Chronique littéraire.


Chacun voyage aujourd’hui. Voyageons donc aussi. Ce sera sur le papier, en attendant mieux , mais avec, deux ai
mables guides, MM. Antoine de Latour et Blaze de Bury. Avec de lions écrivains, on entrevoit toujours un peu de ce qu ils ont vu. On rêve le reste. Cela vaut parfois mieux que la réalité.
Chacun rêve ici-bas : il n’est rien de plus doux. Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes


Tout le bien du monde e t à nous,


Tous les honneurs, toutes ies femmes !
\insi parle le fabuliste, et il se connaissait en fait de rêves. C’est au gitc en effet que l’on songe le mieux el que, l on voyage ci grandes guides, sur les ailes de l imagination,
toujours plus aelive et plus véloce que la vapeur même. Le voyage étourdit et empêche parfois de penser, comme dit Jacquemont, que nous citerons tout à l’heure, en vertu d’une précieuse trouvaille de M. de Latour. L’immobilité pousse au contraire à toutes les surexcitations, à tous les égare


ments de la pensée. Mais il ne s’agit point de nous égarer ici : retrouvons-nous au contraire.


M. de Latour, qui fut le précepteur et est aujourd’hui le secrétaire et l’ami de M. le duc de Montpensier, nous offre de savantes Éludes sur l’Espagne, et tout particulièrement sur Séville et l Andalousie. C’est un pays, c’est un sujet qu’il connaît bien, pour les avoir vus à diverses reprises, eu de longs séjours, et sous l alternative optique de la prospé
rité et de l’adversité. Cette dernière proposition pourra sembler étrange : elle est pourtant vraie. Les choses et les lieux n’ont objectivement aucune valeur. Ils se colorent à peu près uniquement des rellets de l’âme, de la lumière intérieure. «J’ai mon beau temps et mon brouillard au de
dans de moi, » disait Pascal. Parcourez un pays très-beau, le cœur triste, vous le verrez à peine et n’en conserverez qu’une impression froide et morne. Traversez la Beauce en un jour d’allégresse , elle vous semblera poétique el char
mante. D’où il suit que la vérité est entre ces deux pôles lointains et adverses. La résultante se dégage de ces deux états contraires, et l’on a bien vu un pays, sous toutes ses faces, quand on l’a exploré dans ces deux situations de Pâme.
C’est une bonne ou mauvaise fortune qu‘a possédée ou subie M. de Latour. A peine venait-il d’accompagner en Espagne M. le duc de Montpensier, venant, chercher dans ce pays de la couleur et du soleil sa royale fiancée, qu’il lui fallut*repasser (avril 1848) la Bidassoa pour rejoindre le jeune prince auquel son devoir el son dévouement l’attachaient. Nous ne reprendrons point en M. de Latour l’exces
sif pessimisme sous l’impression duquel il fit ce nouveau et lugubre voyage. De tels chagrins sont concevables, et l’on comprend même qu’ils soient poussés à une sorte d’exagé
ration injuste. Cela tient toujours, et nécessairement, à cet état de l’esprit qui fail voir, bien qu’on en ait, les choses et les hommes sous un jour sinistre ou riant. Nous admettons bien que Paris n’était pas des pins gais à l’époque où le quitta M. Antoine de Latour, mais nous ne saurions con
venir avec lui que cette capitale fut à ce moment le centre d’une sorte de sauvagerie qui la rendît inhabitable. M. de Latour déclare n’avoir rencontré de la barrière du Midi à la
frontière d’Espagne qu’un seul républicain: cela prouve seulement que des préoccupations trop naturelles l’avaient
rendu un peu insociable, ainsi qu’il arrive en pareil cas, et qu’il traversa la France, comme on reproche à M. Théo


phile Gautier d’avoir visité cette même Espagne, — avec un peu de surdité.


Quoi qu’il en soit, M. de Latour, c’est lui qui nous l’apprend et nous nous en apercevons bien à son livre, ne tarda lias à recouvrer, une fois la frontière passée, l’équilibre moral que lui avaient ôté un chaos de doctrines ridicules ou infâmes, le joug pesant de la tyrannie populaire (joug pesant qui se réduisait à demander: des lampions!) Tant par ses forces naturelles que par un auguste exemple (uni
versel dans la famille) de résignation, de constance et de noblesse dans l’exil, il se rassit, se calma, et prit l’heureux parti d’étudier le pays si admirable où l’avait jeté à son grand regret la tourmente. Il retrouva, dit-il, la faculté perdue de s’intéresser à toutes choses : il en est résulté un livre intéressant, et cela prouve à quel point la diversion est utile, et le voyage, bon el sain.
M. de Latour se défend toutefois d’avoir écrit un voyage proprement dit, et je pense qu’il a raison, il a principale
ment enfermé dans ce cadre « une série d’études sur les mœurs (le l’Espagne actuelle, sur l’histoire, sur la littéra
ture, sur les arts de l’ancienne Espagne. » Cela est à la fois judicieux et modeste. Il n’est que bien peu de voyageurs qui puissent faire accepter avec agrément leurs impressions de route purement personnelles; et, demander l’appoint de ce genre d’intérêt à une érudition solide, à des recherches éclairées et consciencieuses, est une preuve de tact et de goût dont le lecteur saura gré à l’écrivain.
tl y a en effet beaucoup à apprendre dans le livre de M. Antoine de Latour sur un thème qui paraît, au premier abord, si épuisé. Mais, comme dit ce grand poète qu’on ne se lasse pas plus de citer que de lire, c’est toujours et par
tout « le fonds qui manque le. moins. » Bien n’est jamais complet : les sentiments éternels, les sentiments primordiaux de l’âme humaine en si petit nombre trouvent tou
jours, sous la main du talent, une force inconnue, une forme nouvelle ; à plus forte raison, d’un grand pays que nul, même et surtout ses habitants, ne se peut flatter de savoir à fond.
Ainsi M. de Latour ne se borne pas à nous décrire dans le plus grand et le plus exact détail l’Andalousie, Séville, leurs monuments admirables, leurs mœurs quasi orientales, leurs légendes si poétiques. Il évoque l’ombré et le souve


nir des grands hommes, partout où ils ont apprtyu dans ce magnifique pays, tlilntw peint tour à tour Colomb, MuriHir,


Velasquez, -I terrera, Cervantes, Zurbaran, Lope de Vega, et même jusqu’à sainle Thérèse, fondatrice d’une couvent fa
meux à Séville. Tous ces illustres personnages, il nous les dit avec des lumières nouvelles, avec un enthousiasme qui ne le dispute qu’à l intensité du savoir. Tout cela est entre
mêlé de convenables, .heureuses el agréables confidences sur les incidents du voyage, sur les augustes patrons de l’écrivain, sur les mœurs présentes et sur les hommes modernes de l’Espagne. Lecture attrayante el dont il y a à retirer, répétons- i<-, beaucoup de profit.
Ce n’est pas tout : M. de Latour a fait en Espagne et en Andalousie une découverte que nous n hésitons pas un seul instant à qualifier de capitale. Elle n’était pas de son sujet ; mais c’est un de ces hors-d’œuvre qui tiennent tête au fes
tin, et le feraient même oublier, s’il n’était pas de premier choix. M. de Latour a trouvé à Séville une douzaine de let
tres inédites de Jacquemont, ce savant spirituel et de tant de cœur, mort dans l’Inde à trente ans, en laissant au monde la double renommée d’un naturaliste hors ligne et d’un écrivain véritable, d’un écrivain d’inslinct, de race, de génie, pour être vrai. Voici comment cela se fit. Notre auteur se trouva un jour à table, à Séville, à côté d’un vieux général espagnol, don José de Hezeta, qui lui adressa la pa
role en excellent français, et lui apprit qu’ancien secrétaire dans l’Inde de lord William Bentinck (gouverneur général des possessions anglaises), il avait été lié avec Victor Jac
quemont, et possédait de lui des lettres dont il permit au
voyageur de prendre copie. Ces lettres, M. de Latour nous les donne pour la plupart. Si leur seul mérite était d’être inédites, ce serait encore une raison de les accueillir avec un grand intérêt; mais elles en ont un bien autre, et elles montrent un des plus aimables et plus vifs esprils de notre époque sous un point de vue qui lui-même est entièrement inédit. Dans ses charmantes et pittoresques lettres aux amis, à la famille, Jacquemont apparaît surtout conteur,
railleur, et enjoué. Il est paradoxal : il cherche à rassurer tout son monde sur son sort qui devait être si triste. Il ne croit pas, il feint de ne pas croire aux tigres, pas plus qu’aux fièvres et aux tempêtes. Mais, dans ses lettres à son nou
vel ami, José de Hezeta, plus âgé que lui, et qu’il ne craint point (Fattrister outre-mesure, il s’abandonne franchement à la mélancolie que lui inspirent son exil, sa situation plus que modique et la solitude des jungles. Il rappelle ses souvenirs du jeune âge, ses souvenirs d’amour, eide là la let
tre suivante. On nous permettra, et M. de Latour, entre autres, voudra bien nous donner congé de la reproduire. Noire prose n’a vraiment qu’à gagner tout à une substitu
tion si heureuse. Puis, on prend son bien, c’est-à-dire ce
lui d’autrui, où on le trouve, et, vous voyez que si Jacquemont ne croyait point aux tigres, nous croyons, nous, aux loups, el que nous hurlons avec eux.
« Delhi, 1829.
«Si, par impossible, il m’était jamais arrivé, dans mes plus jeunes années, d’être planté là, avec toutes les circon


stances aggravantes du genre, par une femme que j’aurais


aimée passionnément ; si enfin, j’avais été réduit d’une façon quelconque à l’état de l’àme que les Anglais nomment
deuil blunck, alors, mais alors seulement, j’aurais aimé aussi à être empêché de penser, par le mouvement rapide d’un cheval vigoureux, ou par l’impuissance de la fatigue, ou peut-être par l’absorption, intus-susception, comme disait les médecins, d’une large dose de porto.
« J1 faut n’avoir rien dans la tête, ou du moins il faut n y avoir rien de très-agréable à posséder, pour se priver, comme font les Anglais, de la faculté de ruminer les sentiments que l’on éprouve et les pensées qui vous visitent.
« Si jamais vous me voyez faire comme eux, galoper sans but, comme une mécanique, ou boire silencieusement une couple, de bouteilles de vin, vous pouvez être assuré que j’aurai sur le cœur quelque secret bien triste.
« Par un brouillard pareil à celui d’hier malin, mais d’où ne devait pas sortir un soleil aussi chaud, car c’était en France, au mois de novembre, je me souviens d’avoir ga
lopé comme les fashionables de Calcutta, avec un sentiment vif de bonheur.
« D’abord, il faisait froid, et, par la rapidité du mouvement, je repoussais cet ennemi, le froid. Puis j’étais seul, dans des lieux solitaires et sauvages. Il y avait encore quel
ques fleurs tardives dans les prairies, mais pâles et sans parfums. Les feuilles jaunies couvraient déjà la terre, el les bois offraient les riches teintes de l’automne. Je cherchais à résoudre le problème suivant :


« AP” *** m’aime-t-elle, ou ne m’aime-t-elle pas ?


« Quand je penchais pour l’affirmative, je laissais aller mon cheval au pas ; je ne m occupais pas de lui.
« Quand, au contraire, la négative l’emportait, pour fuir une idée si horrible, je galopais à toute bride, et trouvais une satisfaction particulière à passer parles sentiers étroits et pleins de boue.
« Tant galopai-je ainsi, qu’à la fin je me perdis au milieu des bois et des bruyères, .t’entendis alors le bruit de deux chevaux qui s’approchaient au galop, et, dans le sentier que j’avais perdu, je vis passer comme deux ombres, une grande figure blanche de femme, suivie d’un valet paysan, avec son large cliape.au : c’était M” ***.
« Je courus instinctivement après elle. Elle montait un poney; moi, j’étais sur un noble cheval de bataille qui avait laissé son maître à Waterloo ; je fus bientôt près d’elle.
« Alors je me demandai pourquoi je. l’abordais, et je regrettai amèrement nia démarche; il était trop tard cepen


dant pour reculer. Je parlai ; surpris de la trouver seule, par un jour si froid, sous son habit de cheval, el si loin du


château, allant si vite, elle qui aimait à aller doucement. — Elle me dit qu’elle avait comme moi perdu son chemin dans le brouillard, et qu’elle ne galopait qütî pour se réchauffer, Milia je vis qu’élis avait pleuré; jn rléitcaiidii» de mou «bavai
pour sangler le sien, car la selle n’élait pas solidement assujettie! Elle me tendit la main pour me remercier.
« Je remonlai, et nous revînmes ensemble aussi lentement que possible.
« Nous nous sommes promenés depuis bien des fois ensemble ; mais nous n’avons jamais galopé.


«Voilà, mon ami, ma théorie du galop. »


Je lisais dernièrement cette lettre, avant de la transcrire, à un ami très-intime, qui en prit comme moi copie,
et l envoya immédiatement à la femme qu’il aimait, avec cette simple addition au bas :
« Madame, lisez, ceci et soyez humaine. Vous avez un cheval, et moi je n’en ai pas; et pourtant c’est moi qui galope, ! »


Citons encore. Que M. de Latour ait, pour cause de nous pardonner, tout le plaisir du public.


Jacquemont était savant ; par conséquent devait être porté par essence, à Vapplication et à Findustrialisme scientifique, cette puissance de nos jours. Voici cependant com


ment, peu avant sa mort, il jugeait les écrivains et les artististes :


« Waller-Scott était mourant aux premiers jours de juillet; Cuvier était mort : voilà les. hommes utiles. J’y ajoute
rai Canova et Rossi ni. Que de milliers d’hommes doivent à Scott un grand nombre d’heures de plaisir économique, et in
nocent ! L’art que pratiquait Canova parlait à un plus petit nombre. Mais que de plaisir, et quels plaisirs nobles ses ouvrages ne donneront-ils pas à ceux.(les Américains excep
tés) qui pourront les voir! Cuvier, de sa main puissante, te
nait te timon des sciences naturelles, et en tenait sans cesse ou en ramenait l’étude dans une direction philosophique. Il ne découvrait pas des faits seulement, mais sa prodigieuse faculté de généraliser ses idées lui faisait créer des sciences.
Que serait la géologie, si Cuvier n’avait pas existé pour créer l’anatomie comparée ! Quelle masse énorme de sensations agréables a versée ce polisson de Bossini dans les so


ciétés humaines ! Il est, ne vous en déplaise, mon cher He


zeta, beaucoup plus utile que vous. Oui, utile. Ce que vous laites, mille autres le pourraient faire, et, si vous ne le faisiez, le feraient. Quel substitut aurons-nous pour Cuvier et pour Scott? Les hommes qui sont cause pour d’autres de sensations agréables, sans l’être pour personne de sensa
tions pénibles, voilà les hommes utiles par excellence. Ce n’est pas la doctrine de Vutilitarius anglais.... Le père de M. Peel a filé plus de coton en sa vie et fabriqué plus de pièces de calicot en sa vie que qui que ce soit. Ergo : c’étai t l’homme le plus utile; mais, s’il n’avait pas existé, n’est-il pas évident que son voisin, M. Thompson ou M. Smith, en aurait filé autant pour satisfaire aux demandes du marché? Tandis que, supposant que Walter-Scott ou Cuvier n’eus


sent pas existé, il ne s’ensuit pas que Wuverley eût été écrit par quelque autre à sa place, ou qu’un .autre eût inventé l’anatomie »


N’eût-il que l’attrait de ces dix ou douze lettres inédites de Jacquemont, le livre de M. de Latour, aujourd’hui que,
grâce à Dieu, on recommence à lire autre chose que les tomes crasseux des cabinets de lecture, mériterait un vérita


ble succès; mais, grâce à Dieu, il en a d’autres, et nous croyons en avoir donné ci-dessus les raisons d’une suffi


sante façon, pour qu’il ne soit pas besoin d’y revenir. Après tant de livres sur l’Espagne, celui-ci a sa raison d’être lu, goûté, et applaudi. C’est une vraie victoire, et dont i: nous est infiniment agréable d’avoir à consigner ici le pacifique bulletin.
Nous passons maintenant en Hanovre rétrospectivement, avec M. Blaze de Bury. Episodes de l histoire de Hanovre, tel
est le titre ; les Kœnismarcks, le sous-titre. M. Henri Blaze connaît à fond l’Allemagne, et s’est surtout enamouré de ce coin germanique où a brillé cette race d’aventuriers célèbres, fondée en Suède, pendant la guerre de Trente ans, par le maréchal Christophe-Jean, terminée par le brillant Philippe- Christophe de, kœnigsmarck, amant présumé de Sophie- Dorothée, femme de l’électeur de Hanovre, qui fut depuis Georges I , et tombé, comme tout l’annonce dans sa mystérieuse fin, sous les coups de l’implacable et terrible com
tesse « de Plat,en , cette femme qui joignait au cœur d’une Médée le tempérament d une Phèdre. » Dans ce milieu sin
gulier, se dessinent l’étrange figure de l’évêque d’Osnabruck, les chevaleresques traits du comte Charles-Jean de Kœnigs
marck, mort à vingt-six ans vainqueur el victime des Turcs, et enfin la suave image de cette belle, el voluptueuse, et dissipée. Aurore de Kœnigsmarck, qui fut par Frédéric- Auguste, roi de Pologne, la mère de, Maurice de Saxe, et l’aïeulë d’un de nos plus grands écrivains, Al George Sand.
Toute cette galerie de portraits de famille est des plus extraordinaires, et l’on conçoit toute la prédilection dont un écrivain de talent s’est épris pour elle. On éprouve , en lisant cet ouvrage bizarre, un peu de la sensation que devait ressentir le. sire de Ravenswood, en suivant solitairement et mélancoliquement la longue picanothèque contenant les vieux portraits de ses ancêtres. Les Kœngsmarcks n’ont pourtant de rapports avec nous que du côté d’Adam ; mais est-ce que tous les hommes ne se tiennent pas par un lien
invisible et cependant réel ? Ces séduisants condottieri, ces bohèmes aristocratiques d’une autre époque, nous rappellent des types que l’on voit exister parmi nous, même en cha
peau rond, en paletot et sans rapière. Avec un peu plus de chance, moins de. mortalité, moins d’aventures insolites, moins de bonnes fortunes expiées par des dénouements tra
giques, cette famille hasardeuse eût pu, tout comme une autre, s’asseoir sur un trône et dicter ou la paix ou la guerre à l’Europe. Les destins ne l’ont pas voulu, el la race est éteinte, sauf dans l’illustre écrivain précité, qui se con
tente d’être reine ou roi des lettres françaises. C’est assez : les Kœnigsmarcks, du moment oii ils ne faisaient pas souche de princes, ne pouvaient certes espérer une plus glo
rieuse descendance. Nous ne faisons pas de déclamation bonttle sut îrt néant des gèondwtm Mais qu’il nous soit