Souvenirs de voyage d’un gentilhomme breton.
Combat de coqs à Manille.
Funérailles d’un Tinguianès.
Quand j’étais très-jeune, il me tomba entre les mains un volume (le la Revue de Paris, où je lus :
un Voyage à l’ile de Java, par II. de Balzac. Je sais
maintenant, à n’en pas douter, que Balzac n’a ja
mais porté que ses rêveries dans ces régions extraor
dinaires; mais, à cette époque, é- tant peu au courant des mystifi
cations que se per
mettent à bon droit, pour se re
poser, des esprits supérieurs, je fus entièrement dupe de cette relation improvisée au coin du feu. Et voilà cependant comme on trompe les enfants. Depuis ce jourje rê
vais Java,je voyais les belles métis me faire les doux
yeux et m’envelopper de leurs caresses, plus dangereuses mille fois que les étrein
tes des fameux serpents qui dés
honorent ces splendides con
trées. J’ai donc voyagé et beaucoup voyagé, es
pérant rencontrer un jour toutes ces merveilles rêvées près d’un para
vent chinois. Mais, hélas ! je n’ai par
tout rencontré que désillusions : des villes civilisées là où j’espé
rais rencontrer des savanes et des forêts vierges; des êtres à face humaine là où j’au
rais voulu voir....


de loin, des tigres et des animaux fé


roces; enfin, en
tous lieux , la transplantation ,
sous des climats divers, de nos


Ajetos recevant des cigares.




Habitations des Igorrotès.




Fête des Cervelles, chez les Tinguianès.