min cle halage, cinq sur la rivière et trois sur la rir e droite, où est située une des promenades de la ville de Laval.
La hauteur totale du viaduc est de 29 , depuis les fondations jusqu au-dessus du parapet ; cette hauteur est, sur la ri
vière, de 25“ au-dessus des eaux, ordinaires, et eali.i, sur la promenade, elle est de 22 >,80,
Tous les parements extérieurs du viaduc sont construits en granit, les assises sont appareillées avec le soin que comporte un mo


nument decetteimportance, placé à quelques centaines de mètres seulement d’un chef-lieu de département.


Commencé en août 1854, le viaduc de la Mayenne sera achevé dans le courant d octobre 1855 -, en défalquant de ce laps de temps la saison d’hiver, on voit que ce travail n’aura duré qu’une an
née, pendant laquelle aura été établi un cuire énorme de 24,3.00 de maçonnerie dont 8,500 cubes de pierres de taille.
En se rendant compte des difficultés que l’on rencontre dans tous les grands travaux, soit pour les fondations et la construc
tion , soit pour l approvisionnement des matériaux, lorsqu il s’agit surtout de les élever à une aussi grande liai.tour, on devra recon
naître (pie rétablissement, du viaduc de la Mayenne ne laisse rien à désirer sous le rapport de l activ ité déployée.
La gravure ci-jointe représente le viaduc au moment de la construction des piles. Les échafaudages qui les entourent sont très
ingénieusement disposés: à leur sommet sont établis des rails sur lesquels se meuvent les treuils qui servent il monter les maté
riaux; ce système, qui permet de placer les pierres à l’endroit juste où elles doivent être posées, évite une grande perte de temps.
Le viaduc, est construit sous les ordres de M. Caillaux,ingénieur des pjonts et chaussées, auteur du projet, et l’exécution en a été confiée à M, .Hiles Hunebelle, entrepreneur.
G. F.
Chronique littéraire.
M. Viennet, un des académiciens que les lettres ont un temps conduits à la politique, loin que. ce soit la politique qui l’ait mené par grave et trop fréquent abus a l’Aca lémle française, avait composé, en 182û, un livre intitulé : Promc
nude philosophique au cimetière du Père-Lachaise, qui eut beaucoup de succès. C était le temps où les Ermites de laChaussée-d’Antinet autres lieux étaient encore, sinon dans loute leur fraîcheur, au moins très-lus toujours et dans le finale de leur vogue. M. Vienne!, ne fit pas précisément un Ermite au cimetière de l’Est : bien que le sujet, prêle fort aux méditations ascétiques, il fil quelque chose comme des Lettres à Emilie, sur la Nécrologie, et son Emilie fut M ,e Henriette Thayer (la mère), aujourd’hui décedée, à qui le poêle a eu neanmoins le bon goût de maintenir la dé
dicace de la présente réédition de son livre, lequel, à vrai dire, forme un livre nouveau, puisqu’il est augmenté de deux cent quatre-vingts morts illustres. Or le premier jet de l’ouvragé n’en contenait qu’a peu près une cenlaine.
La prose philosophique de M. Viennet esl à chaque page coupée de vers faciles, clairs, ingénieux, relevés d’une fine pointe de malice, mais sans fiel, comme ceux qui abondent dans les spirituelles fables de cet académicien. On dirait tout à fait qu’il a rencontré l’ombre de Demouslier, qui pourtant ne figure pas dans son poétique nécrologe, au dé
tour de l’allée de tilleuls ombrageant ces Champs-Elysées qu’il décrit si bien. 8i le sujet manque de gaiete, la forme, je ne dis pas enjouée, mais animée et variée, qu’a su s’ap
proprier M. Viennet compense ce qu’a tant de soit peu lug i- lire et monotone une promenade au bord de trois cent qua
tre-vingts tombeaux. Sur ce grand nombre de sépultures, M. Viennet a pieusement et afTectueusemenl érigé des sta


tuettes aux noms fameux de la première moitié de ce siecle.


Sous ce rapport, l’ouvrage a un vrai mérile de biographie en miniature et de causerie historique, indépendamment des qualités littéraires qu’il est naturel d’y chercher et certain d’y renconlrer. Envisagé de celle façon, le monu
mental et immense cimetière de l’Est devient un Panthéon, d autant mieux qu’il n’en est plus d’autre, et qu il faut renoncer apparemment à voir la belle pensée de nos peres (exécutée ou maintenue. Qu’est-ce après tout que l histoire, sinon un éternel et pompeux ossuaire? et qu’est-ee que la mort, sinon la préface et le seuil de l’immortalité, à qui s’en est su rendre digne? S’il est difficile de la montrer ai
mable, il est hautement bon et sain de se familiariser promptement avec, elle, et de ne pas plus craindre que M. Vien
net une promenade élégiaque, sans amertume ni terreur, le long des tumulus fraîchement gazonnés, et surtout des clppes illustres.
Si l’on veut juger de la fine touche qu a su répandre l’honorable académicien sur ce fond un peu sombre, on n’a qu’à lire ce détail de son entrevue avec l’ombre de Garnier- Pagès l’aîné, naguère son adversaire politique, et le juste crayon qu’il en tire, accoude sur la tablette funéraire. L’au
teur, foulant la tombe de Pozzo di Borgo, songe au grand nom corse que ce nom lui rappelle, aux vicissitudes politi
ques, à trois révolutions consécutives, et se demande, tout pensif, « à qui demeurera la France. »
« Et une autre voix, conlinuc-t-il, me répondit : « C’est « à moi et à mes amis; » et celte voix, qui était celle de Garnier-Pagès, sortait dune tombe moleste qui touchait presque à celle, de Pozzo; et je pouvais croire que ce jeune homme m’adressait en effet celte réponse, car i! me l’avait faite un jour en descendant de la tribune, ou ses ennemis mêmes se plaisaient à l’entendre. Ce républicain n’y avait jamais renié ses opinions irises espérances; mais il avait Part de les emmieller de tant de précautions ingénieuses, de tant de malicieux avis, qu’en nous amusant de ses mor
dantes ironies, il avait acquis le privilège de tout dire. Il se
moquait de nos illusions avec tant de finesse, il déplorait nos fautes avec une hypocrisie si raffinée, il prélisait noire ruine avec une si touchante bienveillance 1 il osait même, pour nous engager à changer de roule, nous développer la force, les ressources de son parti, l’organisation de ses ban


des; il nous criait un jour que l’abîme elail sous nos pas,


que nous étions perdus, et nous répondions à celte ironie trop véridique par des eclals de rire, par une confiance si
stupide qu’elle est encore aujourd’hui à peine ébranlée par l’accomplissement de ses prophéties. »
Il n’est pas possible d’être plus bonhomme et en même temps plus spirituel que VI. Viennet, burinant ce tout â fa.t joli et lin médaillon. M. Vienne! est un de nos vieux an
tagonistes po iliques. Nous l’avions presque oublié, el ne le rappelons que pour la 1 onne grâce dont i! s’en souvient lui-même. Il est, si nous ne nous trompons, l’auteur d’un des plus fameux mots du règne de Louis-I hilippe : « La légalité nous tue ! » Cela prouve, pour rentrer dans noire su


jet, qu’il y a bien des genres de mort pour les peuples,


comme pour les individus. Si l’on n’a pas le choix, on a du moins le p aisir de la grande variété. On se repose d’un mal par l’autre, comme Laurent sur son gril, et cela tue le temps, à charge de revanche. Mais Al. Viennet, ci tout prendre, n’est pas si loin de nous qu’il veut bien dire. Beaucoup de nos plus chers senlimenls sont les siens, et beau
coup de nos principes immuables, il les partage. Donnonsen la preuve, et c.lons derechef, car, pour faire juger un homme d’esprit, celte voie est de beaucoup la plus précise et la meilleure.
M. Viennet, arrivant au Père-Lachaise, et expliquant le sentiment dans lequel le philosophe, l homme ferme el le 1 oête doivent aborder cet asile, s’exprime ainsi avec beau
coup de justesse : «Celte situation^’a rien de pénible, rien qui provoque l’impatience. Ce n’est pas tout à fait la dou
leur, c’est quelquefois le moment où on a cessé de l’éprou
ver. Les plaisirs bruyanls, les entretiens du monde, l’éclat et le tumulte des fêles, sont alors des remèdes impuissants,
des distractions inutiles. Tout nous entraîne vers la solitude et la mé’itation, et c’est presque malgré moi que mes pas se sont dirigés vers ce séjour de paix et-de tristesse. Hélas!
ce fut jadis un lieu de plaisir, et celte demeure d’un riche épicier de la capitale était déjà célébré sous le nom de la Folie-Begnauld, avant que les jésuites en eussent l’ail une austère retraite. Vous savez que le père la Chai e, dont le nom est resté a ce domaine, fut 1 un des quatre confesseurs qui, s’emparant de la vieillesse de Louis AIV, firent dispa
raître Louis le Grand de la scène du monde. Je ne viens point insulter à la mémoire d’un roi que je respecte... mais enfin la postérité ne verra jamais du même œil le jeune prince qui, dégagé des I sieres de, Mazarin, annonça un grand règne par un grand mot, et le vieillard qui soumit la couronne aux pernicieux < o.iseils d’un confesseur et d’une dévote, »
Ce n était plus ce roi dont la seule présence
Am onç.ut la grandeur, la gloire la puissance, Cet Au .uste tou eau, dont, les nobles re. ards Animai-nt l« s t lents, enflammaient le génie,
Par qui la France rajeunie
Voyait dans ses climats renaître tous les arts. C’était de Main tenon l’tpoux trist* et docile,


Q i voya t plus par *is yeux,


Livrait ’É at aux mains d un ministre inhabile, Par K fer des dragons p ’opugtait l’Evangile, Et brûl; it Port-R >yal pour merit r les deux.
Ce serait le cas de placer ici, pour ne pas changer de thème, les Morts inconnus, de I elletan, dignes de soute
nir, en leur .glorieuse obscurité, le parallèle avec les illustrations mortuaires qu a chantées M. Viennet. Nous oppo
serions à ce philosophique mais triste contraste le Livre de consolation, dû à l’auteur de la Foi nouvelle cherchée dans l’art. Mais, outre que le jour de la consolation n’est point venu pour cet écrivain inspiré, frappé hier d’un grand deuil, nous craindrions que le lecteur ne nous trouvât per
sonnellement un peu trop lamentable, et sans lesmèmes excu
ses. Nous n’avons pu d’ai.leurs lire jusqu’à ce jour les Morts inconnus avec loule l’attention el la reflexion qu ils méri
tent. Nous en res erons donc aujourd’hui sur les pages de M. Viennet, et nous profiterons du court relâche que cette circonstance nous donne pour répondre à une lettre qui nous est adressée sur un sujet important.
— A M. E... D..., à Toulouse. Vous me faites l’honneur de me poser, Monsieur, celte question :
« Dois-je lancer mon fils dans la carrière littéraire? »
El, à l’appui de celte interrogation, vous me transmettez divers essais, en vers et prose, du jeune homme. Vous m’ap
prenez qu il a remporté ie prix d’eloquence française au lycée, ce dont je ne suis pas surpris, et qu’il a fait, le jour de la Sainle-Eugenie, de fort jolies stances a une jeune cou
sine, ce qui m étonne encore moins. La-dessus, vous me parlez de l’aversion du jeune homme pour l’emploi de no
taire, et me demandez si, concitoyen û’Isaure, il ne doit pas, comme un généreux coursier, obéir à l’aiguillon qui le pousse vers une lice plus poétique, se faire écrivain en un mot.
Un homme, en consistant un autre sur l’avenir de ce qu’il a de plus cher, lui donne par ce fait une trop haute marque de confiance pour que le strict devoir de celui-ci ne soit pas de s en rendre digne en apportant dans sa réponse la plus entière franchise.
Celle réponse sera donc très-nette, Monsieur. Si les destins m’eussent promu a celte dignité de père de famille, si j’avais un fils, jamais, sur quelques échantillons de verve juvénile et d’ebui ition de sang, je ne voudrais, de propos délil.éré, le hasarder dans l’aventure littéraire. Jamais, au grand jamais, je ne le pousserais à se faire artiste ou poêle. La raison en esl simple ; je me dirais : s’il est véritable
ment inspiré, il chantera, il écrira, ou il peindra malgré moi. Ma.s, s’il ne l’est pas, quel regret, quels remords j’apprête a moi, quelles déceptions a lui! S’il n’a que le [aient ou l’esprit du diable, —et comment en juger à . ii-huit ans, a l’âge où chacun a cet esprit-la ?— quelles effroyables traverses, quelles humiliations, quels mécomptes ne liii préparerai-je pas?
Car, il ne faut pas s’y tromper: l’homme de lettres, l’artiste (j’entends l art sle, l’écrivain véritablement dignes de ce nom) sont comme ie bronze de Corinthe : un composé de tous les métaux précieux, fl y entre l’or du génie, le
platine de la mise en scène ou en œuvre, le cu’vre de la pauvreté, le fer de la résolution, l’acier d’une certaine sou
plesse nécessaire, le zinc, l’étain et le plomb de l’application usuelle. J’omels l’argent, et à dessein, car c’est en général l ingrédient qui y figure témoins. Tout cela ne se mélangé,
ne se pétrit et né se fige qu’a la longue, par la violence de la flamme. Le creuset dévoré les uns et les laisse lonle ; les autres en sortent statues. Mais c est à l’user seulement qu’ils prennent leur rang et se séparent.
Pour sortir de ces métaphores, permettez-moi de vous poser à mon tour ces deux questions: Votre fils sera-t-il riche, sera-t-il pauvre?
Pascal, en ces quatre mots, résume à peu près toute la didactique humaine : « il n’est pas bon d’être trop libre; il n’est pas bon d’avoir tout le nécessaire. » \iais aucune part il ne dit qu’il ne faille pas être assez libre, ni avoir du moins une partie du nécessaire. Mais laquelle, el comment fixer le nécessaire ? grave quesüon. Si votre fils a beaucoup plus que ce qu il faut pour assurer à l’homme le vivre, le vêtement et le couver!, je doute infiniment qu’il s’élève bien haut. La raison en est des plus simples : le siecle n’esl point aux joies de l esprit (le siècle, non, je le calomnie, mais l’é­ poque). Il est tout à d’autres plaisirs infiniment plus maté
riels. Un jeune homme qui a de l’argent ouvre-t-il quelque
fois un livre aujourd’hui? Je ne le crois guère; mais d’en écrire un, je le tiens jusqu’à nouvel ordre incapable. Il faut s’être posé mainte fois en face de la bouteille d’encre et de la main de papier, sous le dard sang ant de la nécessité, pour comprendre, pour affronter, pour subir ce que je nommerai ta douleur du papier blanc. Rien qu un extrême sti
mulant n’est capable de vous plier à ces souffrances, et ce stimulant, en aucun temps, la débauche, le jeu, ne le donnèrent à personne.
Nous avons bien des écrivains-gentilshommes, et trèspurfaits gentilshommes, qui, au sorti) des cabarets famés,
ont griffonné naguère des romans ou des vaudevilles. Mais où sont-ils? Et que leur vaut l’éphémère retentissement de
leurs syllabes nominales? Ils n’ont pas encore de cheveux blancs, el déjà ils ont roulé dans le noir gouffre du dédain et de l’oubli, fisse sont eux-mêmes payés en nuits d’orgie, en écrevisses bordelaises, en phrynés, et en siilery hautcru, de leurs très-petites prouesses : ils sont payés et sur
payes ; ils ont un instant projeté cette lueur phosphorescente qui ne brûle ni n’éclaire.
Si votre fils est pauvre, oh ! alors, Monsieur, c’est une bien autre question. Ce qu’il lui faudra de patience, de courage et de rage même, d’inspiration el de talent (je sup
pose qu’il en aura), pour sortir des rangs et devenir simple serre-file, à plus forte raison officier, général, est incalculable, Les temps ne sont point faits pour les écrivains pau
vres. Il n’y a point de place pour eux, ou si petite qu il
n est vraiment point la peine a eux de la rechercher. Un quatrain autrefois pouvait faire célébré. Cenl volumes ou
dix mille arlicles, actuellement, ne mènent pas toujours à la notoriété. Et celle notoriété, si rude à acquérir si vous saviez ce qu’elle vaut ! Toutes les fois qu’on me parle de ces
vocations-là, je songe au jeune Primrose (du Vicaire de Wakej wld), voulant se faire sous-maitre dans une pension, et à son lamentable interrogatoire :
— « Avez-vous la main prêle à tout? — Non. — Vous ne valez rien pour une école. Savez-vous seulement peigner les enfants? — Non. — Vous ne va ez rien pour une école.
Etes-vous capable de coucher trois dans un lit? — Non. — A ous ne valez rien pour une école. Avez-vous eu la petite vérole? — Non. —Vous ne valez rien pour une éco e. Ayezvous bon appétit? —Oui. — Oh! alors, vous ne valez rien, mais rien du tout, pour une école !»
Ce jeune l’rimrose était pour ant un homme d’esprit et de savoir-faire. Ne pouvant pas être pion, il essaya d’aller à dame, en se faisant littérateur. Voici q: elle lut sa poétique, et c’est celle de beaucoup de débutants modernes. « Consi
dérant, dit-il, qu’il restait les meilleures choses du monde à dire du côté faux, je résolus de faire un livre qui lut tout à fait neuf. J hab liai donc trois paradoxes avec vrai
semblance. Mes propositions étaient ce qu’il y a de plus faux, mais ce qu’il y aile plus nouveau... Je. ne doutais pas que tout le monde littéraire ne s’élevât contre mon système, mais j’étais préparé à tenir tête a tout le monde littéraire. Semblable au porc-épic qui se roule sur lui-même, présen
tant ses piquants pour défense, j’avais ma plume aiguisée contre loul assaillant.
— « Bien, mon enfant! s’écrie le vicaire... tu publias donc tes paradoxes? et, je te prie, qu’en dit le monde?
— Mons eur, répondit le jeune homme, le monde n’en dit rien du tout ! »
Et voila justement ce que dit le monde, Monsieur, de toutes choses littéraires; et voilà pourquoi votre fils, s’il est sage, sera muet. Ce qui est prose n’esl point chemins de fer ; ce qui esl vers n’est point annonces. C’est ainsi qu’il
faut retourner la définition de M. Jourdain. Lancez-moi donc ce gaillard là dans le railway des affaires ; utilisez sa verve poétique dans la rédaction des prospectus, et, d’ici à dix ans, avec un bon conseil d’administration, composé de suffisamment de vicomtes et de commandeurs de divers ordres, je le vois à la tète d’une jolie position, gagnée, à assu
rer sa patrie contre les chenilles, l’incendie ou l’oïdium. — Assurez-vous les uns les autres, car qui, diable, vous assu
rerait? comme disait, sauf légère nuance de rédaction, l’infàme Voltaire aux Jésuites.
Nous avons donne quelque développement à cette réponse privée, parce qu’elle esl, quoique privée, d’un certain inté
rêt public. Ce sont des vérités qu’on ne peut dire de face à tant de jeunes gens dont on reçoit des livres qui ne sont ni faits i i a faire. Es peuvent juger, par ce tableau nullement exageié ni assombri, du sort qui les attend, s’ils ont beau
coup de talent; à plus lorle raison, si, comme c’est le cas pour une multitude d’entre eux, ils en sont aussi tristement que radicalement privés. Félix Mornand.