SOMMAIRE.
Histoire de la semaine. — C ourrier d.e Par s. — Le choléra en Italie. — Une soirée musicale et chorégraphique russe, au Havre.— Courses de ;CUâlon3-sur-Marne. — Chronique littéraire. — Bibliographie. — Exposition universelle des beaux-arts ; M. Decamps. — Exposition univer
s-lie de l indu «trie; .l orfèvrerie (suite et. fin). — Mélanges industriels; M. Alphonse Giro .x. — L’imprimerie impériale de Vienne. — Catherine et William, scène de la vie américaine. — Le 15 août à Mascara (Afrique). — Un projet de monument pour Constantinople.
Gravures : Débarquement du grand-duc Maximilien d’Autriche à Toulon. — Une ronde cosaque ; la triffànnka. — L’hippodrome de Châlons-sur
Marne. Tableaux de M Decamps : le Singe p.-intre ; Passage d’un gué par une cavalerie turque; Sortie de l’école turque; les Anes d’Orient; un café « n Asie Mineure. — Objets d’art exposés par M. Alphonse Giroux. — Intérieurs de l’imprimerie impériale de Vienne. — Inauguration du jardin public de Mascara. —Mon liment commémoratif de la promulgation du Tanzimat. — Rébus.
Histoire de la semaine.
Le dernier numéro contenait le rapport du général Pélissier, sur la brillante affaire de la Tcliernaïa; depuis ont paru successivement les rapports du général la JVlarmora et du prince Gortsehakoff. La place nous manque pour les re
produire; ils ne-servent du reste qu’à se confirmer les uns par les autres. Le prince Gortsehakoff, devant la tournure inattendue que prenait l’affaire, a voulu d’abord la présen
ter comme une simple reconnaissance; mais comme on ne
fait pas des reconnaissances avec deux corps d’armée, une artillerie formidable et surtout avec un plan si bien arrêté, il est bien obligé, d avouer sa défaite. Le Journal des Débats, dans un article très-intéressant et très-consciencieux,
examine quelle part de gloire ou de blâme revient à chacun des généraux qui ont pris part à cette grande affaire. D’a­
près lui, et suivant les rapports qui nous sont parvenus, le. prince Gortsehakoff aurait très-largement conçu son plan d’attaque, mais ne l’aurait pas suivi assez vigoureusement.
La faute en a été rejetée sur le général Rend,qui, mort dans cette mêlée, ne peut venir se défendre. Les généraux alliés,
au contraire, et ceci est évident pour tous, se sont conduits avec toute la fermeté, toute la décision, le sang-froid qui auraient dû présider aux opérations de l’ennemi. Surpris dans leurs retranchements en forces infiniment inférieures, et grâce surtout aux braves soldats piémontais qui, par un
effort héroïque, purent, pendant quelque temps, arrêter les colonnes nombreuses qui devaient les envelopper, par des
Réception de S. A. I. et R. le grand-duc Maximilien d’Autriche, dans le port de Toulon, le 29 août 1855. — D’après M. Letuaire.
№ 654. Vol. XXVI. — Bureaux : rue Richelies, 60. Vu les traités internationaux, les éditeurs se réservent le
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L’ILLUSTRATION,




JOURNAL UNIVERSEL.




8 SEPT. 1855.