contemporain, on pourrait les croire enlevées aux murailles du Parlhénon, disait M. le directeur des beaux-arts, qui doit s’y connaître ; et, pour achever la métaphore, il aurait ajouté en se tournant vers l’ordonnateur de ces merveilles: « C’est oh monument què votre cirque, et mieux encore, c’est un musée. » A vrai dire, ce musée-là a paiu, dès la première soirée, un peu trop composé de curiosités qui ont vieilli : le cheval du très-ha
bile M. Baucher, la culbute de l’incomparable Auriol et les caracolades de mesdames les écuyères, tous ces exercices trop connus secondaient peut-être médiocrement les magni
ficences de l inauguration. J’aime à constater que, malgré l’empressement de la cour et de la ville à se procurer des places, le directeur avait eu le bon goût d’en réserver pour les faubourgs, de sorte que l’enthousiasme a fait explosion partout. On cite ce mot folâtre d’un titi : « Enfin, j’ai donc pu voir au cirque un empereur pour de vrai. »


L’anecdote suivante trouvera certainement plus.d’incré


dules: on dit donc qu’un artiste plus ou moins connu (chanteur ou faiseur de cantates, ou musicien, cherchez! ) gratifié d’une tabatière venue de très-haut, avait manifesté le regret de ne pas voir briller sur le couvercle l’image du donataire; si bien que, sa plainte ayant trouvé un inter
prète auprès de qui de droit, un nouveau bijou, orné du supplément désiré, lui fut offert trois jours après; on lui proposait un échange, et l’échange n’était plus possible. C est qu’il faut être riche pour pouvoir conserver religieu
sement, comme ils le méritent, ces bijoux de prix. Dans un pays que nous ne nommerons pas, et dont le chef prodigue aussi magnifiquement les tabatières enrichies de brillants,
existe un usage qui rend impossibles ces petites profanafions. Le joaillier cle la cour est autorisé à racheter tous ces objets à ceux des possesseurs qui veulent s’en défaire, et le cadeau n’est plus qu’une gratification déguisée. De souve
rain à sujet, le procédé a beau être avouable, on comprend qu’en France il effaroucherait cette délicatesse moderne qiii a si bien la mémoire du cœur. J’ai lu quelque part que l’empereur Napoléon Ier, très-coutumier cle ces largesses, faisait graver sur son offrande le nom de l’homme qui en était honoré. Parfois même, le bienfaiteur a communiqué au bienfait sa propre immortalité ; c’est du moins ce qui résulte du fait suivant consigné par M. Berlioz dans les Soi
rées de l orchestre. Y la première représentation des Bar
des, l’Empereur.enchanté lit venir l’auleurdans sa loge, et lui dit : «Monsieur Lesueur,vdiiàdeia musique entièrement nouvelle pour moi et fort belle; voire second acte surtout est inaccessible. » Les applaudissements et les cris éclatant de toutes parts, Lesueur voulait se retirer; mais Napo
léon le retint, et, le plaçant sur le devant de la loge, à côté de lui : « Restez, lui dit-il ; je veux que vousjouissiéz de votre triomphe. » Et le lendemain il envoyait au compositeur une boîte en or, avec cette inscription magnifique: «L’em
pereur des Français à l’auteur des Bardes. » il est trop juste de vous signaler, en passant, celte nouvelle publica
tion cle l’éminent compositeur et du spirituel feuillonniste.
Ces Soirées de l orchestre sont à peu près nos seules soirées à la mode. Et à quel litre cet aimable ouvrage doit survivre à son succès du moment : c’èst ce que notre voisin de la Chronique musicale s’est chargé cle vous dire.
A propos de livres, à Bourges, aujourd’hui même, on met en vente un exemplaire unique; c’est celui d’un Vol
taire, édition Beuehot, en quatre-vingt-dix volumes, papier vélin, et que les soins d’un amateur ont enrichi de douze mille huit cent soixante gravures. G’est l’illustration la plus complète et la plus formidable qui se puisse imaginer, de tous les lieux, villes, villages et habitations mentionnés dans les œuvres cle Voltaire. La collection de portraits, la plus considérable de beaucoup, a pris, sous ia main du collec


teur, des proportions vraiment effrayantes. Les personna


ges les plus obscurs y ont trouvé place aussi bien que les plus célèbres, et cès derniers n’élaient certainement pas les plus difficiles à recueillir; car, si le portrait de Voltaire lui-mêmè se trouve dans toutes les mains, celui de M. Nonotte, par exemple, sera toujours une grande rareté. Certes l’acquisition serait précieuse, si ce n’est que probablement personne ne s’estimera assez riche pour la payer.
On annonce la vente des livrés de M. Horace Vernet, le grand artiste, et l’on annonce aussi la vente des tableaux de M. Cave, qui fut un écrivain distingué et un administra
teur très-habile. Mais ces informations sont trop simples; en voici d’autres d’un caractère plus compliqué : il s’agit d’un peintre qui aurait découvert une planète, et de M. Vienne! qui aurait fait un poème charmant. Le vrai peut quel
quefois n’être pas vraisemblable. Mais le plus étrange, pour que vous le sachiez, c’est que la Porte-Saint-Martin monte un opéra, le Gymnase une tragédie, et le théâtre des Variétés un ballet.
M. Peilapra, l’ancien receveur général, mort presque subitement cette semaine, était un financier de ce bon vieux temps qui remonte au Directoire. Protégé de Barras, et plus tard de Cambacérès, il avait commencé, à la suite de nos armées et en qualité de munitionnaire, cette fortune im
mense qu’il ne cessa d’accroître jusqu’au dernier moment par la rare intelligence de ce qu’on appelle les affaires. On pourrait citer plus d’un ministre qui, dans les crises du tré
sor, eut recours à ses lumières; les spéculateurs l’écoutaient comme un oracle. C marne on lui attribuait à tort ou à raison une parcimonie exagérée, sa légende s’est enrichie de toutes ces historiettes qui courent et courront toujours sur les har
pagons. En pareil cas, la malignité publique ne prête qu’aux plus riches. On sait qu’il eut le malheur de figurer dans
un procès scandaleux, où il y avait certainement un grand coupable. Sauf le cas de quelque legs généreux fait à la France, toute la fortune de M. Peilapra vâ passer à l’étran
ger, c’est-à-dire en Belgique, où sa fille unique a épousé le prince de Chimày.
il n’y a pas longtemps que la sœur de Robespierre s’est éteinle dans l’abandon et la misère, écrasée peut être sous la réprobation du nom qu’elle porta toujours, tandis que ses plus proches parents l’avaient répudié. M. de Robespierre n’a-t-il pas laissé en effet une réputation à faire peur? Ce
pendant aujourd’hui la scène change, et, dans certaine ville du nord, te triumvir n’eut jamais plus de petits cousins. Les vrais Robespierre ont repris leur nom, tandis qu’une foule de Robespierre douteux, voire même imaginaires, cher
chent à se l’appliquer. Ceci est la propre histoire de tous les collatéraux du monde. Le fait est qu’un citoyen des Etats- Unis vient de mourir sans enfants; il laisse une fortune considérable et une généalogie qui paraîtra incontestable aux Robespierre les plus éloignés ; car il se trouve être définitivement le cousin, le neveu, peut-être même le propre frère du plus célèbre d’entre eux.
Je cherche en vain une transition convenable pour arriver à ce trait de naïveté britannique : « Vous n’avez ni gin ni pommes de terre, disait naguère un grand seigneur aux paysans de ses tenanciers. Eh bien, mes amis, prenez du