l’art antique provient de là ; ce n’était pas un art de salons et de boudoirs, c’était une manifestation splendide faite
pour le plein soleil de la place publique ou pour les parois intérieures des temples, et s’adressant à l’enthousiasme de tous. Il en a été de même en grande partie de l’art de la Renaissance en Italie. La peinture qui vise à plaire à une caste, à un certain monde élégant, est inévitablement des
tinée a s’efféminer, à tomber dans la manière, dans les recherches coquettes, dans l’enfantillage de la grâce et des petits effets. Cet. art mensonger, poussé à l’extrême, a eu sa vogue chez nous , il était signé du nom de Boucher ; il sur
vit encore, aussi faux, sous d’autres aspects, et portant d’autres noms.
Nous commencerons notre revue par les peintres qui cherchent le style et dont on peut classer les ouvrages dans la peinture historique. Les tableaux de cette classe sont rares à l’Exposition, et très-faiblement caractérisés en géné
ral. Sans attacher aucune importance à l’ordre dans lequel viendront les noms, nous nommerons d’abord Sir Eastlake, président de l’Académie royale de Londres, artiste distin
gué et auteur de diverses publications sur les arts, entre autres une histoire de la peinture à l’huile, qui a été tra
duite en italien. Il naquit à la Un du siècle dernier ; en 1817 et en 1819 il visita l’Italie et la Grèce, et en rapporta de nombreux matériaux. Le Spartiate Isâdas repoussant les Thébains est une froide composition académique , rappelant nos tableaux de concours. —· Le petit tableau intitulé les Pèlerins arr ivant en vue de Rome est probable
ment une répétition d’une composition peinte à Rome, qui eut beaucoup de succès et fut acquise par le duc de Bed
ford. il y a dans l’esprit de cette scène une certaine douceur élégiaque à laquelle s’allie un ton calme et harmonieux. Mais l’exécution est molle , et les figures, qui ont de l’élé


gance , sont trop uniformes. La vie leur manque aussi bien


qu’au paysage. — François de Carrare, seigneur de Pudoue, échappe à la poursuite de Galcazzo Viscônti, duc de Milan. On retrouve dans cetle composition, d’une cou
leur un peu plus animée, le même sentiment élégiaque, la même élégance conventionnelle et la même mollesse d’exé
cution. — Ces qualités et ces défauts existent également dans une suave petite toile du même peintre, la Svegliavina, jeune mère éveillant son enfant par ses chants. Cela est gracieux, harmonieux et fin de couleur, mais cela est vague et faiblement étudié et rendu. A l’exception de la première, qui manifeste quelque tendance à cet égard, ce ne sont pas là des œuvres de style. — Il y a une intention plus sérieuse dans M. Dyce. Son tableau de la Vierge et l’enfant Jésus, appartenant au prince Albert, prouve même que le préraphaélisme de l’école allemande a gagné en Angleterre quelques adeptes, qui paraissent toutefois très-mé
diocrement convaincus. Cette peinture gracieuse mais décolorée, et d’aspect gothique, a la froide précision du contour des premiers maîtres. La tête de l’enfant Jésus semble être une imitation de Pérugin. — Le roi Joas lan
çant les flèches de la délivrance n’appartient déjà plus à cette simplicité primitive. Les figures rappellent les poses plastiques et théâtrales. Il y a plus de recherche de dessin et. de science anatomique qu’on n’en voit communément dans les peintures anglaises, mais il y a de la roideur et de la sécheresse. — L entrevue de Jacob et de Racket n’a de biblique que le titre. C’est une peinture froide, mais qui ne manque pas d’agrément. L’arliste y revient au type de figure anglaise. —Samuel enfant, par M. Sant, est une jolie tête d’enfant, assez grassement peinte, dans un senti
ment tout moderne. ·— Ces diverses toiles, et l’on pourrait en citer un plus grand nombre où les sujets antiques ne sont pas traités dans un mode plus sévère, ne sont du reste que dans d’assez petites proportions. Un certain nombre de toiles de. plus grande dimension figurent cependant à l Expo
sition universelle, et attestent une tendance nouvelle vers le genre historique, mais ce n’est pas là qu’il faut chercher l’originalité de l’école anglaise. Nous citerons seulement deux grandes compositions de M. Ward : le Dernier som
meil d’Argylc avant son execution. La tôle, bien étudiée,
rappelle la manière du peintre belge Gallait. Ce tableau, où il y a des qualités, ainsi que le suivant : l’Exécution de Montrose, sortent tout à fait de la manière anglaise. Le noir y domine, d’autant plus désagréable qu’il ressort davantage par le contraste des blancs, Le cliquetis des tons opposés est plus blessant encore dans son tableau de la Famille royale au Temple.
NI. Ansdell , habile peintre d’animaux, a une des plus grandes toiles de l’Exposition : le Tueur de loups. Ce hardi et robuste chasseur, nu jusqu’à la ceinture, serre à la gorge avec un gantelet de fer un loup qui ouvre une gueule me
naçante et déjà ensanglantée ; de l’autre main il lève une hache dont il va lui asséner un coup mortel. Derrière lui deux chiens vigoureux terrassent un autre loup. Les têtes pleines de férocité des loups sont rendues avec une grande vérité d’animation, et les chiens au poil hérissé ont un mou
vement énergique. U y a une certaine ostentation de force dans l’anatomie musculaire du dos du chasseur, peint d’une manière trop lisse, et qui manque de vérité. Le paysage, secondaire d’ailleurs, manque de solidité et est faux de ton.
Cette toile, qui n’a pas toute la hauteur suffisante pour donner de l’air à la scène, est une des choses remarquables de l’Exposition. ·—Les Bergers rassemblent leurs mou
tons dans la vallée de Sligichan, ile de Sltye, forment une scène pastorale présentée d’une manière pittoresque, où des moutons et des béliers à tète noire, comme nous en avons vu cette année à l’Exposition agricole du Champ de Mars, tiennent un moment tête à un chien de berger qui veut les déloger du coin de rocher où ils se sont cantonnés.
Puisque les tableaux de grande dimension de l’école anglaise nous ont amené déjà à parler de peinture d’animaux, et que c’est là un des genres triomphants de l’école anglaise, nous aborderons ici les œuvres de son peintre mo
derne, dont la réputation a le plus de retentissement : de
M. Landseer. Cet artiste est un véritable chef d’école, moins encore par son habileté réelle que par le sentiment qu’il exprime, en l’exagérant chez les animaux, ou qu’il leur prête. Aussi M. Théophile Gautier, comparant nos peintres à l’artiste anglais, a-t-il dit, avec raison, « qu’en fait d’animaux l’école française est matérialiste et l’école an
glaise spiritualiste. » Celle-ci tombe même, à notre avis, dans un excès de ce côté. Ainsi, dans beaucoup de tableaux de M. Landseer, les animaux qu’il met en scène sont souvent de véritables acteurs qui s’acquittent d’un rôle et cherchent à émouvoir notre sensibilité par le jeu de leur phy
sionomie, par leurs regards, par leur pantomime. Cette impression, qui ressort d’un grand nombre de ses produc
tions, popularisées en France, fait briller l’esprit de fine observation et l’ingéniosité de l’artiste ; mais nos peintres d’animaux, qui cherchent plus la réalité de l’aspect que le sentiment et l’impression morale, sont plus vrais et plus naïfs; et la naïveté est une qualité charmante des bêtes, qu’elles gâtent seulement par un commerce trop prolongé avec l’homme. C’est ainsi que le chien, ce respectable membre de l’association humaine, prend, à vivre dans notre in
timité, des travers, des ridicules et des allures maniérées, faits pour amuser la fantaisie qui nous porte à chercher, même chez les animaux,, une sorte de parodie humaine ;
mais c’est là évidemment le côté étroit et l’aspect le moins vrai sous lequel le peintre doit étudier la race animale ré
pandue autour de nous sur la terre. Le singe seul peut faire exception. Ici la parodie de l’homme est toute faite, est fa
tale £t de droit divin ; et puisque la nature était en humeur de se moquer d’une de ses créations, du singe ou de l’homme, et que la charge après tout est bonne, ce que nous avons de mieux à faire, c’est de prendre notre parti de cette parodie irrévocable et de nous y prêter en la re
présentant. Pour les autres animaux, même voisins, les rapprochements sont bien moins urgents, et comme, en défini
tive, ce sont des bêtes, un peintre leur fait assurément beau
coup d’honneur en les croquant d’une manière spirituelle, et
plus qu’il ne faut pourla vérité commune, en leur donnant des, mines trop sentimentales. Cette exagération, du reste, n’est qu’accidentelle dans les neuf tableaux à l’huile envoyés par M. Lakdseer, et qui permettent cette fois de bien appré
cier un talent connu jusqu’ici en France seulement par les gravures. Nous la signerons : 1“ dans Islay et Macam, portraits d’animaux aristocratiques : un ara aux couleurs étin
celantes sur son perchoir, cassant, avec la gravité qui caractérise le monde perroquet, un biscuit de mer, qu’il distribué, en bon père, à ses deux petits, pendant qu’un grif
fon, les pattes levées, semble en réclamer amicalement sa part. — 2 Dans Jack en faction, chien obèse, repu de franches lippées, posé en sentinelle sur le haut de la petite voiture d’un tripier. Une troupe affamée de chiens maigres, rôdeurs de rues et se nourrissant au hasard de la rencon
tre, est groupée autour de la bienheureuse voiture, et ils prennent des airs à attendrir le cœur de Jack, qui, à moitié endormi parles pesanteurs de sa,digestion, à moitié éveillé pour garder sa boutique, oppose un air dédaigneux à leurs timides sollicitations. Tout le monde connaît la reproduc
tion par la gravure de cette « scène de. comédie humaine jouée par des acteurs à quatre pattes. » — 3“ Enfin, dans une charmante, et fine peinture ; le Déjeuner (monta
gnes d’Ecosse) : intérieur d’une pauvre chaumière de highlander, où l’on voit une jeune femme allaitant son enfant et cinq ou six chiens avidement rangés autour d’un baquet, et comiquement aux prises avec une soupe trop chaude.
— H y a une vérité plus naïve dans les Chiens ait coin du feu; ils sont de retour de la chasse, et, tout fatigués, ils se pressent devant un être rustique abandonné, et caressent en imagination à sa chaleur les plus doux rêves de chiens. Nous étions curieux de voir cette petite toile, dont nous avons depuis longtemps la gravure sous les yeux. Elle n’a pas ré
pondu à ce que celle-ci nous avait fait espérer. L’exécution a de la sécheresse; les longs poils de ces chiens sont ren
dus d’une manière trop dure, comme si c’étaient des pointes d’alènes. — Le même reproche de sécheresse est plus ap


plicable encore à un autre tableau célèbre, intitulé : The


Sanctuary, et représentant un cerf au bord d’un lac. — Le Bélier à l’attache, au contraire, charme par le flou de. pin
ceau et sa douce harmonie grise. Mais tous les objets se confondent trop dans le même aspect luisant. — Les Con
ducteurs de bestiaux s’éloignant de leurs chaumières et se séparant momentanément de leurs familles, forment une riche composition, pleine de charmants épisodes, où, au milieu des troupeaux qui s’éloignent, les montagnards,
leurs femmes, leurs enfants sont étudiés et rendus par le peintre avec beaucoup d’intérêt. Parmi les détails accessoires il faut citer, sur le premier plan, un jeune chien aga
çant imprudemment une poule qui défend ses poussins. Ce qui manque à ce tableau remarquable, c’est l’unité de l’as
pect ; l’œil est trop sollicité de toutes parts. Le secret des sacrifices est une habileté trop souvent négligée par les peintres anglais. — Cette, qualité de l’unité et d’une dispo
sition claire brille dans les Animaux à la forge, l’œuvre la plus importante de M. Landseer à l’Exposition. Un forgeron est occupé à ferrer un élégant cheval bai-clair, qui tourne à demi sa tête fine et pleine d’animation, tandis qu’un âne, jeune aussi, attend son tour la tête baissée et d’un air mo
deste, malgré le beau coquelicot rouge qu’à son insu il porte galamment près de l’oreille. Cette œuvre est certai
nement très-remarquable; mais elle pèche par la recherche de l’effet; par l’abus des luisants sur la robe du cheval, à laquelle une exécution trop lisse donne l’apparence de la por
celaine.—Malgré l habileté de l’exécution, malgré le charme et l’élégance de l’aspect, malgré le sentiment qui y brille, toutes ces œuvres diverses exposées par M. Landseer n’ont pas des qualités assez robustes pour notre goût moderne en France, et il nous est impossible de ne pas y reconnaître une certaine recherche coquette. En présentant nos observations critiques sur les ouvrages d’un peintre aussi haut
placé dans l’opinion en Angleterre, nous faisons nécessairement toutes réserves par rapport à la différence de goût en peinture qui existe entre les deux nations.
Avant d’aborder la peinture de genre, qui s’attache à la représentation de la vie intime, de la réalité, nous allons faire une excursion dans le monde féerique des sylphides et des lutins, où aime à errer l’imagination anglaise ; mytho
logie aérienne dont le grand Shakspeare est encore l’Homëre. Rien de plus curieux, de plus étourdissant à voir que la composition infinie dans laquelle M. Paton a déroulé le tourbillonnement fantastique du monde des esprits, rois en émoi par la dispute d’Obéron et de Titania, sujet tiré du Songe d’une nuit d’été ; le peintre y lutte avec l’imagi
nation créatrice du poète, et l’interprète avec une fécondité d’invention merveilleuse. Son tableau est un commentaire si abondant, si ample, si riche, qu’il déborde même les ho
rizons de la poésie. L’œil ne peut jamais être sûr d’avoir tout aperçu, tant la vie fourmille, bondit de toutes parts du sein de la verdure, de l’air, de l’eau, de la terre, et éclate en gracieux ou malicieux ébats. Les dessinateurs anglais et allemands sont maîtres dans l’art, capricieux d’as
socier des créations surnaturelles aux .enlacements des herbes et des fleurs; les Anglais y apportent un charme particulier : ils versent dans ces compositions fantastiques tout le riche écrin de leurs jolies figures féminines, et, sous ce rapport, l’esprit d’innovation dont fait preuve M. Paton est excessivemen t remarquable.
A côté des sylphes et sylphides aux corps diaphanes, aux ailes d’azur, qui s’épient, s’enlacent en rondes voluptueuses,
se poursuivent de baisers à travers les lueurs argentées de la nuit, ou s’endorment en rêvant sous le calice des fleurs, avec des sourires d’anges sur les lèvres, viennent la troupe taquine et malfaisante des lutins, les feux, follets ou les gno
mes difformes et trapus. Les premiers ne.-songent qu’à faire des niches aux amoureux qui chuchottent; aux génies d’hu
meur paisible qui se tiennent à l’écart de tout ce sabbat de la nuit; ils dénichent les œufs des petits oiseaux; ils s’attellent aux papillons ; ils lutinenl les mouches et les insec
tes, visent à coups de flèches, au passage, les scarabées éveillés par le bruissement universel, se cramponnent à cheval sur le dos d’un mulot effrayé, qu’ils tirent par les oreilles; et, non contents de tourmenter bêtes et gens, ils harcèlent les plantes et ravagent les fleurs, cueillant des clo
chettes bleues pour s’en faire des coiffures, gaspillant les pétales, soufflant sur les tiges hérissées de duvet pour rire de leur subite calvitie. Les petits gnomes à corps trapu, à grosse tête, aux yeux en boule , sont aussi les victimes de
leur infatigable espièglerie; ils chatouillent, poussent, font tomber celui-ci, plongent celui-là dans l’eau, en transpor
tent un autre au l(aut d’un champignon, où la tête lui tourne, et, se mettant à genoux eu rond autour de ldi, ils l’assourdissent par des cris, par des bruits de conque ou de trompette, en soufflant dans des coquillages ou dans les longs tubes d’une corolle. Un des pauvres nains, pour échapper aux méchants tours de la maudite engeance, est parvenu à se loger dans un creux réservé sur la gaine d’une statue de Faune, émigré de la mythologie antique, que sa mine drolatique, a fait bien accueillir à la cour d’Obéron.
Mais, à peine, le nain commence-t-il à se croire en repos dans son asile élevé, qu’il aperçoit avec terreur une grosse araignée descendant vers lui, et qui, nous le soupçonnons fort, n’est autre chose qu’une métamorphose de Puck luimême, venant le relancer jusque-là. Mais, pendant que la race infortunée des gnomes est bafouée par les lutins et les farfadets, un noir et laid génie à mine rébarbative, appar
tenant à la même race disgraciée, un troll ou lia dvergar présidant aux trésors de la terre, apparaît à l’entrée d’une caverne, tenant dans des tenailles de fer des pièces d’or,
dont il fait retentir le bruit métallique. Il fait beau voir alors avec quels respects et quelles génuflexions s’incline devant lui la troupe voisine des génies, oubliant l’amour et les ris ; comme un grand sylphe à moustaches et à tour
nure castillanes, échange, rapidement ses airs de matamore pour la plus obséquieuse servilité; une ravissante sylphide, quittant la feuillée, où elle s’était réfugiée contre les ar


deurs trop vives des rayons de la lune, se hâte, à ce bruit,


de descendre de son arbre en posant délicatement les pieds sur le bord des agarics, implantés le long du tronc, et sans écouter les doux propos des jeunes et jolis sylphes qui la cherchent depuis longtemps et l’attendent en frissonnant d’amour, elle va, elle aussi, se précipiter vers l’antre et essayer sur le monstre la séduction de ses charmes. Oh! ra
vissants lutins, délicieuses petites fées du royaume aérien d’Obéron et de Titania, ayez toutes les passions et tous les vices ; l’amour, la jalousie, l’envie, la colère, la paresse ; soyez malicieux, taquins, impatientants, indiscrets, bavards, étourdis et volages; soyez menteurs et, semez de noi
res calomnies, afin de brouiller le ménage, peu édifiant du reste, de votre roi et de votre reine,... mais ne laissez pas approcher de vous l’amour de l’or, l’avarice; car votre fée
rique existence, avec son mystérieux attrait et ses horizons enchantés, s’évanouirait et perdrait son prestige.—La com


position extraordinaire de M. Paton échappe à la critique.


Nous avons voulu seulement éveiller la curiosité de ceux qui auraient passé négligemment devant ce tableau, rebutés par sa couleur blafarde et inharmonieuse, ou par la fade beauté des figures de Titania et d’Obéron, qui attirent les premiers le regard à cause de leur éclat et de leurs plus grandes dimensions. Le monde infini des sylphes et des lutins est aussi amusant à examiner que ceux-ci sont dé
plaisants. Leur taille triple ou quadruple du reste des au
tres génies rompt toute l’harmonie des proportions, qui est la première à observer dans les arts. L’artiste est tombé là dans le faux calcul des peintres primitifs, qui, pour les mieux distinguer dï la foule, exagéraient les dimensions des souverains. Fausse perspective de poètes et de peuple, qui les voit toujours beaucoup plus grands qu’ils ne sont!
A. J. DU Pays.