Chine. — Attaque de la ville de Shang-aï, par les équipages du Jeanne-Darc et du Colbert.
État des murailles de Shang-aï, après l’attaque des équipages du Jeanne Darc et du Colbert.
Dans lin numéro précédent nous avons donné un récit et un dessin du combat livré le 6 janvier dernier aux insur
gés Chinois de Shang-aï par les équipages de la frégate la jearitie-Da et du Colbert, sous le commandement du contre-amiral Laguerre et du capitaine de vaisseau Jaurès.
Nous devons à l’obligeance de M. Léonard un nouveau
dessin représentant les honneurs funèbres rendus aux officiers et marins tués au combat du 6 janvier.
Nous accompagnons ce dessin du récit publié par le o-
vi’evr, de la cérémonie funèbre, d’après une lettre de l’un des assistants:
« Le caveau mortuaire destiné à recevoir les corps de nos
malheureux camarades étant tout prêt, on disposa tout pour la cérémonie funèbre.
« Les corps avaient été déposes pi ovisoirement dans la cathédrale de Zon-kadon, établissement des Jésuites. —Les compagnies de debarquement étaient descendues en grande tenue avec les états-majors; monseigneur Maresca, évêque
du diocèse, assisté de M. le coadjuteur Spotsa, officiait. Le service fut célébré dans cette vaste église, en présence d’une, foule considérable de Chinois; après l’absoute, on transporta processionnellement les corps ii leur dernière demeure; tout le nombreux clergé de Ton-kadou était présent ; les longues files de nos missionnaires traversaient les rues de Shang-aï, faisant entendre des chants religieux.
«C’était une chose bien nouvelle et bien surprenante qu’une procession chrétienne parcourant rre cité chinoise, et cela publiquement, sans ciainle, la tête haute! les Chinois s’en montraient loil impiessicnnés; sur le passage du cortépe le mouvement des rues cessait tout à coup, le plus profond
silence régnait, et sur les visages se peignait un étenrement respectueux ; ce n’était que longtemps après que la
v e et le mouvement des affaires reprenaient. —Arrivés au caveau, les corps y furent déposés; on bénit l’emplacement; notre ai mênier prononça quelques paroles qui émurent prof ndéirent les assistants; après lui l’amiral dit aussi quelq es mots interrompus par l’emotion... Les larmes le gagnèrent; le consul aria en dernier... Puis une décharge
Cérémonie funèbre célébrée en l’honneur des victimes du combat de Shang-aï. — D’après les croquis de M. Léonard.
État des murailles de Shang-aï, après l’attaque des équipages du Jeanne Darc et du Colbert.
Dans lin numéro précédent nous avons donné un récit et un dessin du combat livré le 6 janvier dernier aux insur
gés Chinois de Shang-aï par les équipages de la frégate la jearitie-Da et du Colbert, sous le commandement du contre-amiral Laguerre et du capitaine de vaisseau Jaurès.
Nous devons à l’obligeance de M. Léonard un nouveau
dessin représentant les honneurs funèbres rendus aux officiers et marins tués au combat du 6 janvier.
Nous accompagnons ce dessin du récit publié par le o-
vi’evr, de la cérémonie funèbre, d’après une lettre de l’un des assistants:
« Le caveau mortuaire destiné à recevoir les corps de nos
malheureux camarades étant tout prêt, on disposa tout pour la cérémonie funèbre.
« Les corps avaient été déposes pi ovisoirement dans la cathédrale de Zon-kadon, établissement des Jésuites. —Les compagnies de debarquement étaient descendues en grande tenue avec les états-majors; monseigneur Maresca, évêque
du diocèse, assisté de M. le coadjuteur Spotsa, officiait. Le service fut célébré dans cette vaste église, en présence d’une, foule considérable de Chinois; après l’absoute, on transporta processionnellement les corps ii leur dernière demeure; tout le nombreux clergé de Ton-kadou était présent ; les longues files de nos missionnaires traversaient les rues de Shang-aï, faisant entendre des chants religieux.
«C’était une chose bien nouvelle et bien surprenante qu’une procession chrétienne parcourant rre cité chinoise, et cela publiquement, sans ciainle, la tête haute! les Chinois s’en montraient loil impiessicnnés; sur le passage du cortépe le mouvement des rues cessait tout à coup, le plus profond
silence régnait, et sur les visages se peignait un étenrement respectueux ; ce n’était que longtemps après que la
v e et le mouvement des affaires reprenaient. —Arrivés au caveau, les corps y furent déposés; on bénit l’emplacement; notre ai mênier prononça quelques paroles qui émurent prof ndéirent les assistants; après lui l’amiral dit aussi quelq es mots interrompus par l’emotion... Les larmes le gagnèrent; le consul aria en dernier... Puis une décharge
générale de nos armes lut le solennel et dernier adieu adressé
Cérémonie funèbre célébrée en l’honneur des victimes du combat de Shang-aï. — D’après les croquis de M. Léonard.