ché, qui a mis à mal des centaines, peut-être bien des milliers d infortunées créatures. Vrailty, tliy name is, woman! Lovelace, Faublasetdon .luan réunis n’allaient point à la cheville de ce diable d’homme. Enfin le doigt de Dieu le touche : c’est lorsqu’il commence à se faire vieux, et la difficulté de continuer le crime le ramène à la vertu. Dieu est bon d’ouvrir ses bras accueillants à cette séquelle de pécheurs qui n’en peuvent plus. Toujours est-il que ce Ger
main se met en tête de réparer une partie au moins de ses nombreux dégâts, en épousant ses victimes, et il en épouse sur le tard une demi-douzaine, non pas toutes à la lois, ce qui serait tomber de fièvre en chaud mal, mais consécutive
ment, car elles lui meurent toutes en ses mains repentantes ; d’où le surnom de Barbe-Bleue qu’on lui a donné, et non point pour la couleur de son poil. Ayant épuisé sa légitime à nourrir tout ce monde, car il épouse tout d’une ardeur incroyable, femme, enfants, poules et couvées, il se fait portefaix, et végète tristement sur une place d’Avignon.
Cette histoire est invraisemblable; mais elle peut être vraie. L’auteur assure qu’elle l’est. Cela ne fait rien à la chose. Le vrai est parfois très-faux. Ce qu’il y a de certain, c’est que le petit livre de M. de la Madelène est écrit d’un bon style, sans mièvrerie ni clinquant, et ne manque pas d’intérêt.
Je n’en dirai pas autant, pour ce qui est de la forme, des Esprits malades de M. Aurélien Scholl. Ce jeune auteur, qui affectionne les titres singuliers, a la même recherche de bizarrerie dans ses sujets, et veut évidemment montrer, en saisissant son lecteur violemment et comme à la gorge, plus d’originalité qu’il n’est donné d’en posséder à un seul homme. Il a d’ailleurs de l’esprit, et, comme je crois le lui avoir dit déjà à propos de certaines Lettres fort extrava
gantes à un domestique, il en aura beaucoup plus quand il en voudra montrer moins. Son style est contourné, brillanté, et me fait songer involontairement à ces gilets voyants dont on se plastronne vers le vingtième printemps. Plus tard on s’aperçoit que la vraie élégance est plus con
tenue et plus simple. Idem du mérite littéraire, qui nonseulement se passe fort bien d’oripeaux, mais les exclut et les repousse. M. Scholl sera bientôt, je l’espère, frappé de ces vérités-là. Un de ses contes, dans lesquels on a cru voir une histoire, a, à ce qu’il paraît, donné lieu à une querelle et à une rencontre regrettables. Nous ne voudrions pas ajouter à ce fâcheux incident la moindre amertume par une critique trop sévère, et nous attendons M. Scholl à de nouvelles histoires qui soient à la fois plus inventées, moins ca
valières et plus vraies. Le cavaliérisme et la moustache en
croc ont fait leur temps, et ce n’est, pas quand on est jeune qu’il convient de passer ou de rester à l’état de voltigeurs d un genre faux et passablement décrépit.
J’ignore si l’utilité d’un livre sur les Hais publics de Paris se faisait vivement sentir. Toujours est-il que l entre
prise en a été faite, et a même, dit-on, réussi. L’auteur est \i. Victor llozier. fja frivolité du sujet se rachète par l’inten
tion morale du livre, et quelques enseignements profitables qui en peuvent résulter pour les habitués de ces lieux fort mal hantés.
Dev Dichter ist Ricliter... Le poète est juge, dit N!. Alexandre Weill en tête d’un petit écrit intitulé : l’Homme de lettres. C’est dire que, sous ce litre, il com
prend tous les initiateurs et les guides des hommes, et c’est en effet ce qu’il fait. C’est dire aussi quelle haute opinion M. Weill se forme de notre profession, et quiconque a l’honneur de tenir une plume doit l’en remercier. 11 prétend que nous ne sommes pas des amuseurs publics ; que nous avons une. mission, et que nous sommes responsables des vices et corruptions de la société, si nous ne les combattons pas de toutes nos forces, et de tout le peu de génie que nous avons reçu de Dieu. Il croit que les journaux déraillent de
leur voie en se faisant industriels; et il pense que ce n’est pas à nous, écrivains, qu’il faut attribuer l’évidente déca
dence du journalisme. Enfin M. Weill a beaucoup de trèssingulières idées, comme on voit, et que les faits présents ne confirment guère. Si tous les gens de lettres avaient l’indépendance et la verdeur de cet écrivain original, il n’y aurait pas besoin de les rappeler, comme il fait, à l’ordre sévè
rement, mais trop justement, et l’on n’en verrait pas un si grand nombre se précipiter à l’assaut d’assez ridicules prix offerts, comme des cervelas sur un mât de cocagne, à la convoitise des gamins, par la vanité d’un Mondor.
Achevons de vider le sac aux hors-d’œuvre, afin d’en arriver prochainement à des mets de beaucoup plus de résis
tance. Sous le nom de Théâtre en Pair, M. Albert Le Roy publie trois comédies non représentées et aussi non repré
sentables, dont l’une, imitée du Danois et nommée le Payrsun engagé, et qui ne manque pas en effet d’une certaine originalité Scandinave; l’autre, la Société des laids, une so
ciété qui trouvera, je le crains, peu d’adhérents; et enfin
une Moitié d’éléphant, scènes de puff américain, où manque le vis comica, mais qui ne laissent pas de présenter quel
ques traits de mœurs foraines et yankees assez divertissants; insensées d’ailleurs comme le titre. Toutefois, ces trois cho
ses en Pair eussent pu ne pas paraître, que ni la terre ni l’air ne s’en seraient émus. Nous comprenons peu la comédie flottante, et il y a un mot d’argot dramatique qui explique
bien ce que doit être ce genre de composition : « Une pièce qui se tient sur ses pieds. »
Et, à propos de théâtre, le Maître Favilla, de George Sand, est mis en vente en un agréable petit volume, et jus
tifie, à cette nouvelle épreuve, ce que dit avec raison
j\1. Weill : Qu’une pièce de théâtre, pour être réellement bonne, doit plaire à la lecture autant qu’à la représenta
tion. Cela est plus vrai pour George Sand que pour aucun autre : ses ouvrages dramatiques pourront plus ou moins réussir à la scène ; mais le succès de lecture, même pour les plus faibles, vus à l’optique de la rampe, en sera toujours certain.
Un de nos collaborateurs a ouvert la marche en cette
longue revue : un autre la fermera. Le savant rédacteur de notre Revue scientifique, M. le docteur F. Roubaud, vient de publier un livre médical d’une haute importance sur un sujet mystérieux et délical que de spéciales et profondes études l’ont conduit à embrasser et à posséder sous toutes ses faces. C’est au problème delà Stérilité humaine que no
tre collaborateur a consacré ses travaux. Ce n’est point à nous qu’il appartient de juger un traité de cette portée.
Nous dirons seulement que la spécialité, la compétence, et déjà l’autorité même de M. Roubaud en ces matières ar
dues, sont généralement reconnues dans le monde des praticiens et de la science. Des recherchés persévérantes,
des observations nombreuses, l’ont amené à reconnaître que l’infirmité si fréquente dont il a fait l’objet de ses étu
des particulières ne tient presque jamais à une idiosyncrasie, c’est-à-dire à une organisation, à une constitution spé
ciale, mais bien à des causes morbides, ou à des troubles dans l’économie qu’il faut scruter, discerner, avec le double zèle et le double coup d’œil du philanthrope, du sa
vant, et auxquels M. Roubaud enseigne que, dans beaucoup de cas, il y a possibilité et lieu de porter remède. Les per
turbations morales, les affections passionnelles, qui jouent parfois un si grand rôle en ce domaine de l’organisme hu
main, peuvent aussi, sous la conduite d’un habile et pénétrant diagnostiqueur, être utilisées contre le mal même, et tourner à la guérison. Ce dernier point est l’objet d’un chapitre presque entièrement psychologique et d’un haut inté
rêt, où M. Roubaud a prouvé qu il n’était pas seulement bon physiologiste, mais philosophe comme le furent les pè
res de la science médicale, et comme le devraient toujours être les hommes qui exercent le sacerdoce de cette grande et humaine profession. M. Roubaud est de ceux-là : l’estime et la confiance publiques le rémunéreront de cette ma
nière d’entendre les devoirs de son état, et de ses courageux travaux.
Félix Mornand.
Les chemine de fer aux Etats-Unis.
Les chemins de fer terminés aux Etats-Unis ont aujourd’hui une longueur totale de 17,146 milles 1/2; ceux qui sont en activité peuvent se répartir ainsi qu’il suit entre les divers Etats : Massachusetts, nombre total de milles, 1197,53, comprenant 42 sections, dont la plus longue, celle du Wes
tern, a un parcours de 155,40 milles, et la plus courte, celle de West Stockbridge, un parcours de 2,75. Parmi les chemins terminés dans la Nouvelle-Angleterre, on trouve un parcours total de 1705,05 milles, se répartissent entre les
Etats: du Maine, 10 sections, 364,75 milles; de New- Itampshire, 9 sections, 271,30; de Vermont, 10 sections, 494; de Rhode Island, 1 section, 50; et du Connecticut, 8 sections, 525. La plus longue de ces lignes est celle du Grand Trunk Raihvay, qui a un parcours de 119 milles, et la plus courte, celle de Calais and Baring, qui n’en parcourt que 6. La Nouvelle-Angleterre a encore bon nombre de chemins en cours de construction. Les chemins de fer de l’E­
tat de New-York, dont la longueur entière est exploitée, sont au nombre de 23, représentant une longueur totale de 2224,41 milles. La plus longue de ces lignes, le New-York Central, parcourt 534,25 milles, et la plus courte, le Troy Union, seulement 2.
Les autres lignes des Etats-Unis se partagent entre les Etats de New-Jersey, 10 sections; la plus longue, Camden
and Amboy, 65 milles; la plus courte, Camden and Woodbury, 9; Pensylvanie, 39 sections, la plus longue, Pensyl
vania, 252 milles; la plus courte, Fine Grove, 4 12; Delaware, 2 sections, 22 milles; Maryland, 7 sections; la plus longue, Baltimore and Ohio, 380 milles ; la plus courte, Fre
derick Branch, 3 ; Virginie, 15 sections : la plus longue, Central, 138 milles; la plus courte, Appomatox, 10; Caro
line du Nord, 3 sections, 430 milles; Caroline du Sud, 8 sections, 537 milles ; Géorgie, 13 sections : la plus lon
gue, Central, 192 milles; la plus courte, Milledgeville and Gordon, 17 ; Alabama, 3 sections, 222 milles; Floride, 1 section, 26 milles ; Mississipi, 2 sections, 67 milles ; Louisiane, 6 sections, 151 milles ; Tennessee, 4 sections ; Ken
tucky, 3 sections, 90 milles; Ohio, 24 sections: la plus longue, Cleveland, Columbus and Cincinnati, 135 milles ; la plus courte, Ilanover Branch, 1 1/2; îndiana, 15 sec
tions : la plus longue, 150 milles ; la plus courte, Shelbyville Branch, 16 ; Illinois, 7 sections : la plus longue, Chi
cago and Mississipi, 195 milles ; la plus courte, Saint-Charles Branch, 8 ; Michigan, 5 sections : la plus longue, Central (Détroit à Chicago), 278 milles : la plus courte, Tecumseh Branch, 10 ; enfin le Wisconsin, dont les deux sections ont un parcours de 115 milles.
(American Repository of Usefal Knowledge for 1855.)
La guerre en Asie.
Omer-Pacha est arrivé à Battonn, il a déjà réuni environ quinze mille hommes. On a l’intention de tripier au moins ce chiffre à l’aide des garnisons de Widdin, Routschouk, Scliumla, etc., et de quelques autres contingents tirés de la capitale et d’ailleurs, il est grandement temps qu’Omer-Pacha soit en état de se mettre en marche, s’il veut empêcher que Kars, et, par suite, Erzeroum, ne tombent aux mains de l’ennemi. De Battonn il lui est assez difficile de marcher sur Kars, car il aurait plusieurs rivières et des passages fort pénibles à traverser ; mais it peut très-facilement se rendre en trois ou quatre jours à Artuan, en s’aidant de la rivière Tclierok pour le transport de ses approvisionnements ; de là il menacerait ia ligne de retraite du général Müfawieff, qui devrait nécessairement
se replier, s’il veut couvrir la Géorgie et la Mingrélie ; mais il faut se hâter, car voilà oü en· est réduit le corps qui défend Kars.
D’après une lettre arrivée récemment et écrite par un officier supérieur digne de confiance, le soldat est à la demi-ration et n’a plus


de pain ; on a commencé à entamer le biscuit. Il n’y a, malgré cette mesure, d’approvisionnement que pour tout au plus un mois. Toute la cavalerie d’Anatolie a été renvoyée faute de fourrage, et les qua


tre régiments d’Arabistan ont été refondus et convertis en quatre escadrons qui doivent aller tous les jours, pour avoir de l’herbe,
combattre la nombreuse cavalerie ennemie, et ne peuvent acheter chaque charge de fourrage qu’au prix de leur sang.
Les régiments d’infanterie ont été aussi, il y a quelque temps, refondus et transformés en bataillons, de sorte que l’armée s’élève en ce moment à environ dix mille liomurs qui n’ont reçu aucune paye depuis deux ans, et qui se trouvent presque sans poudre, sans
vêtements, sans chaussures, sans équipements et harnachements pour les chevaux, et sans caisse militaire. Ajoutez qu’il n’y a presque pas de médecins dignes de ce nom, et pas du tout de médica
ments, et vous admirerez l’héroïsme de ces soldats qui se tiennent fermes autour du drapeau. En vérité, ce serait une chose impardonnable que d’abandonner plus longtemps de pareils hommes.
L’intérieur de l’Asie est entièrement ravagé, et l’on ne trouverait pas à y faire une levée : il n’y a presque plus de jeunes gens. Les Russes ont reçu dernièrement trois pièces d artillerie de siège ; ils en ont huit autres à Soubatan, à quelques lieues de Kars, et ils en attendent aussi d’Alexandropol. Leur intention paraîtrait être de faire les honneurs d’un siège en règle à la malheureuse garnison de Kars.
Vue de Sébastopol.
Cette vue de Sébastopol est tout à la fois une vue panoramatique et une vue de détails. En ajoutant les deux dessins l’un à l’autre, on a l’ensemble de toute la ville. Mais it faut faire attention à ceci : la vue de la partie nord est prise du côté sud de l’entrée du port, c’est-à-dire en face le fort Alexandre, et la partie sud, au contraire, est prise du côté nord, c’est-à-dire sur la ligne du fort Constantin. De celle
manière le coup d’œil rayonne sur tous les côtés latéraux de la baie ; tandis que si le point de vue était placé au cen
tre de l’entrée du port, la plupart des plans et défenses des côtés nord et sud deviendraient invisibles.
Placé à ce dernier point et regardant d’abord à gauche, c’est-à-dire du côté du nord, le spectateur n’apercevrait en
premier plan que le fort Constantin, et à peine l’extrémité de la batterie des Poules en arrière du fort Sieverna, ce der
nier ainsi que celui de Souckaïa occupant la pointe de deux petits mouillages intérieurs à la rade même et sur une ligne
bien en arrière de Conslantin. De même en regardant à droite il apercevrait les forts Alexandre, de l’Artillerie, de Saint-Nicolas et de Saint-Paul, les uns par les autres, pa
raissant ne former entre eux tous qu’un grand bloc de fortifications de toutes sortes.
De la manière dont j’ai procédé, au contraire, tout se voit distinctement, et on peut analyser avec facilité la force et la direction de chaque batterie, sa position particulière et son action immédiate dans le système de défense générale de, la place.
Je crois que vos lecteurs ont été assez initiés jusqu’ici à tous les détails de cet ensemble pour qu’il soit inutile d’en
trer dans de très-grandes explications. Un aperçu sommaire sera suffisant pour rappeler à la mémoire et classer dans l’ensemble les points principaux de cette immense ligne de forts et de batleries.
Je vais donc le faire le plus brièvement possible. En commençant par la partie sud et sur le bord de la mer, le fort de la Quarantaine dont presque toutes les défenses sont en terre et qui se relie par des chemins couverts avec parapet, ainsi que plusieurs batteries ou bastions de la Quarantaine (n° 6 des Russes) placé au sommet du mamelon qui lui est immédiatement supérieur. G’est de ce bastion de la Quaran
taine que partent les défenses du corps de place proprement dit.
Sur la gauche du fort de la Quarantaine et un peu plus en dedans de la rade, se trouve le fort Alexandre, construit en granit, puis sur un escarpement les batteries de la baie de l’Artillerie. Plus loin le fort Saint-Nicolas, qui couvre toute la ville, et enfin le fort Saint-Paul à l’entrée de la baie de l’Arsenal ou port militaire.
La ville s’élève en amphithéâtre en arrière de ces dernière, et tout à fait dans le fond; il est aisé de reconnaître le mamelon Malakoff en arrière des grandes casernes. L’ex
trême fond est rempli par les hauteurs du mont Sapoun,
les plateaux d’Inkermann, et enfin bien loin au delà, les masses gigantesques de montagnes terminent l’horizon. Ce sont les hauteurs deBaïdar, qui se relient à la grande chaîne courant sur le littoral sud de la Crimée.
Les plateaux les plus rapprochés qui se distinguent immédiatement au-dessus de la ville, à partir de la Quarantaine jusqu’au mamelon Malakoff, sont les terrains occupés par nos premières batteries de siège.
On peut distinguer facilement les coupures du ravin de l’Artillerie, de celui des Anglais et de l’Arsenal, et enfin de Karabelnaîa. Pour la partie gauche, ou du nord, à l’en
trée du port, le fort Constantin couronné par les batteries Wasp et du Télégraphe, ainsi que par une suite non inter
rompue d’autres batteries et de travaux de défenses de toutes natures ; derrière le fort Constantin, une première baie, puis une seconde, la langue de terre qui les sépare a son extré
mité défendue par le fort Souckaïa ; vient ensuite le fort de Sieverna, et enfin la batterie des Poules. Ces derniers sont couronnés également, par une masse de batteries et par la citadelle du nord. Tout à fait dans le fond de la rade, on distingue l’un des phares qui servait pour l’entrée de nuit dans le port.
De ce côté, tous les abords de la rade sont couverts de magasins ou constructions paraissant tels, et de quelques maisons ou casernes; en perspective et au-dessus de la cita
delle du nord se trouvent les plateaux du Belbec et ceux de la Katcha. On peut y reconnaître les lignes de défenses éta
blies par les Russes pour faire de cet ensemble un vaste camp retranché.
Durand-Brager.