inutile de montrer en public. On doit à celui-ci l’œuvre achevée, et c’est lui manquer d’égard que de lui offrir comme dernier terme des efforts qu on fait pour lui plaire, ce qui en est à peine le commencement. Il est, à la vérité, quelques génies heureux à qui l’on pardonne tout, même la négligence; ils se produisent au grand jour avec une confiance et une adorable ignorance de grand seigneur, qui rap


pelle les dédains du duc de Richelieu vis-à-vis de l’ortho


graphe. lieux ou trois de ces aimables négligents, ce serait assez sans doute pour le plaisir de la variété. Mais que leur laisser-aller serve d’encouragement et de modèle, qu’il devienne la règle générale, il y a certes là un abus et une tendance mauvaise; etc’est un devoir de la cri .que de le signaler.
En dehors du mérite d’une exécution suffisante, il y a des exigences plus élevées à satisfaire : l’esprit, l’âme humaine,
réclament aussi dans le paysage un certain idéal, qui peut être élevé chez quelques-uns, comme chez Poussin et chez Claude Lorrain, et chez d’autres, comme chez Ruisdaël, simple et humble. Le paysage n’est un sujet pour l’art qu’en vertu de ses rapports avec l’intelligence et la sensibilité. Autrement, à quoi bon s’en occuper, si ce n’est acci
dentellement et par curiosité; comme topographie à relever; comme paysage-portrait ? Mais faire du paysage pour du pay
sage, du réalisme pour du réalisme, peindre des arbres ou une mare pour la mare et pour les arbres, c’est amoindrir l’art, c’est fausser sa vocation, c’est nier les nobles aspira
tions de l’intelligence et offrir à celle-ci un aliment grossier au lieu du pain de vie pour nourrir une faim céleste. L’art, il ri’est plus nécessaire de le dire aujourd’hui, ce n’est pas l’imitation de la nature, c’est la nature choisie et interpré
tée. La photographie, qui imite si complètement, ne compte pas pour lui, malgré ses résultats merveilleux. Elle procède justement d’une manière tout à fait opposée. Elle prend,
elle ramasse, elle réfléchit forcément tout ce qui s’offre à ses moyens optiques ; elle fait des additions exactes, mais elle supprime la liberté du choix, le sentiment, la poésie de l’artiste. A l’exemple de cet appareil, certains de nos paysa
gistes, — et celle tendance s’accroît de jour en jour, — se confinent, trop exclusivement dans le point de vue matériel,
et, sous prétexte d’être revenus à la nature, ils suppriment la composition, l’arrangement, le choix des lignes, etc.., ce. bagage embarrassant des anciens peintres, désormais inutile à leur leste allure.
Le paysage historique, ou, pour éviter cette alliance bizarre de mots consacrée par l’habitude, le paysage de style, compte encore une petite église de fidèles, dévols isolés et sans influence, dont le formalisme réfléchit l’ac
tion expirante de M. Ingres sur la peinture. Ils surnagent à peine au milieu de l’inondation du réalisme. Le goût public les abandonne et se précipite dans le camp opposé. Mais si
le réalisme est en pleine faveur, les défauts de sa manière poussés à l’excès préparent aussi sa chute après quelques années de vogue. Ce qui devait être leur force aux uns et aux autres sera devenu une cause de faiblesse; et lisse
ront délaissés par leur faute : les réalistes, s’ils poursuivent de plus en plus la voie où ils sont engagés, pour avoir sup
primé l’art; les stylistes, pour avoir supprimé la nature. L’erreur de ces derniers, il faut bien l’avouer, est bien au


trement funeste que celle des premiers. Un paysage idéal,


d’où la vie a disparu, où les arbres n’ont pas d’espèce et n’ont jamais eu de sève, où le sol s’étage en terrasses sa
vamment disposées, mais revêtues de gazon sans herbe, que le vrai soleil n’éclaire pas, que le souffle de l’air ne saurait rafraîchir, un paysage qui se dresse sévère clans sa roideur conventionnelle, dans sa dignité olympique, est une épreuve limitée qui s’adresse seulement au goût érudit et pédantesque de quelques amateurs. Au lieu de cela, prenez la nature dans son aspect le plus vulgaire, pourvu qu’il soit un peu vrai, vous êtes toujours sûr d’être compris par la foule. Les œuvres exposées par MM. Aligny et Desgoffe,
les excessifs du paysage de style, sont là pour confirmer ces observations. Il y a de la part de ces artistes, du reste,
une. fidélité à leur conviclion d’autant plus respectable qu’elle n’a pas pour elle le public. Leurs œuvres, qui ne sollicitent point le regard dans une exposition, trouveraient et ont avantageusement trouvé leur emploi dans des déco
rations monumentales d’un style sévère, comme celles à ap
pliquer à une église.— M. Paul Flandrin est en quelque sorte le Frà Angelico de la petite école. Il a la grâce, la douceur paisible de l’aspect; une exécution froide, mais fine et soignée; il cherche la solitude et la fraîcheur des ombrages, il croit à la verdure, que nient MM. Aligny et Des


goffe, il excelle à. trouver quelque combe isolée, silencieuse,


où médite un philosophe à l’ombré des grands bois. Ses petits paysages invitent à la rêverie et transportent la pen


sée dans le monde antique. Ce sont des souvenirs de la


Crêpe ou de l’Ausonie, auxquels manque l’accent vrai de la nature, mais qui ont lin certain charme, malgré leur carac
tère conventionnel, malgré l’uniformité monotone du feuillé des arbres. L’élève de M. Ingres, à force d’avoir fréquenté les paysages poétiques, a acquis, pour ainsi dire, une vue ré- Irospective : il trouve de jolis aspects, s’il les regarde dans Tbçocrite; mais sa vue se trouble et l’image devient indécise, s’il veut, comme il l’a tenté cette année, aller les chercher dans la vallée de Montmorency. — M. Lecointe,
VI. Curzon, M. Saltzmann, sont aussi des poursuivants du paysage de style, qu’ils peignent avec assez d’ampleur, mais sans qualités bien prononcées. — M. Bellel est un habile dessinateur, qui entend bien la composition et en abuse peut-être. La complication et le mouvement des lignes dans ses ouvrages forment le contraste le plus complet avec la simplicité rudimentaire que l’on trouve chez le chef des naturalistes, M. Rousseau, où souvent toute la composition se réduit à une seule et unique ligne horizontale, parallèle à celle du cadre. Les paysages de M. Bellel ont ce défaut qu’en les voyant on s’occupe plus de la science d’arrangement de l’artiste que du paysage lui-même» Nous retrouverons de lui de beaux dessins.
M. Corot n’est pas un paysagiste ; c’est un poète, qui a en lui l’idéal et le sentiment du paysage, et qui a le don de communiquer ses impressions. Il y a beaucoup à apprendre pour les peintres et pour la théorie de l’art dans ses œuvres, dépourvues cependant de science et d’habileté prati
que. Elles attestent l’inanité des préceptes et des formules.
En effet, elles ne possèdent peut-être aucune des qualités qu’une critique, même indulgente, serait en droit d’exiger. Elles ignorent la forme, et ne manifestent nulle part la moin
dre préoccupation de l’imitation exacte; elles sont peuplées d’arbres conventionnels dont il serait difficile de dire le nom, elles 11’onl aucun caractère local déterminé. Onl-elles été inspirées sur les bords de l’Eurotas, sur ceux de l’Arno ou sur ceux de la Seine, près de Marly? Elles sont fausses,
s’il s’agit d’une reproduction vraie de la nature ; mais elles ont un sentiment naïf et exquis, et cela seul compense tout ce qui leur manque. Grâce à ce sentiment, ces paysages faux, d’une exécution maladroite et monotone, sont en même temps parmi les plus vrais de l’exposition; ceux qui attirent le plus doucement l’imagination par le charme déli
cieux de la campagne. Nous écarterons cependant quelques ébauches d’un ton sale de suie délayée, quelques images in
décises qui semblent être les rêves d’un mourant; mais nous citerons particulièrement le grand et beau paysage intitulé : Effet du matin, où l’artiste a représenté les nym


phes de Diane se baignant à l’ombre d’arbres élevés. Dans


une plus petite toile : Printemps, il surprend, au milieu d’une fraîche prairie bordée de bouquets d’arbres au tra
vers desquels on aperçoit l’eau d’un lac, une troupe de pe
tits amours nus se livrant aux ébats de l’enfance, et ayant familièrement admis à une de leurs rondes un jeune satyre de leur âge, qui lève gentiment sa petite jambe et son pied de chevreau, payant en bonne humeur sa bienvenue â leur courtoisie. Une lumière matinale répand ses lueurs les plus douces sur les gazons d’un vert tendre et sur le feuillage aérien des arbres. Il y a une fraîcheur, un calme délicieux et qui fait rêver devant celte idéale nature, riante comme la mythologie de la Grèce. C’est une charmante idylle que Théocrite avait oublié d’écrire et que l’artiste a retrouvée hier en se promenant dans une prairie. Mais tous n’auront pas la même bonne fortune; ce serait imprudent de l’espérer. Pour faire d’heureuses trouvailles, il faut ordinaire
ment se donner beaucoup plus de peine et se livrer à des recherches bien plus longues et plus assidues.
M. Théodore Rousseau est le chef de la nouvelle école de paysage. On a comparé son influence à celle de M. Eu
gène Delacroix. Longtemps repoussé des expositions par les jurys, il fait aujourd’hui lui-même partie du jury d’admis
sion. Plus sa réputation est grande, plus son exemple entraîne d’imitateurs, plus nous croyons utile d’exprimer en la motivant notre opinion qui blessera, nous le savons, de nombreuses et chaudes sympathies. M. Théodore Rousseau cherche avec raison dans ses tableaux line impression à produire plutôt que l’exacte reproduction matérielle. Il n’est pas poète et naïf à la manière de M. Corot. Il ne respire aucun souffle parti des rivages antiques de la Grèce ; mais
il manifeste aussi sous un autre aspect un sens poétique des choses champêtres et de leur accent. Il ne compose pas comme lui ; il se place devant le premier terrain, devant le premier bouquet de bois qu’il rencontre, et il interprète ce qu’il voit avec un sentiment souvent assez fin. A la diffé
rence de M. Corot, il est varié d’aspect et de procédé. Il se préoccupe de l’effet, et le cherche plus qu’il ne réussit à le saisir dans toute sa vivacité. Quelquefois sa recherche est des plus laborieuses, sans être plus vraie, comme dans une Avenue de la forêt de l’Isle-Adam, où l’artiste a voulu ex
primer le cliquetis lumineux des feuilles des arbres avec les accidents de soleil et d’ombre, et dont la confusion rappelle l’envers d’une tapisserie. Les deux œuvres capitales où l’on
peut apprécier le talent de M. Rousseau à toute sa valeur sont : un Marais dans les Landes et la Sortie de la forêt de Fontainebleau au coucher dit soleil. Ces deux paysages sont également assis sur une ligne horizontale. Le premier représente une plaine immense, ouverte à la libre circulation de l’air, et couverte de prairies inondées que traver
sent des troupeaux sur les premiers plans. Un petit bois de pins à droite rompt la monotonie de cette plaine horizon
tale, terminée par la ligne des cimes neigées des Pyrénées. Celle-ci est comme vacillante sous le voile de chaudes va
peurs matinales qui en éleignent l’éclat. Il y a là un aspect calme, des tons fins et une douce harmonie à caresser ; seulement celle harmonie est dans un mode faible, el l’exé
cution indécise se noie dans ia préoccupation du détail. Le second tableau, représentant une lisière de forêt au soleil couchant, est considéré comme une des œuvres les plus puissantes de l’artiste. Cependant elle est loin pour nous d’avoir le vif accent de nature qu’on se plaît sans doute à y reconnaître, ni l’éclat qu’on devrait attendre de la dispo
sition de la scène, où les arbres (lu premier plan forment un berceau à travers lequel on aperçoit le disque du soleil prêt à descendre sous l’horizon ; il brille médiocrement malgré ce repoussoir, le feuillé des arbres est lourd et symétrique, les terrains manquent de solidité, ce n’est, à no
tre avis,, que la promesse d’un bon tableau, une ébauche très-avancée et qui serait restée inachevée. Les Landes, effet du mutin, sont conçues dans un sentiment lin et plus vrai, mais méritent les mêmes reproches. Il y a une vérité plus saisissante et un Ion plus solide dans le Croupe de chênes des gorges d’Apremont, au feuillage lourd et égal et qui projetent une ombre forte sur les gazons éclairés par le soleil et d’un vert éclatant mais juste de ton. Une Sortie de forêt, crépuscule, 11’est qu’une pochade vigoureuse et d’un ton brun, comme ta Lisière des monts Gérard (Fontainebleau) est une ébauche noire, dure et inharmonieuse.
D’autres tableaux de petites dimensions sont encore des
ébauches et même de simples frottis de terrains plats et horizontaux, ne montrant rien, n’exprimant rien, mais que M. Théodore Rousseau semble prendre au sérieux puisqu’il
les expose. Ce sont des préludes ; soit ! mais il ne faut pas les ériger en symphonies. Un coteau près Melun est d’un effet doux et dans une gamme de Ions verts fins et harmo
nieux. Le tableau des tôles de Grandville est un grand paysage exécuté en 1833, d’une pâte solide et d’une inten
sité de tons bitumineux qui contrastent avec la manière adoptée depuis par le peintre. M. Rousseau, a la vogue et les amateur# se disputent ses moindres toiles. Il a conquis, ainsique VI. Corot, le privilège de l’ébauche. Mais il ne faut pas que les jeunes artistes, fascinés par son exemple,
qui devient une autorité, et par ceux de plusieurs peintres en renom, s’imaginent pouvoir impunément jeter tout leur avenir dans cette voie facile de l’ébauche substituée au tableau. Le temps de l’ébauche passera. Elle règne aujourd’hui ; demain elle sera délaissée et n’osera plus se pro
duire. Le public voudra un jour qu’on le prenne plus au sérieux, lui aussi bien que la nature. 11 y a d’ailleurs des immunités toutes personnelles. Oii MM. Corot et Rousseau réussissent, cent autres échoueront ; leur individualité est telle que, si beaucoup s’inspirent d’eux, nul n’essaye de les reproduire. — La critique d’art est une tâche ingrate, dans laquelle les intentions les plus droites et les plus sincères froissent continuellement les amours-propres, et qui, même exercée par les écrivains ayant le plus d’autorité, redresse probablement bien peu d’erreurs parmi celles qu’elle si
gnale. S’il est une partie de sa mission qu’elle éprouve de la satisfaction à remplir, c’est, — après le plaisir d’appeler l’attention sur un talent injustement négligé, — lorsque s’adressant aux jeunes artistes qui débutent dans la car
rière, elle cherche à les détourner d’une fausse direction où les entraînent leur inexpérience et l’engouement d’un goût passager. Ce point de vue particulier est bien souvent présent à notre pensée dans l’examen indépendant dont nous sommes chargé dans l’Illustration.
VI. Cabat, qui s’était fait un nom célèbre en peignant le paysage naïf, les prairies, les pommiers, les chaumières de notre Normandie. ; qui a quitté ensuite la Normandie pour le paysage de style, se ressent de ces directions opposées dans ses deux tableaux : le Soir au lever de la lune; le crépuscule. Ces tristes bouquets d’arbres, placés au niveau de l’eau, rappellent la manière froide des deux Patel, mais non la nature. L’indécision de l’artiste se trahit dans une petite toile : le Matin, qui indique un retour à un senti
ment plus naturel, mais en même temps un laisser-aller à l’ébauche la plus lâchée. C’est là pour le public une nouveauté ; on 11e connaissait pas d’ébauche de M. Cabat. Au
tre preuve de l’extension que prend tous les jours cette fantaisie!
M. Daubigny aurait inventé le paysage-ébauche, s’il ne l’avait pas trouvé bien établi. Tout en blâmant cette funeste tendance dans notre compte-rendu de l’exposition de 1853,
nous manifestions, à l’occasion de son charmant tableau de l’Etang de Gy lieu, quelque espérance de voir cet artiste étudier davantage son exécution. Cette espérance est plei
nement déçue. Les qùatre tableaux exposés par lui celte année ne sont que des ébauches très-superficielles et de premier jet. — L’ébauche qui supprime l’élude et le travail a ses séductions ; mais, nous ne saurions trop le répéter : elle perdra beaucoup de peintres ; elle est en train de per
dre quelques-uns qui auraient été des meilleurs. Vainement la critique multiplie ses prédictions importunes ; il faut laisser passer le torrent. Cela ne sera pas long. — Jl est d’autant plus regrettable de voir M. Daubigny s’abandonner à cette déplorable facilité, que son talent naturel était de
venu dès l’abord une des meilleures espérances de l’art du paysage. Jl a un sentiment juste, une intuition claire des aspects champêtres et de l’accent de la nature. Ce sentiment, malgré la complète insuffisance de l’exécution, com
munique un charme de douceur mélancolique à la grande ébauche d une Mare aux bords de La mer. La mer est d’un ton léger et harmonieux ; il y a de, l’air et une douce lumière. C’est la promesse d’un bon tableau. Peut-être cette fols l’indifférence du public sera-t-elle pour un ar
tiste, destiné, nous l’espérons encore, à un bel avenir, un avertissement qu’il écoutera mieux que les conseils de la critique.
M. Huet, un des premiers parmi nos paysagistes modernes, a suivi dans ses ouvrages ce point de vue particulier qu’on semble ériger en théorie toute nouvelle, et qui con
siste à rendre l’impression causée par le paysage plutôt qu’à le représenter exactement. Ses qualités de coloriste le pous
saient naturellement dans cette voie, mais elles ont été insuffisantes à lui assurer le rang élevé que des amis lui promettaient, parce que les lacunes el les négligences de l’exécution étaient beaucoup trop sensibles dans ses ouvra
ges. On voit à l’Exposition une Soirée d’automne, qui date de 1835; un Fourré de forêt spirituellement touché, et quel
ques autres petites toiles, où il y a plus de sentiment que de vérité. J .Inondation à Saint-Cloud est une grande scène énergiquement traitée. Un vif accent de nature anime le ciel mouvementé et d’un effet puissant de lumière du tableau intitulé Soleil couchant. Il y a de la profondeur dans le paysage et des terrains d’une couleur solide et largement traités. — Nous arrêtons à M. Huet celle première division des paysagistes, de style ou de manières plus ou moins ex
centriques. Il reste encore un certain nombre de peintres habiles dont nous passerons en revue les ouvrages dans le prochain article, qui sera aussi consacré aux peintres d’animaux.


Tableaux reproduits par l’Illustration.


M. Rousseau (Théodore) : Lisière de bois. Celte gravure peut donner une idée de la simplicité des compositions de l’artiste. Cétte petite toile est plus faite qu’un certain nom
bre de ses tableaux. Elle est solide de ton ; mais le feuillé des jeunes chênes est exécuté avec un peu de lourdeur et de rigidité; il semble que l’air 11e saurait les agiter. La paysanne assise au bord de la mare forme avec snn jupon