toujours à la veille. Une particularité constante de notre position, c’est de ne pouvoir parler de la plus grande chose du moment que huit jours après. On constate l affluence, vous rêverez le reste.
Dans cette ville trop populeuse, voulez-vous cependant retrouver quelque image du désert? Entrez à l Exposition, le jour réservé aux curieux à 2 francs. Le dimanche seule
ment le temple est inabordable, par suite de l’excellente mesure qui vient de rétablir l’ancien prix. On a eu beau
dire très-directement au bourgeois: « Ce bon marché n’est pas fait pour loi. » Notre bourgeois n’en a cure, comme s’il n’entendait payer.son plaisir que ce qu’il vaut : vingt cen
times. C’est à prendre ou à laisser, et l on prend. Mais cette curiosité parcimonieuse à l’endroit des produits de nos grands hommes de la main-d’œuvre afflige profondément leurs admirateurs ; la vue de tant de merveilles réduite aux proportions d’un spectacle à quatre sous, il y a là une assi
milation qui les révolte. Ils ne voient pas que cette exposition commence à périr par où elle a péché, et qu’à côté de quelques productions vraiment admirables, elle en offre peut-être un trop grand nombre de: puériles. Pour un expo
sant sérieux, il y en a bien dix qui ne le sont guère. Et puis, les marchands admis dans le temple, on devait s’at
tendre à voirie charlatanisme lever un peu la tête; mais il ne se contente plus de montrer le bout de l’oreille, et il pousse à la venle per fus et nef as. Est-ce bien dans le sanc
tuaire de l’industrie que l’on devrait chercher à tromper le pauvre monde sur la nature ou la provenance de sa mar
chandise? On conte qu’un magnifique lion empaillé figure à l’étalage d’un fourreur sous cette étiquette engageante : «Tué par Jules Gérard dans l’Atlas, » et cependant la peau
d’aucune des victimes de l’intrépide chasseur ne fut jamais mise dans le commerce. Malheureuse réclame au lion, ou diable est-elle allée se fourrer ? dans la gueule d’une récla
mation. D’une autre insertion, non moins authentique, il résulterait que les exposants les plus merveilleux n’exposent point. Tel est le cas de Ce modeste tisserand du pays bas
que, auteur d’un magnifique service de table, et qu’il a con
fectionné à l’aide du grossier métier de ses pères. En ce temps là la machine ne sachant rien faire, l’homme était habile, mais le progrès moderne a heureusement changé tout cela.
L’événement du monde financier, c’est une vaste institution de crédit fondée sur des bases nouvelles, et dont le mécanisme, très-ingénieux et très-simple -à la fois, doit procurer de l’argent au grand et au petit commerce, — j’ai presque, dit à tout le monde, — et sans dommage possible
pour personne, si ce n’est pour certains gros bonnets de la linance. Assez et trop longtemps l’usure aura dévoré notre beau pays, un banquier franco-napolitain, homme de science el d’expérience. Al. de Pompeo (veuillez retenir cè nom pro
mis à la célébrité), pousse droit au monstre et lui arrache ses griffes. Et il ne s’agit nullement d’une utopie ; le plan, les moyens, 1’exécution* rien de plus clair, de plus décidé et de plus décisif. Quel service plus signalé pourrait-on ren
dre à l’honnête négociant, et partant au pays touL entier, que de lui procurer, — sur sa seule signature, — l’argent nécessaire à son commerce ? Mais ce n’est pas à cette place
réservée aux fantaisies courantes que ce magnifique projet peut trouver la sienne. L’Illustration y reviendra à propos et à loisir, puisque notre Journal universel doit surtout l’aide de sa publicité aux événements d’un intérêt actuel et général.
Voici le revers de la médaille, c’est-à-dire une spéculation fantastique comme il y ,en a trop. Dans un quartier à la mode et où les terrains sont très-demandés, on voyait na
guère un vaste hôtel un peu en ruines, maintenant rem
placé par de grandes bâtisses industrielles. C’est ce pâté de constructions qu’une compagnie d’opérateurs s’est mis en tête d’acheter pour.... le démolir. L’ancien hôtel, où se suc
cédèrent plusieurs dynasties de fermiers généraux, recèle ou recèlerait d’immenses trésors dans ses fondations, fine s’agit plus que de jeter trois ou quatre millions dans le gouffre pour en extraire une soixantaine d’autres (millions), que l’avarice ou la peur y aurait enfouis à une époque trèsagitée. L’affaire, dit-on, se monte en actions, et elle pour
rait bien réussir... à ruiner ses actionnaires, il n’y a pas très-Jonglenips que dans le manoir d’une noble famille on se livra à la même recherche de l’inconnu, à propos de dia
mants enterrés par une aïeule ; les jardins bouleversés et la maison mise en charpie, on finit par arriver à la découverte d’un coffret mystérieux, qui fut ouvert en famille avec i’é- motion requise, ei l’on y trouva... le squelette d’un petit chien.
Lundi dernier, les cheiks ou chefs arabes et les princes indiens se sont rencontrés au pied de ia colonne, qu’ils al
laient visiter. Les cheiks étaient venus en citadine, et les Oi ientaux en omnibus : ils prenaient sans douté le lourd vé
hicule pour un palanquin. On conte aussi d’une infinité d’insulaires, que, partis nuitamment pour le littoral à la rencon
tre de leur gracieuse souveraine, la locomotive les promène à cette heure clans le Poitou, dupes d’un cornac malicieux ou de leur prononciation insuffisante. Ceci est la réédition d’une vieille anecdote, celle; de l’Anglais, voyageur comme ils le sont tous, et qui, partant toujours et n’arrivant jamais où il voulait aller, s’en prenait à la langue française des mécomptes de son itinéraire. L’irrégularité du verbe aller le mettait hors de lui. Il est vrai que son professeur de fran
çais à Londres lui avait appris à conjuguer ainsi ce verbe, diabolique : Je vais, tu viens, il rentre, nous partons, vous sortez, ils ronflent. Ensuite méfiez-vous du canard, la cir
constance est favorable à son éclosion, et la plus grande presse en fait une consommation effrénée, comme si elle n’a­
vait rien de mieux à dire. Voulez-vous un échantillon trèsbref de ceux qu’elle a plumés cette semaine : il y a l’his
toire de la grande dame, qui, sous prétexte d’acheter trois sous de braise à une charbonnière, lui vole son enfant, auquel la voleuse à substitué un négrillon. Item la biogra
phie de ce poète méconnu, qui, n’ayant plus les moyens d’attendre un éditeur, lequel ne se présente pas, s’est engagé comme géant dans une troupe de saltimbanques, et cher
che à vivre de sa taille, ne pouvant vivre de sa plume. Il y a le canard de rivière, qui, pour témoigner à sa façon de la situation florissante et encombrée des hôtels garnis, vous apprend que la Seine se couvre de yachts et de stamboais où pourra gîter ce surcroît de population flottante. Il y a eu encore le canard rétrospectif, qui montre Mna Lassave, l’ancienne compagne de Fieschi, expirant d inanition dans un champ de blés. Quant à Lollà-Montës, frétant un navire à San-Francisco, et revenant à Paris en passant par l’Australie et la Cochiüchine, c’est le canard odyssée et son nec plus ultra. Ne vous semble-t-il pas aussi que cette grande presse, s’occupe beaucoup trop des portiers? Voilà la tyrannie con
tre laquelle elle, se révolte. La mésaventure de ce locataire puni de mort par son concierge pour être rentré trop tait!,
aura éveillé la sollicitude de MM. les journalistes, qui sont Coutumiers de. ce méfait. L’escapade du portier, Imitant comme un chien enragé dans la cave de son maître afin de la dévaliser à son aise, est probablement moins authentique, mais_ l’histoire du zouave aura beaucoup plu.
Glissons ici sur quelques menues informations, qui n’ont pas besoin de commentaire. Le Théâtre-Italien, reconstitué par l’activité de son nouveau directeur, M. Salvi, sera bientôt rendu au dilettantisme parisien. Son prospectus est couleur de rose; on y voit figurer presque toutes les célé
brités chantantes du monde connu. Tel de ces noms rayonne en même temps sur le programme d’administrations rivales à l’étranger. Les artistes qui les portent auraient-ils le don d’ubiquité?
Ces jours-ci, commence la vente des reliques manuscrites du cabinet de M. Duchesne, parmi lesquelles un certain nombre d’autographes dont l’authenticité est incontestable,
et ce détail est nécessaire à donner à une époque où les autographes se fabriquent comme un objet de première né
cessité. Dans ce précieux fouillis, figure une lettre trèsspirituelle de Cuvier à propos des différents canards scien
tifiques qui circulaient de son temps. Un autre grand naturaliste, Buffon, exprime en termes plaisants son aver
sion pour la fumerie : «Si vous saviez, dit-il, combien j’ai vu naître d’idées noires dans des cerveaux bien constitués,
au bout de cinq ou six raisonnements métaphysiques et d’une douzaine de pipes. » Constatons enfin que jamais se
maine parisienne ne fut plus féconde en passe-temps peutêtre puérils : tels que dîners de célébrités ; bal au Jardin d’IJiver, présidé par les Aztecs; séance de ΓAcadémie dès inscriptions sans belles-lettres, et concours du Conserva
toire. Ce dernier exercice a prouvé une fois de plus que la tragédie périclite, ce genre est une impasse, et le culte en est aboli dans les familles. Les demoiselles surtout et leurs mères ne rêvent plus que les’lauriers, — je ne dis pas les myrtes, — de l’Opéra-Comique et du Vaudeville. Un prix de tragédie, fi donc ! où cela mène-t-il ? — Mais cela mène parfois à épouser un millionnaire. ·— El où avez-vous pris celle nouvelle nouvelle? — Dans les journaux qui oui publié à l’envi la lettre de faire-part.
La décadence de la tragédie, on aura beau la signaler, personne n’y croira; c’est plutôt sa prospérité qui brille à tous les regards. Ayez du talent et encore plus de savoirfaire, et la tragédie vous couvrira d’or; ayez eu l’instinct élevé, le génie et la flamme, et vous voilà en pleine gloire,
la gloire de M e llistori. L’éminente artiste, ·— on n’a plus la prétention de vous l’apprendre, — a joué Marie Stuart en italien et à l’italienne au Théâtre-Français ; l’enthou
siasme qui l’a accueillie voulait dire : Soyez la bienvenue dans la maison de. Corneille et de Racine. Et à la manière toute charmante dont M“,c Ristori recevait l’hommage, — une moisson de fleurs, ·— on a compris qu’elle répondait :
Comptez sur moi. La représentation avait lieu au bénéfice de :\T Demerson, car, pour tous ceux qui réclament l’ap
pui de son talent, M Ristori est toujours prête ; je, jouerai, dit-elle invariablement, où et comme on voudra. Vous aurez su d’ailleurs que des jaloux qui sont des ja
louses, ayant blâmé et les révérences qu’elle vient faire au public qui la rappelle, et le soin qu’elle met à ramasser les bouquets qu’on lui jette, Al Ristori aurait fait cette ré
ponse aussi sensée que modeste : «Je suis étrangère, on me pardonnera de ne pas connaître les usages parisiens, et,
puisqu’on me rappelle à l’italienne au milieu des actes, je. dois répondre au vœu du public en me présentant à l’ita
lienne pour le remercier. Quant aux bouquets, c’est un hommage qui me touche extrêmement , et je croirais man
quer de respect au public, si je n’allais pas ramasser moimême les fleurs qu’il m’envoie. » J’ai, dit l’attrait de cette représentation dont la bénéficiaire a été la surprise : une Dorine qui débutait au temps de l’empire, une Marion qui a joué peut-être avec Fleury, cela promettait d’être vénérable; lien au contraire de plus alerte et de plus décidé
ment comique que la verve déployée, par cette soubrette émérite. Elle a montré une jeunesse relative qui n’est pas toujours visible chez les autres Risettes de la maison. M*· Ristori, qui n’a plus qu’un petit nombre de représenta
tions adonner à la salle Ventadonr, ne s’éloignera pas de Paris sans avoir essayé son magnifique talenl dans notre ré
pertoire. On parle de Cinna et de Polymcte, on parie même de la Marie Stuart française, e t à Aérienne Lccmwreur.
Aux autres théâtres, peu de chose. Le Cousin Verdure, du Vaudeville, est un assez vilain compagnon, qui, sous prétexte de cousinage, s’établit dans la maison Delorme pour la bouleverser de fond en comble. Il crève les habits et les chevaux de Monsieur, et le compromet aux yeux de l’autorité en s’avisant de chasser sans port d’armes. Mais dans cette famille du lion Dieu personne n’ose mettre à la porte cet abominable- intrus, c’est un parent pauvre, que dirait le inonde? Et puis ce cousin Verdure s’est procuré, on ne sait comment, un autographe amoureux, qui ferait perdre au bonhomme Delorme l’estime de sa femme et des
honnêtes gens. Ah ! si l’amiDugravier voulait endosser nos peccadilles et nous débarrasser de ce vaurien! Or cet hon
nête Dugravier 11e. demande pas mieux, Il se plaît à faire le, majordome, il aime, à jouer le rôle de redresseur de tous lestort?, c’est sa spécialité. Ainsi donc, le Cousin Verdure esl parti et ne reviendra plus. Cetle invention 11’est peut-être ni très-neuve ni très-ingénieuse, mais ne soyez pas trop difficile, et la pièce vous amusera.
La femme qui mord (théâtre des Variétés) est quelque chose d’aussi imperceptible. Alcide aime Aurore, mais il est promis à liermance, et Aurore ne veut plus d’Alcide.;
elle lui montre les dents pour l effaroucher. Mais Hermance vient de se marier avec un autre, — comme ça se trouve!
— et aussitôt la mordeuse reveut d’Aléide. La pièce n’est plus jeune, mais elle est jolie et le public y a mordu. Et les Précieux, voilà une excellente bouffonnerie. Dans celle charge à la Danian, ornée de légendes d’un comique exces
sif, ces incomparables farceurs de la Montansier, et à leur tête celle de M. GraSsot, vous feront rire comme des enra
gés. Disons encore que l Ambigu-Comique vient de repren
dre les Contes de la mère l’Oie avec un éclat et un succès féerique. Salut à nos vieilles Connaissances ; l’ogre et le pe
tit Poucet, biquet à la Houppe, Cendrilion et Peau d’âne, salut : charmantes et sempiternelles rêveries que, vous êtes, plus durables que l’airain et que lu colonnade du Louvre du même auteur, on vous souhaite de vivre et de revivre le plus longtemps possible à l’Ambigu, pour l’amusement des grands et des petits enfants.
Philippe Busoni.
Exposition universelle des beaux-arts (1).
PEINTURE DE GENRE. — LES FANTAISISTES.
En abordant la peinture de genre, nous entrons plus particulièrement dans l’art moderne. C’est là son triomphe, c’est dans ce champ illimité, où il peut se multiplier sous tous les aspects, qu’il trouve son véritable développement.
Il a là une raison d’être, et cela manque souvent à la grande peinture. La peinture de genre répond à un besoin de ré
création ou de luxe ; elle a son public, ses amateurs, sa place marquée près du foyer domestique. Du reste, pour devenir ainsi l’hôte familier de la maison, il n’est sorte d’a­ vances gracieuses, de manèges adroits, de petits soins co
quets auxquels elle n’ait recours, tl lui a fallu faire un long apprentissage d’une foule de petites habiletés; s’inquiéter davantage de la lumière et de l’ombre,- soigner le. clair-obs
cur el le coloris, acquérir de la touche, cette manière de détacher dans un certain sens la couleur du pinceau, manière tout individuelle par laquelle un peintre se fait re
connaître comme 011 connaît un notaire à son paraphe; il lui a fallu chercher l’effet, le piquant, et se tenir en plein courant du goût du jour, suivre la mode, réfléchir l’humeur triste ou gaie, prude ou libertine du moment ; repré
senter des scènes de salons dorés ou de pauvres mansardés, de boudoirs ou de chaumières. Ce 11’est pas peu de chose, d’acquérir toutes les petites industries nécessaires pour airiver à plaire au bourgeois amateur. Il n’en coûtait pas· tant jadis pour parler aux dieux. C’esl là l’avantage de l’art aux belles époques, et de l’art antique en particulier : c’est que, s’adressant aux grandes idées, aux sentiments généreux d’un peuple, au lieu de caresser les caprices d’un simple particulier; puisant ses inspirations dans l enthousiasme reli
gieux ou patriotique de tous, pour traduire les images des dieux et des héros, il n’avait pas comme aujourd’hui à se préoccuper de toutes les exigences des qualités secondaires,
il allait droit à sa conception, et trouvait la grandeur dans la simplicité,. Il y avait alors communauté d’aspiration»,entre l’artiste et le public pour s’élever sans effort à l’idéal. C’est alors qu’appartient à l’art celte mission sainte et civilisatrice, qui en fait une des splendeurs de l’histoire de l humanité.
Et si en parler ainsi a pu paraître quelquefois un abusd emphatique langage, c’est que sous le titre d’art on confondait deux choses semblables par les moyens, mais différen
tes par le but. il y a la même différence entre la grande peinture monumentale et religieuse et la peinture anecdo
tique et de genre, qu’eu littérature, il y a de distance entré l’épopée, le roman et la nouvelle. Dans la littérature, aussi bien que dans l’art,, les formes secondaires se prêtent à 111e recherche plus curieuse, à une étude plus minutieuse des particularités, plus récréative peut-être, parce qu’elle est plus individuelle, et qu’elle reflète mieux les petites expérien
ces que Chacun a recueillies; et c’èst pour cela que ce sont
des formes changeantes, variables, tour à tour prônées et, délaissées; tandis que les beautés éternelles de l’art sont marquées d’un caractère général, repoussent l’accidentel et suppriment les petits détails. Aussi cette première forme solennelle ne répond-elle pas assez au besoin pour le plus grand nombre de trouver dans la peinture une imitation réelle de la vie, ou quelque scène, amusante et de jolis effets de, couleur ; et il y avait pour en sortir d’aussi lionnes raisons que celles de ces religieuses dont Ridolfi raconte l’his
toire. Paul Véronèse avait peint pour elles un paradis; mais comme elles n’y distinguaient ni les fils des cheveux, ni les paupières, elles en étaient toutes mécontentes (mal. con
tente se ne l ivcvand). Quand arriva au monastère certain flamand avec ses petits tableaux, dont les jolies couleuis plurent tellement aux sœurs, qu’elles accusaient le sort de ne leur avoir pas fait rencontrer d’abord un semblable peintre pour l’œuvre de leur paradis. Celui-ci, s’apercevant de leur pèü d’entendement, leur offrit, moyennant quelque surcroît de dépense, de changer l’œuvre de Paul Véronèse
en uùe de ses mains, promettant d’y employer des couleurs tirées des mines du ciel (colori tratti delle minière del cièlo). Elles échangèrent de la série leur diamant contre, un cristal. Transportant ailleurs le tableau de P. Véronèse, le
(1) Voir les numéros 638, 640, 643, 644, 645, 646, 647, 648 et 649.