L’amant de la forêt.
Los grandes passions sont rares. De nos jours, on n’aime Pll,s rien ardemment, si ce n’est l’argent. Mais, quoi
que le siècle incrédule croie difficilement à l’amour et aux dévouements qu’il l ait naître, il s’en émeut quand il il le rencontre; il s’arrête à le considérer avec curiosité; il en fait le sujet d’une enquête, et d’un récit. C’est ainsi qu’une passion constante, qu’un amour ardent et désintéressé, en
seveli mystérieusement pendant plusieurs années au fond de la lorêt de Fontainebleau, a été rêvé é au monde, et ré
cemment proclamé en prose et en vers, vient d’inspirer a quelques écrivains qui en furent touchés une publication collective dont nous parlerons tout à l’heure. Kl ce
pendant cet amour cherchait l’ombre et le s.lenee. L’ame candide, sincère el enthousiaste qui le ressentait s’était pleinement livrée et s absorbait dans son enchantement.
Kl le s était prise à cet amour après la perte de généreuses illusions, et. elle se réfugiait dans celle sérénité comme 1 homme pieux se repose au sein de la religion des rudes et cruelles épreuves de la vie. Pendant des années entières, celle passion ne se ralentit pas; elle dure encore; elle ne sera jamais rassasiée ; car elle trouve dans l’objet aime tou
jours les mêmes sourires, la même jeunesse et la même beauté... Cet objet aimé est une forêt! la forêt de Fontaine
bleau ; le seul lambeau de paysage grandiose et de vierge nature dont la sauvagerie ait pu jusqu’ici échapper au v oisinage et à l’action envahissante de Paris,
>1. Denecourt, iumant de la forêt, est un nom consacré aujourd hui par la reconnaissance de tous ceux à qui i! a rendu accessibles ces verdoyantes solitudes et ces chers déserts, comme les appelait le bon roi saint Louis. Il a au
jourd’hui soixante-sept ans. Fils de vigneron et faine de onze enfants, il s’engagea volontaire en 1809, fut blessé en Espagne en 1812 et eut son congé ; cependant il courut a la déiense du sol, contre l’invasion de l’étranger, et fui blessé de, nouveau près de Verdun, il avait alors vingt-cinq ans et entra en apprentissage chez un bijoutier. Mais bientôt on apprit que l’exilé de file d’Elbe venait de débarquer a llyères. « A celle nouvelle, dit M. Auguste Lucliet, le soldai
abolit l ouvrier, et Denecourt partit, l eclair au front, la flamme au cœur, entraînant dix de ses camarades d’alciier. » Ayant fait vingt lieues en moins de douze heures, ses bles


sures se rouvrirent. Plus lard , l’enthousiasme qu’il avait


eu pour la patrie, il 1 éprouva pour le libre développement de nos institutions politiques. Puis, après de grandes espérances et de grands mécomptes, qui sont l’histoire de notre âge, il arriva à Fontainebleau, « abattu, l’esprit amer, l’espoir mort, ne croyant plus à son temps ni aux autres, ni a luimême » Dans le découragement, il chercha la solitude de la forêt, et il y trouva l’apaisement. « Cette pittoresque nature, dit-il lui-même, ne larda pas à me captiver et a me consoler de mes croyances déçues.., On est si heureux au milieu de ces paisibles deserts, parmi ces arbres géanls et tes rochers aussi vieux que le monde!,., On en revient toujours content et meilleur, car l’aspect grandiose et suave ûe ce jardin, comme Dieu seul sait en créer, vous charme e: cous inspire la bonté. » Dès qu’il eut découvert toules ces qualités dans la forêt de Fontainebleau, il lui donna tout s»n amour; il lui consacra tous ses moments, il y passa toiles ses journées; nul ne vécut avec elle en in limité si assidue; il devint comme l’esprit familier de la forêt. Dé


lassant les routes de chasse, les sentiers des forestiers, il


vagua au hasard à travers le chaos des rochers et le silence tes grands bois; perçant les épais fourrés des taillis; puis au sortir d une gorge obscure, apercevant tout a coup un horizon nouveau et s’arrêtant pour respirer les brises em
baumées et écouler la houle des pins balancés par le vent. Mais, au milieu de ses périgrinations, chaque jour M. Dene
court découvrait des magnificences inconnues, des siles, des accidents de terrain imprévus, des chênes gigantesques et ignorés. Ces conquêtes, ces joies, prix de ses recherches et de ses fatigues, il vo lut les partager avec tous. Depuis 1832 et pendant cinq ans, il avait étudié la forêt de Fon
tainebleau; il en pub! a une description en 1837. Mais tous n auraient pas son dévouement et son ardeur, ne consentiraient pas a accepter les mêmes t alignes, à percer les obs
tacles des broussailles, des ronces, des houx armés de pointes acérées, pour parvenir à quelque chêne au séculaire bran
chage, ou a quelque grotle formée par l’évidement du sable sous une immense dalle de grès tabulaire. La curiosité éveillée par sa description ne suffirait pas pour allirer a travers des sentiers non tracés, jusqu’à quelque coin de bois solitaire et lointain. Et il voulait pourtant communiquer son amour et son admiration.
C’est alors que cet homme seul, sans concours, sans autorisation, entreprit une chose, folle, insensée, si inutile, ou plutôt si fâcheuse au point de vue de son intérêt particulier, que les paisibles rentiers de la ville de Fontaine
bleau, gens d habiludes reglees et circonspectes, comme tousses rentiers du monde, ne savaient qu en penser, quand ils l’apprirent, firent toutes soldes de suppositions, dont quelques-unes nécessairement peu charitables, et s’accor
dèrent tons à regarder comme un fou l’ex-sergent patriote, car évidemment personne parmi eux n aurait jamais songé à se risquer en pareille aventure. Nonobstant ces sourdes rumeurs, M. Denecourt poursuivait son œuvre, qui consistait à tracer des sentiers à travers celte \asle forêt pour gui
der aisément la paresseuse insouciance du touriste vers les curiosités pittoresques découvertes par lui. Ce travail, commence en 18dd, a été continué sans interruption depuis.
Il lit ainsi, à ses irais, ckst cliquante kilomètres de sent ^8! C’était déjà une rude lâche que celle-là. Mais le plus diuîcile sans doute, c’était de ne pas être arrêté court dans son entreprise par l administration forestière. Il lui déguisa pendant quelque temps ses travaux mystérieux; puis’elle finit par en reconnaître futilité pour l’agrément des habi
tants de Fontainebleau et des visiteurs étrangers, et elle a pris l’entretien des nouveaux sentiers à sa charge.
Ce n’était pas assez pour M. Denecourt d’ouvrir au profit du pittoresque de nouvelles voies de communication dans cette forêt de Fontainebleau, déjà sillonnée d’innombrables routes et de chemins tourmentes dont le développement excède cinq cents lieues; ces travaux d’ordre satisfaisaient en lui seulement le géographe. Mais quand le géographe se reposait, l’artiste, le poêle se mettait en campagne. Après les dépenses d’utilité venaient les dépenses de fantaisie, et la petite fortune de ! amant de ta forêt s’engloutissait dans les caprices inépuisables de sa redoutable maîtresse. Comment aurait-il résisté à cette voix caressante, qui je fasci
nait? Car, où vous et moi nous n’entendons que des brises, des bruissements de feuillages, des froissements de bran
dies, des craquements d’ecorees ou des retentissements du bois mort qui se détaché et tombe, lui, il entendait un lan
gage, des supplications et des plaintes. « Des chênes de sept à huit cents ans, dit-il, qui avaient bravé mille tempêtes, paraissaient s’inc hier et me supplier de faire ser
penter mon méandre sous leurs ombrages; d’imposants rochers, aussi vieux que le monde, semblaient d’un air gra
cieux en réclamer une ou deux courbures; des sommets arides et escarpés me conviaient, à travers les feuillages, de les transformer en belvéders; des grottes, des cavernes in
visibles, se laissaient deviner et découvrir par mon bâton de houx, dont la pointe, attirée comme par l’aimant, fit même jaillir de nos déserts quelques filets d eau, que ques modestes naïades... » El ces poétiques paru es ne sont pas trop ambitieuses; pour les comprendre i! faut parcourir la foret et voir les merveilles qu’il y a créées.
Les grottes surtout ont pour le bon Sylvain un attrait irrésstible; et il ne fallait rien moins que sa passion de tro
glodyte pour mettre au jour les masses rocheuses ensevelies depuis les derniers cataclysmes du globe dans leur sable de grés, et situées dans des régions perdues où elles étaient à l abri du pic et de la masse du carrier. Il a fait en ce genre les plus audacieuses entreprises; telles que l’ouverture du passage des Montussiennes, de la Grotte du Sonnent, du redoutable Rendez-vous du Chasseur noir. Non content de consacrer sa tort ne à ces gigantesques et curieuses créa
tions, il y exposait encore sa vie. Lorsqu’il s’agit d ouvrir la galerie du Itendez-vous du Chasseur noir, et de la dégager du saille au-dessous d enormes masses de grès en surp.omb, les carriers épouvantés refusaient de poursuivre plus avant leurs travaux. M. Denecourt dut doubler, dut tripler leur salaire; et lui-même au milieu d’eux, au centre des rochers prêts a l’engloutir, encourageant, rassurant les travailleurs et les yeux levés vers la voûte menaçante, leur donnant le signal a la moindre apparence de danger. Parfois un tasse
ment subit s’opérait, et tous, jetant leurs outils, se précipilatent dehors avec effroi.
Apres avoir créé des grottes à y loger les faunes et les satyres lie la mythologie, il fallut enfin s’arrêter; il voulut terminer son œuvre souterraine par une curiosité plus sur
prenante que ce qu il avait fait jusque-là. C’est alors que Ai. Denecourt fit, en 1853, creuser dans le Mont-Aigu la grotte dite du Serment, à cause du serinent fait par lui d’en rester la et de ne plus rien faire dans ce genre. Ce travail lui coûta 1,800 IV. — Depuis lors, celle grotte a été enfer
mée par suite de_l’agrandissement du parquet des Chasses à tir. Le Mont-Aigu tout entier, l’Olympe, le Sinaï de la forêt de Fontainebleau, le but le pl is pittoresque aux envi


rons de la ville pour les excursions des touristes, a été soustrait avec sa cime aux biocs de grès énormes, avec sa belle couronne de pins, aux visites assidues et consacrées des voya geurs, et cela pour faire une gracieuseté aux fai


sans des chasses impériales, d ai.leurs assez insouciants aux beautés pittoresques, et qui n’en étaient pas plus maigres sous les précédents régimes pour en avoir été sevrés. Nous nous étonnons que la ville de Fontainebleau n’ait pas pré
sente une humble, supplique a l’occasion de cet empiétement sur les promenades de ses habitants et de ses nombreux vi
siteurs ; empiétement qui oblige a faire un grand détour et interrompt dans son voisinage les communications entre plusieurs beaux cantons de la forêt,
La grotte du Serment devait donc être un dernier adieu de l’amant de. la forêt ; mais son impérieuse maîtresse allait encore l’entraîner à de nouvelles folies. Non-seulement ses épargnes étaient absorbées, mais il s’élait endetté, Le pro
duit d’une souscription ouverte à Fontainebleau vint un peu en aide a sa passion ; alors le vertige lui remonta à la tète. Violant son serment, il ouvrit encore, en I85à, une nouvelle grotle, et, se dévouant a la colere des dieux, il 1 appela la grotte ilu Parjure. Pendant qu’il creusait ses antres et scs tunnels fantastiques, il elexail, à l’extrémité du rocher de Casscpot, situé a l’écart et peu visité jusquelà, une tour élevée de deux étages, et surmontée d’un belvéder d’où l’on découvre plus de soixante lieues d’horizon, et même Paris, lorsque le temps est clair. Cette tour, la plus considérable des créât ons de M. Denecourt, lui coûta 3,500 francs. On lui a donné le nom de fort l Empereur, el l’administration a fait construire une belle route de ca
lèche, qui amène chaque jour de nombreux voyageurs à ce belvéder, devenu une des principales curiosités de la forêt.
Ce ne lut pas sans récriminations jalouses, sans insinuations malveillantes, que M. Denecourt put prendre ainsi possession de Fol jet de sa constante préoccupation. Son amour vint se heurtera celui, antérieur en date, éprouvé par de platoniques contemplateurs de la forêt; les peintres paysagistes, «seuls possesseurs jusqu’à lui de ces retraites divines, s’y étaient fait une vie charmante de commodités bohémiennes. « lis accusèrent les voies ouvertes par le malencontreux pionnier d’avoir divulgué leurs solitudes, troublé leur repos el gâté la beaute virginale de cette nature sauvage ignorée jusqu’à lui des touristes. Les ménagères l’accuserent d’être cause du renchérissement des denrées, à cause de. l’affluence des étrangers attirés et retenus
par ses sorcelleries. On lui fit un crime des bouts de cigares ([ne l’on trouvait dans les sentiers, comme s’il était respon
sable de ta déplorable et croissante manie du genre hu
main, qui infecte de tumée la terre, et ne chemine plus ([U en ayant sans cesse à la bouche l insulte et ia menace de ses engins incendiaires. On alla jusqu’à lui reprocher le mauvais ton de certains habitués de ses promenades, gens bruyants, chantants, mal élevés, trop tôt levés, trop tard couchés, cause de dérangement, dit Ai. A. Lucliet, pour cette pauvre, ville valétudinaire !
En voyant i indifférence d’tine ville pour un homme qui, en se ruinant, a contribué à l’enrichir, notre pensée se re
porte au vieux Jacques Balmat, le premier montagnard qui
parvint à la cime du mont Blanc, en l’année 1786. (Les journaux annonçaient récemment qu’on venait de retrouver son corps dans un des glaciers de la vallée de Chamonix, près de la grotte de l’Arveiron. Rumeur fausse certaine
ment. car il périt it y a une vingtaine d’années dans les gla
ciers de la vallée de Sixt). Sa courageuse ascension provocjua celle de M. de Saussure, dont les remarquables écrits iirent connaître à I Europe la vallée de Chamonix, devenue depuis la plus fréquentée des Alpes. Elle ne s’en montra pas plus reconnaissante vis-à-vis de l homme qui avait contribué à l enrichir ; un lils de Balmat, intelligent et
exercé aux courses de glacier, ne put pas obtenir la faveur d’être admis dans la compagnie des guides, et fut obligé, il y a quelques années, de s’expatrier et de passer en Amé
rique. Si les découvertes de M. Denecourt dans la forêt de Fontainebleau n’ont pas la même portée, cependant il faut reconnaître qu’outre les se itiers et les promenades cu
rieuses crées par lui, il en est le grand vulgarisateur. C’est lui qui a donné aux vis leurs u i fil pour les guider sûre
ment dans çet inextricable labyrinthe ; c’est lui qui en a noté tous les sites, enregistré les mille accidents, et qui, infatigable nomenclateur, a donné un nom à chaque pierre, numéroté les rochers et les arbres, comme on numérote les maisons d’une ville ; de sorte que, seul, si l’on n’a prs M. Denecourt pour guide, on peut, avec l Indicateur his
torique et descriptif de Fontainebleau, son palais, sa forêt et ses environs, (Fontainebleau, chez Lacodre, libraire-éditeur, prix : 2 fr.), dont i! vient de publier la on
zième édition, se diriger sûrement vers les curiosités qu il décrit. Outre la carte détaillée de la forêt ajoutée au volume, on rencontre a chaque coin de bois, à chaque carre
leur embarrassant, la trace amie, la flèche indicatrice de fin.ÎS ble mais vigilant Sylvain, inscrite en bleu sur les ar
bres; après celle-ci une autre, puis une autre encore, et cela sans fin, comme une aspiration éternelle à des beautés toujours nouvelles.
L amant de la forêt, si familier avec son langage, doit quelquefois y entendre s’élever un hymne d’actions de grâces,
entonné par les chênes géants que d’envieux taillis cachaient naguère a tous les regards et qu il a produits a l’admiration du monde. Mais il a recueilli déjà les bénédi dionsdes visi
teurs, si nombreux aujourd’hui, do cette belle forêt, qu l leur fait si bien connaître, et dont il a doublé l’intérêt. Les paysagistes eu -mêmes reviennent de leurs préventions in
justes; ils ont fait graver sur une paroi de grès du rendezvous du Chasseur-Noir, l’inscription suivante : A Dene
court, les artistes et touristes reconnaissants, 1852. — Dans ta ville de Fontainebleau, quelques âmes charitables à l’endroit de la forêt ont provoqué une souscription pour ve
nir en aideaux embellissements rêvés. Le conseil municipal a pris à sa charge la dépense des écriteaux en tôle, à l’entrée et a l’intersection des sentiers (225 fr.) — Une réunion de littérateurs étrangers a la localité vient, de son côté, de ren


dre un hommage plus durable au rare dévouement d’un


homme ayant consacré plus de /i0,noo fr. de son avoir à l’accomplissement d’une entreprise qui, en contribuant à l’a­
grément de tous, est profitable à la ville, où elle attire les voyageurs. Es viennent de publier un volumein-18 intitulé : Hommage à C. F. Denecourt. Fontainebleau, paysages. — légendes, —souvenirs, — fantaisies. (Paris, 1855, Ha
chette et Cie libraires). Plus de quarante noms, parmi lesquels figurent quelques-uns des plus célèbres de la littéra


ture moderne, sontinscrits sur ce volume intéressant et heu


reusement insp ré ; offrande du c ur faite par des poètes a lin poêle aussi, car it a l’enthousiasme et l’amour.
A. J. Du Pays.
Exposition universelle des beaux-arts (1).
RÉALISME.
La bourgeoisie, qui s’est élevée avec la monarchie, qui l’a renversee, qui a eu à son tour un règne éphémère, oc
cupe une place importante dans l’histoire. Mais pour l’art les bourgeois ne sont que des vilains. L’art est aristocrate :
habitué a frayer avec les dieux et les héros, il ne se commet pas en mauvaise compagnie. Ainsi qu un grand seigneur, il consent à admettre à ses fêtes paysans et paysannes, — les vilains du moyen Age, — des bergers et des bergères, des bohémiens et des mendiants, mais il repousse avec un dédain superbe celte race de parvenus prétentieux et endi
manchés, qui déjà d un bout de la terre à l’autre n’ont plus qu une même physionomie, une même grimace, un même habit. « Dis-moi comment tu t habilles, et je te dirai qui tu es. » Non content de les dédaigner, il s’est moqué d’eux avec une suprême impertinence. Comme à chaque époque il y a toujours eu une classe vouée au ridicule : les ju fs, les moines, les médecins, les maltôliers, les marquis, les ba
rons..., la moquerie a fini par s’attaquer au corps entier de la bourgeoisie. Sous l’Empire, alors qu’on disait à la France qu elle eta t la grande nation, le bourgeois n’était qu’un pékin. Du moins l’insulte se déguisait-elle sous une déno
(1) Voir les numéros 838, 648, 613, 614,615, 646 et 647.