pour se faire pardonner ces premiers succès d’enfmt prorüyr. La plupart de ses biographes, — car elle en a eu beaucoup, — n’ont pas épargne à l’aimable femme, deve
nue écrivain illustre, le nom ou le sobriquet de ; Muse de la Put rie, dont il lui arriva une seule fois de se glorilier en vers et par métaphore. Je sais pourtant tel poétrhm blondin et bretonnant, atteint d’une vanité chronique, et si affriandé d’un titre analogue qu’il s’en affuble en toute occasion sans qu’aucun critique l’ait jamais troublé dans cette coutume innocente.
Quoique, très-enceusée par les notables de la pléiade, M de Girardin avait, sous une forme charmante et légère, trop de sérieux dans l’esprit pour ne pas reconnaître sa véritable vocation, et pour ne pas chercher sa gloire eu prose.
Depuis Mit/mlme, sa dernière élégie mondaine, qui date de quelque vingt ans, elle n’a plus rimé que pour le théâtre ; J id h et Cl u,.ahr sont certainement les tragédies les plus viriles qui soient sorties de la main d’une femme. Dans un genre de pathétique plus tempéré, on lui doit encore Lofhj Tu riup et ta o/e f ,i / peu ,, deux de ces productions qui suffisent pour classer un auteur parmi les privilégiés du répertoire ; mais, quoiqu’elle excellât aussi dans le roman, il faut chercher ailleurs son œuvre distinctive et durable.
Pendant plusieurs années, les plus mémorables de cette moitié de siècle, sinon par la grandeur des événements, du moins par la mobilité des idées, des situations et des hommes, M“e de Girardin a raconté jour par jour, aux Pari
siens et au monde entier, l’histoire du Paris qui échappe a 1 histoire. Son meilleur livre, elle l’aura fait sous les yeux de lotis et de 1 inspiration de tous. Moraliste de salon, mais d un salon dont les fenêtres s’ouvraient sur la place publi
que, elle a inventé e ovrr/pr de , aris de manière, — ceci soit dit sans vouloir désobliger personne, •—- à décou
rager la contrefaçon. Tout d’abord, elle a rempli son cadre et atteint la perfection du genre, en en posant les limites. J u n’iras pus p us Juin! et la prédiction s est accomplie, l ant pis pour les imitateurs de son procédé, elle ne leur laisse rien a dire. Son imagination est inépuisable, et cepen
dant elle a tout épuisé, à la plus grande gêne de ses suivants, puisqu il s en trouve. Les changements de saison et de mo
des, un bal, une chasse, une course de chevaux ; que faire, après elle, de ces petits événements dont l’à-propos est éternel ? que faire encore si sa causerie présente est l his
toire de l’avenir? Elle a beau inventer bien des choses, elle an devine encore davantage. Voulez-vous voir la peinture à la plume qu’elle faisait il y a douze ans de l’exposition universelle d’aujourd’hui !
a C’est un plaisir qui ressemble à un cauchemar ii faire peur. Aux sons d une musique infernale produite par la lutte obstinée d’instruments sonores que la concurrence a laits ennemis et que le perfectionnement fait rivaux, au bruit d’un affreux concert sans programme, Babel de tous les.arts ennuyeusement célèbres, vous pénétrez dans un séjour étrange, à la lois plein de grandeur ci de pué
rilité, oii chaque objet semble n’avoir d’autre but que d’inquiéter votre esprit et d’èflaroucher vos regards. Ad


inirez donc, puisque vous y êtes, ces grands mannequins d un rose trop vit et qui vous regardent d’un air sévère , peu en harmonie avec leurs attitudes infiniment trop gra


cieuses. Une femme en grand deuil préside aux évolutions de ces mannequins mal élevés. Troublé par l’aspect de ees fantômes, il vous survient tout à coup une autre vision. C’est une mâchoire mouvante qui s’ouvre et qui se ferme avec une lenteur et une régularité de mouvement effrayantes; cette mâchoire n appartient à aucune face humaine, et pourtant rlle a une volonté particulière. La voilà qui s’ouv ro, la voilà qui se ferme, la voilà qui mâche à vide... Toujours plus ému, \qus allez vous rélugier auprès d’un monsieur en cire, qui lait valoir des perruques ; certes si quelque chose doit ras
surer les regards trop effrayés, c’est la vue de plusieurs perruques; une tête exaltée se croit à l’abri des rêves fan
tastiques sous une perruque. Vain espoir ! A peine avezvous examiné la fallacieuse coiffure, que vous la voyez, par un mouvement presque insensible, se lever, se lever dou
cement, rester un moment béante comme la mâchoire cidessus désignée (une perruque béante, quel phénomène!), puis se dresser loule. droite et demeurer immobile, loin du Iront luisant dont elle faisait l’orgueil. Dans quelle intention, ce manège? Vous ne devinez pas, c’est tout simplement une manière de vous montrer la perfection du travail.; le mécanisme ne compte pas, ou vous en réjouit par dessus le mar


ché; demandez plutôt au monsieur en cire que cet étrange ornement orne si mal. Plus loin c’est une petite machine,


mise en mouvement, mais qui s’agite peu, tant el e paraît douce el bonne; mais ne vous y fiez pas, elle rabote le fer comme le couteau rabote le savon, sans efforts, sans tapage, avec une violence sournoise dont vous restez épouvanté. »
Et en même temps que le spectacle, comme notre historien vous croque les spectateurs, dont la majorité se com
pose de provinciaux, ces Parisiens parvenus qui sont plus Parisiens que les Parisiens naturels. Car pour les habitants de la capitale, ses beautés sont assez volontiers des beautés inconnues; on n’a jamais le temps d’aller voir aujourd’hui ce qu on peut aller voir demain. » Et dans quelle langue in
génieuse, accentuée, nette et courante tout cela est écrit... M 1 de Girardin avait l’elocution, la pensée, le trait, le style, la forme et le fonds; elle avait l’esprit et elle, avait t’àme;
car dans l’écrivain de profession vous retrouvez surtout la femme, une femme du monde, toujours prête à dire ses vérités à ce monde où l’on ne réussit guère que par ses dé
faut, où l’on ne se perd jamais plus souvent que par ses qualités. Reste à démêler ces qualités nuisibles et ces dé
fauts lucratifs; et vraiment le grand moraliste lui-même ne .les a pas marqués d’un crayon plus pénétrant et plus vrai. S’il faut en croire M de. Girardin, — et vous l’en croirez, — dans le monde la réserve est blessante, l’im
partialité isole, la bonté déconsidère, l’indépendance vous lait passer pour un original, et la franchise pour un fou.
Corrigez-vous donc de vos qualités, et nourrissez vos défauts pour qu’à leur tour ils vous nourrissent. Montrezvous nul, c’est déjà le moyen de valoir quelque chose. Un homme du monde n’a pour lui que. ses seules forces,
tandis qu’un imbécile csl porté par les forces de toutes les personnes qui sont responsables de lui. La présomp
tion n’est pas moins profitable, c’est le commencement
de. tout patrimoine; quant à l’importunité, c’est le meilleur des revenus, les importuns sont irrésistibles, même en amoui1. La susceptibilité a aussi ses bonnes aubaines; on ne traite jamais sans façon un homme susceptible; on s’em
presse de lui faire la meilleure part et la meilleure place; il n’est jamais oublié. Et la br itaüté, quel trésor ! Avec une menace on obtient vile une faveur; dans ce siècle de. la peur, es menaces sont les plus puissantes prières. Mais la véritable source des plus brillants succès, et leur principe, c est de n’avoir pas de principes. Tourner à tous les vents, être girouette, versatile, sans croyance et même sans con
science, voila l’idéal pour parvenir et pour se maintenir quand on est arrivé. Ali! vous avez des convictions en mo


rale, en politique, en tout; c’est fort bien, on les respecte,


c’est-à-dire qu’on désespère de les détruire, et comme le monde ne s’occupe absolument que de ceux qu’il peut corrompre, soyez tranquille, il ne s’occupera pas de vous.
Tels lurent le plus souvent le tour et le ton de ces causeries réputées légères par les gens graves, et nous ne savons rien de plus digne d’honorer la mémoire de cette noble et charmante femme que la moralité qu’elle en tire. Ecoutez : « Les défauts servent : or les qualités nuisent, et de cette dou
ble observation, peut-être juste, et assurément douloureuse, on pourrait conclure qu’il est affreux de vivre dans 1e mon le, et que rien n’est plus désolant que de regarder perpétuelle
ment en face une société où le, mal a tant de succès, où le bien éprouve tant de revers, et l’on se tromperait. Cette étude est au contraire une source de consolations très-dou


ces. Pour un homme de cœur, il est beau de se dire : Ce qui


est mal réussit... et je ne veux pas réussir, de n’ai, pour toucher au but, qu’une mauvaise action a faire... eli bien! je ne. la ferai pas. Il ne s’agit que d’être un peu lâche un seul instant pour être e/•/ a.r toujours... eli bien! je ne veux pas être lâche. Se priver de cet heureux sort pour res
ter conséquent avec soi-même, se sacrifier a une. idée sans compensation aucune, savoir qu’on sera mal jugé et braver ce cruel jugement des hommes, certes cela est beau, c’est tout simplement prouver Dieu. »
Ces explosions généreuses n’étaient pas rares sous la plume de M“ de Girardin : c’est le poète un peu découragé de se sentir feuilletoniste, et qui cherchait à se dédommager des miè
vreries de sa tâche hebdomadaire. Du reste, on peut très-bien
se passer du laurier fané de Corinne lorsqu’on laisse après soi de, belles et bonnes œuvres et une mémoire souriante,
qui prendra naturellement son rang dans le brillant cortège des balayette, des Cayltis et des Sévigné.
Il faut faire encore une place aux lettres à propos de J’A- eadémie. MM. de Saey et de Salvandy, les deux immortels que la solennité mettait en présence, ont eu le. bon goût ue rappeler à l’auditoire qu’ils avaient été journalistes. Le récipiendaire s esl même honoré de n’avoir été que cela, et
cette franchise a fait sourciller quelques fronts plus ou moins vénérables. «La carrière que j’ai choisie, a-t-il dit, je la choi
sirais encore. Bien loin de me plaindre du lot qui m’est échu dans ce siècle de lutte, je m’en félicité... Depuis que,
par une conséquence de l anarchie, l’usage de la presse a été refréné avec ses abus et que la libel lé a dù subir les lois faites pour la licence, je n’ai pas désespéré des journaux, de ces journaux, dont peut-être ceux-là même qui les mau
dissent le plus auraient un jour regretté l absence. « On a pu voir comment, à son tour, M. de Salvandy a mis sa phrase chevaleresque, à la hauteur de ces dignes el simples paroles. Il a fait aux journalistes l’honneur de les classer en masse parmi les lettrés, laissant à la perspicacité du publie le soin dos restrictions et des réserves. Puis, passant à la pro
tection due aux lettres, il a montré Louis \(V faisant plus que les protéger, c’est-à-dire les respectant, parce qu’il les comprenait. Un prince du sang, venant d’être élu, s’étonne de se voir assis sur un banc de collège, et aussitôt le grand roi envoie à la compagnie les quarante fauteuils aussi célè
bres qu’invisibles. L orateur n’a pas été moins applaudi lorsqu’il a rappelé le mot libéral de l’empereur Napoléon l : « Laissez-nous du moins la république des lettres. »
Depuis cette mémorable seanee, Paris est retombé dans un calme plat. La chaleur l’endort, et ce n’est pas l Expo
sition universelle qui peut le réveiller beaucoup. Il faut bien croire aux agréments de. la campagne, puisqu’on s’en va. La mouche de juillet a piqué au nez les touristes, les
quels , sous les coups de ce soleil aux flèches tropicales, commencent à se dire : frères... il faut courir. Et l’on court, qui en Suisse, qui aux bords du Ilhin et le, reste on Italie, où l’excellent < m de M. Du Pays, publié par l édi
teur Maison, les conduira par la main. Quelle roule prendre? à quels hôteliers se confier? où s’arrêter? que voir et que ne pas voir? Où trouver toute faite la carte du voyage? comment en augmenter la séduction, en écarter les obsta
cles, et en prévenir les inconvénients ? Ce guide modèle ré
pond à toutes ees questions... c’est 1e plus commode et le
meilleur des compagnons de voyage, savant comme un livre excellent qu’il est, mais c/vsï/n son érudition, de sorte que toutes ces belles choses que vous allez admirer, il nous les montre, par avance dépouillées de, l’attirail des explica
tions el des commentaires. On vous atteste qu avec cette Italie en poche, vous n’aurez pas besoin de chercher vos renseignements dans l’autre: je ne sais rien de plus exact, et à la fois de plus charmant et de plus complet.
Les eaux étant tirées partout, un antre, essaim d’élégants fugitifs va les boire, et, pour cette tournée aquatique, ils ne sauraient avoir un meilleur guide que l’ouvrage du docteur Constantin James. C’est un véritable manuel de. santé à l’u­
sage des gens du monde, où chacune de leurs souffrances
est prévue, soignée et guérie, ils y trouvent scrupuleusement indiqués la source et le traitement qu’exige leur af
fection. Ajoutez à l’utilité du livre, dont la réputation est consacrée d’ailleurs depuis longtemps, son agrément qui saute aux yeux par l éclat des vignettes, et surtout par l’intérêt du récit, car le jeune, auteur est un de ces rares praticiens qui savent prêter du charme à la science. On ne sau
rait faire boire la santé à ses malades rvec plus d’esprit et à meilleure dose. Le livre de M. James se recommande éga
lement aux touristes, car dans son inventaire il a soin de distinguer l es eaux récréatives d avec .es eaux curatives, les eaux oit l’on guérit et celles où l’on se ruine. Parmi les der
nières, les eaux de Spa, de ilombourg et de Baden-Baden ont toujours passé pour opérer radicalement. Au point de. vue de la thérapeutique, leurs vertus sont très-complaisan
tes, et on en fait lout ce qu’on veut. C’est à Baie» que Pope demandait à une jeune dame pourquoi elle prenait les eaux.
— i-ar >>’ire f„t. isi , répondit-elle. — Eh bien, reprit le poète malicieux, vous ont-elles guérie ?... A l’exception de. Vichy, où l’on va sauter tout l’été, les eaux de France sont des eaux sérieuses : les Pyrénées et le Mont-d’Or sont peu
plés de phthisiques; a Plombières sont les gastrites ; a Néris les névroses ; Bourbon-Lancy est la grande baignoire des paralytiques : la reconnaissance de M. d’Migre a relevé l’éta
blissement qui tombait en ruines. La France a dû les derniers Valois à la vertu des eaux de Lancy : leur usage lit cesser lu. stérilité de Catherine de Médicis. De nos jours, pour renou
veler de. pareils miracles, il suffirait peut-être d’y ramener la danse et la musique. L’histoire conte que. les eaux de For
ges eurent le même résultat pour Vnne d Autriche, parce que celte reine y passa l’eté de 1633, et quoique Louis XIV
ne soit né que cinq années après. 0 vertu des eaux ! faudraitil dire aussi de. toi : Tu n’es qu’un nom.
Chacune des représentations italiennes de la salle Ventadour est l’occasion d’un nouveau triomphe pour M ‘c Rislori.
On croyait qu’après *fi/rr/r , l’art et l’artiste n iraient pas plus loin, mais \1 ”“ Rislori a été plus applaudie encore dans Ma’-ie vau si. c est un rescinda de succès et d’ovations
dont nul ne saurait prévoir la lin. Dans Marie Su rt, \t e Ristori n’est pas une tragédienne plus accomplie que dans Mi/rrnn, mais le personnage de Marie est populaire el touche davantage. La passion joue ici un rôle moins étrange, la pièce est plus dramatique et on la comprend mieux.
Que le beau drame de Schiller ait été mutilé par Malïei, peu
impolie, du moment que l’arrangeur n’a rien enlevé au rôle de Marie, si ce n est, je crois, une ou deux tirades d’un ly
risme inutile. l’eut-èlre même la pièce gagnerait-elle à être abrégée dans les actes où M î Ristori ne parait point. Latragé lie, vraiment intéressante ici pour notre public, est toute entière dans trois ou quatre scènes ; l’entrée de Marie au pre
mier acte, la scène de la prison, l’entrevue avec Elisabeth, el les adieux à la vie, on n’écoute le reste que comme des préparations plus ou moins nécessaires. Quant à exprimer l’elfrl produit par l’a trice, n’y songeons pas ; on aurait l’air de. tom
ber tout de suite dans l’hyperbole, l’our louer un si grat d talent comme il le mérite, il faudrait monter la note de l’ad
miration jusqu’à l’enthousiasme el n’en plus sortir. De l’aveu
de tous, M** Ristori ne peul plus être surpassée désormais que par elle-même. Tendre ou furieuse, résignée ou frémissante, vengeresse ou martyre, dans la colère et dans les lar
mes, dans le calme et dans la tempête, elle vous semblera lout simplement incroyable. Depuis les frénétiques soirées de la Malibran, jamais pareille émotion n’avait agité les cœurs. Les hommes avaient le transport, les femmes jetaient leurs bouquets, on a vu des poètes pleurer à chaudes lar
mes, el des critiques applaudir a tout rompre. Les Italiens, ce bon et brave peuple de notre prédilection, ne se passion
nent guère qu’en musique; i s négligeaient beaucoup leur Rislori, mais Paris vient de leur apprendre ce qu’elle vaut, el c’est une grandeur qu’ils ne sauraient plus s’aviser de me
connaître. — Quant à la troupe anglaise, elle continue à jouer Shakespeare de toutes scs forces, et le public Tencou
rage de son mieux; mais pour que la vogue s’attache aussi à ce répertoire de la féerie,1 il faudrait quelque acteur d’élite,
et M. Wallack, l’Hamletet POthello de cette compagnie, n’a déployé encore que les qualités d’un fort premier rôle. — Oserons-nous bien terminer ce paragraphe dramatique par la mention d’un vaudeville, genre caniculaire et façon de Kock, exécuté plaisamment par la compagnie Montansicr? Cela s’intitule : a Mar ée es/ trop belle; et le rôle est bien flatteur pour M‘le Cico, qui le joue.
Philippe Busoni.
Correspondance de la Baltique.


Nous empruntons cette correspondance au Moniteur de la Jlu le :


. Devant Cronstadt, 11 juin 1855._
« Mon cher rédacteur et ami, il vous souvient peut-être qu’a notre départ de France, on parlait, de temps à autre, de mirobolants procédés incendiaires, des machines infernales et autres traquenards dont les Russes se préparaient à émaifler la Baltique pour notre bienvenue.
« J avoue que je traitais ces récits de fables ; mais je suis venu, j’ai vu,/ / n u.
« En d’autres termes, nous venons d’assister a une première expérience des machines infernales du fameux professeur Jacobi, qui après avoir vu scs offres de services repoussés avec indignation eu France et en Angleterre, est allé les faire agréer en Russie moyen
nant, un petit million. Mais le susdit million me fait l’effet, sans figure aucune, d’être tombé à l’eau, car la machine de Jacobi a debuté par un assez beau râlé. a J’arrive au fait r
« Donc, après la première reconnaissance de Cronstadt par les amiraux, dont l’une de mes précédentes lettres vous a transmis le récit, nous avions \u très-distinctement, à la longue-vue, deux petits bateaux à vapeur russes sortir du port, détacher des.embar
cations et travailler avec beaucoup de soin, à quoi?... C’était roque nous n’avions pu pénétrer. On avait l’air de sonder, de fouiller le terrain ; mais l’objet réel de cette démonstration nous avait échappé.