sée d’œuvres inédites et spécialement fabriquées en vue de l’Exposition, vous trouvez des rayons chargés de produits ramassés chez vingt clients et sur lesquels on a l’audace de placer le mot vendu, de façon à faire croire que la vente remonte à dix jours et non pas à dix ans ; quand, à côté des rebuts d’un magasin dont on vient ouvrir ici une succur
sale, toute une industrie peut reconnaître des choses louées, empruntées et achetées exprès à des confrères qui n’expo
sent pas; — quand tel fabricant, qui a risqué sa fortune à confectionner des types nouveaux, voit une vitrine restée à peu près vide pendant les six premières semaines de l’exhi
bition s’emplir tout à coup de produits semblables aux siens, apportés par un voisin qui a su attendre et mettre le temps à profit ; — est-ce que ces plagiats honteux, ces spé
culations foraines, ces supercheries commerciales, ne sont pas la condamnation formelle des facilités et des complai
sances accordées aux provenances suspectes, mais habiles, quand d’un autre côté on se montrait si sévère pour les (ouvres naïvement présentées avec le seul passe-port de leur honnête origine?
Tout cela n’est rien encore. Si nous citions les exemples d’ouvriers « débauchés » (c’est le mot technique) de leur atelier habituel et « embauchés » dans un autre où ils ap
portaient les procédés et les modèles de l’ancien ; ou bien encore, payés pour aller, pendant une quinzaine, travailler chez le maître dont on voulait s’approprier les dessins ou la méthode ; — si nous mentionnions ces sculptures reproduites à là mécanique (valeur 10 francs et au-dessous) don
nées comme sculptures à la main et cotées 10,000 francs, prix qui eût été maintenu si le propriétaire de l’œuvre originale, découvrant par hasard la trace de cette rouerie cy
nique, n’eût menacé de porter plainte; — les ciselures exécutées à Paris par nos meilleurs artistes et exposées à l’étalage d’un négociant étranger où elles font une si singu
lière ligure au milieu des médiocrités monstrueuses qui les entourent; — les étoffes retrouvées par leurs vendeurs d’il y a cinq ans ; — les inventions et découvertes modifiées dans une limite assez adroite pour rendre l’action de la loi impossible, tout en ruinant et en dépossédant l’inventeur véritable, qui souvent a été l’associé crédule de l’habile homme qui l’a mis sur la paille après avoir fait fortune à ses dépens ; — les noms, fièrement apposés sur des chefsd’œuvre connus depuis quinze ans, de commis que le hasard a faits depuis quinze mois successeurs de leurs pa
trons ; — et tout ce que nous taisons encore, les réclames, les prospectus, les faux prix de vente, les affiches, les ma
nœuvres de toute sorte pour capter la publicité, tromper le jury, attirer la pratique et discréditer la concurrence? Les noms se pressent sous la plume comme l’indignation sur les lèvres ; mais nous n’en écrirons aucun ; il faut laisser le jury faire son œuvre et venger l’industrie nationale que de telles hontes, heureusement en minorité, eussent atteinte aux yeux de l’étranger, si la grande masse de nos fabri
cants et de nos ouvriers eût pu être solidaire de ces sophistications de boutique et de ces escamotages de carrefour.
Mais quand nous insistons pour que justice soit rendue au travail individuel; quand nous nous enorgueillissons d’avoir en quelque chose Contribué à l’immense résultat que consa
crera la solennité du 15 novembre; quand nous défendons de toutes nos forces la partie ouvrière de l’Exposition ; — qu’on ne voie pas là de notre part une préférence marquée,
un parti-pris ridiculement systématique pour les ouvriers contre les maîtres. Pas le moins du monde. .Si, d’accord avec le gouvernement et tous les bons esprits, nous demandons que la récompense tombe dans la main qui l’a méritée, c’est précisément parce que, à mérite égal, nous ne faisons au
cune différence entre le patron el l’ouvrier, entre la tôle et le bras, entre la pensée et le travail. Nous savons tout ce qu il -y a de délicat el de difficile dans celte question d’attri
butions, el combien toute exagération, dans un sens ou dans l’autre, serait dangereuse. Il y a de mauvais ouvriers comme il y a de pitoyables patrons ; nous connaissons ces jalousies, ces rivalités, ces prétentions de beaucoup de natu
res incomplètes à se croire les auteurs de la prospérité ou de la renommée de telle maison dont elles ne sont que l’instru
ment. Beaucoup d’ouvriers, parmi les plus capables surtout, ne veulent pas convenir qu’ils n’ont qu’un talent de spécia
lité pour ainsi dire, el que le talent isolé ne suffit pas à diri
ger une industrie toujours complexe, à conduire des travaux multiples, à condenser enfin cette variété de mains-d’œuvre, de choix de modèles, d’appropriations et de vulgarisations dont l ensemble constitue la tâche élevée et intelligente du chef d’industrie. Le nombre est petit des ouvriers devenus des maîtres illustres, fl y en a cependant ; mais, ceux-là, leurs ouvriers ne les jalousent pas. Quand vous voyez une œuvre remarquable, demandez-vous : « Eût-elle existé sans
le patron qui la signe?» Si la réponse est négative, laqueslion est tranchée. Ce critérium est infaillible, et, sans sortir
de l’industrie, qui nous occupe en ce moment, en voulezvous une preuve flagrante ? Voilà Fourdinois, qui, séparé de sés anciens collaborateurs Liénard, Fossey, Protêt, Prigneaux, a exécuté, avec des ouvriers ordinaires et que tout le monde pouvait avoir comme lui, les plus beaux meubles de l’Exposition; et voilà maintenant d’autres chefs de mai
son, qui, avec des sculpteurs de premier ordre, n’ont réussi qu’à couvrir de charmants détails ces meubles colossaux, absurdes, déplorables, dont nous parlions dans notre dernier numéro, et qui offrent cette disparate étrange que tout ce (pii y est de l’ouvrier mérite récompense, et que tout ce qui est du maître, c’est-à-dire la destination, la coupe proportionnelle, ledessin et l’ensemble, n’est pas digne d’être men
tionné. La conclusion, comme ori dit en Italie, va da se. — Mais revenons à l’ameublement, dont cette digression nous a pourtant moins éloigné qu’on ne pense.
Une des applications les plus heureuses delà galvanoplastie doit contribuer à populariser l’usage des beaux modèles et du bon goût à bon marché dans la décoration intérieure des appartements; nous voulons parler des ornements véri
tablement merveilleux, comme dessin et comme ciselure, que M. Christofle expose sur une cheminée de marbre blanc,
sur quatre gaines de bois de rose exécutées par MM. Grohé frères, et sur un piano de la maison Pleyel. On comprendra quelle révolution peut résulter, de celte innovation hardie, en comparant le prix d’une gaine ordinaire, fondue et ciselée sur le même modèle, soit 2,075 fr., avec le prix d’une des reproductions exposées, soit 335 fr., lesquelles n’offrent sur l’ancien système d’autre différence que d’être beaucoup plus finies et plus solides. Une idée, simple comme toutes les idées profondes, a été l’origine de cette invention. Jusqu’ici, la lenteur avec laquelle les dépôts galvaniques se for
ment était un obstacle réel à la fabrication des objets d’une certaine épaisseur ; pour donner à la coquille la consistance nécessaire, on y coule, aussitôt que la couche est assez résis
tante pour pouvoir se démouler, un alliage fusible de même
nature que le métal d orfèvrerie courante, et on obtient par ce moyen, à un prix presque fabuleux, la reproduction des ciselures les plus fouillées, en substance plus malléable que la fonte, et à î’abri des retraites inséparables de ce mode de fabrication, qui dénaturent toujours la pensée des modeleurs et offrent tant de difficultés pour l’ajusté et le finissage. Les bronzes delà grande cheminée de M. Fourdinois et les gar
nitures des vases de Sèvres ont été obtenus par ce procédé,
appelé à fournir à l’ameublement une infinité d’objets divers trop négligés jusqu’ici, patères, boutons, espagnolettes, en
coignures de meubles, verroux, galeries, moulures, frises,
panneaux, cariatides, etc., à un prix plus économique que l’estampage lui-même, et dans des conditions d’exécution égales à la plus parfaite ciselure.
Les sculptures et travaux divers pour décoration, en bois, en carton-pierre ou en plâtre, n’ont pas de représentant plus élevé que VI. Crochet, dont l’exposition, placée au premier étage, à l’entrée du salon de S. Μ. P Impératrice, dépasse ses concurrents de toute la distance qui sépare l’art pur de la fabrication purement industrielle. Après lui, nous placerons immédiatement VI. Tirrart pour ses belles productions d’é­
glise ; VI. 11nber, dont la cheminée monumentale, lourde, massive, sans grâce et sans goût, méritait beaucoup moins les honneurs du transept que sa garniture de console Louis XV et ses charmants panneaux pour salle à manger; puis un Anglais, M. Jackson, — puis personne.
En sculptures isolées de petites dimensions, il y a des chefs-d’œuvre. Un entant de notre glorieuse et bien-aimée Gironde, M. Lagnier, envoyé par la ville de Bordeaux pour étudier l’Exposition, a montré qu’il était digne d’y être étu
dié lui-même; après les sculptures de M.Guéret, dont nous avons déjà parlé, rien n’est comparable au miraculeux petit cadre d’oiseaux et de fleurs exposé par le jeune ouvrier bordelais dans ce salon de la plastique, où brillent pourtant des œuvres remarquables, — où Martin Biester exhibe son gracieux coffret à bijoux, en ébène incrusté d’acier, d’ar
gent et d’or, moins beau pourtant, que son encrier à chimères commandé par M. Vlaquet, et que ses fusils, pisto
lets, cadres et dessins, auxquels nous reprocherions (si un pareil talent supportait le reproche) d’abuser un peu des
animaux fantastiques;—où MM. PlanSOn, Froger, Knecht et Moreau ont apporté, les trois premiers de très-curieuses sculptures de religion et de fantaisie, le quatrième un coffet d ivoire Rénaissance, d’une pureté et d’une richesse ir
réprochables;— où Justin et Mène sont admirablement re
présentés; — où Pradier et Cumberworth revivent dans les plâtres et les stéarines de nos premiers mouleurs; ·— où Mm la comtesse de Dampierre, une grande dame, déploie l’étonnante collection de ses fleurs, écrans, vases et para
vents en cuir découpé ou repoussé; — où la Suisse, enfin, figure d’une façon naïve et quelquefois charmante par ces sculptures en bois blanc qu’exécutent si patiemment les paysans de l’Oberland bernois, et dont trois villes du même canton, Thoune, Brienz et Vleyringen, représentées par un industriel de Paris, ont envoyé d’innombrables spécimens, parmi lesquels nous citerons une Cène d’après Léonard de Vinci, et un groupe d’après Clodion, d’une exécution véritablement surprenante.
Là encore, le procédé Sauvage se fait pardonner, parla finesse et l’exactitude de ses réductions, qui ont rendu de si grands services à l’industrie artistique, le crime de lèsesculpture qu’il a osé commettre en augmentant de moitié la Vénus de Milo; quand on veut expérimenter, il faut se souvenir du proverbe latin : In anima vili, et ne pas toucher aux sujets divins. Un autre système reproduit les bus
tes du foyer de la Comédie française et quelques bas-reliefs historiques. Des tours de force d’histoire naturelle et de botanique plastique sont logés aussi dans ce compartiment,
en compagnie des cadres sculptés et dorés, parmi lesquels nous n’avons remarqué que les moulures en blanc et les dorures diverses de M. Dumon-Petrelle; il n’y a de cadre véritablement beau aux Champs-Elysées que celui qu’a dessiné Biester, et il n’est pas dans cette salle, mais dans l’escalier d’honneur du palais principal.
L’ivoirerie d’art n’existe plus. Le bois de poirier el le bronze, d’une part, de l’autre, la sculpture à la mécanique, l’ont irrémédiablement tuée. Il faut à cette substance in
grate et coûteuse, ou la foi qui lui a inspiré les merveilles sublimes des siècles qui la jaunissent, ou les fantaisies splendides des rares amateurs qui commandent aux Fro
ment-Meurice, aux Pradier et aux Feuchères les Lédas et les Vénus drapées d’argent et d’or, et parées d’émaux et de perles. Dieppe, qui a eu longtemps le monopole de l ivoirerie, ne possède qu’un seul artiste digne de ce nom, le Mi
chel Columb du dix-neuvième siècle, Partisan de génie Graillon, que nous vîmes, en 1853, décorer de la main de
l’Empereur, et dont les sculptures sur cachalot et sur ivoire brillent au palais des Beaux-Arts, domaine de notre savant et spirituel collaborateur Du Pays. Sauf un beau
Christ de M. Blard, el de jolis modèles remarquablement travaillés de M. Brunei et de M. Tellier, rien, dans les nombreux produits de, la ville d’Ango et de Duquesne, ne sort
de la ligne d’une honnête et débonnaire industrie. Nous en dirons autant du groupe des ivoiriers de Paris, où deux talents réels, MM. de YVolff et Norest, émergent seuls d’une masse uniformément vouée au tour et à la pacotille, el qui n’est que l’accessoire correct et méticuleux des fabrications diverses de billards, de cannes, d’ombrelles, de brosses,
d’éventails et de garnitures de bureaux el de toilettes. C’est de la bonne tabletterie, copiant servilement des modèles consacrés, s’imaginant que la patience a quelque chose du
génie, rencontrant, de ci de là, un motif heureux ou une forme nouvelle; mais ce n’est rien de plus.
Nous arrivons enfin à l’une des parties les plus intéressantes de l’Exposition, les papiers peints.
Ici, comme à Londres, l’opinion publique a désigné pour la plus haute des récompenses le nom si glorieusement na
tional de MM. Delicourt. La France n’a pas de concurrents dans cette magnifique industrie ; mais MM. Delicourt n’ont pas de concurrents en France plus qu’en Europe. Leur grand tableau de la Jeunesse, d’après Muller, leur Elysée,
leurs panneaux de chasse, leurs grisailles religieuses, ne sont pas seulement du papier peint, mais de la grande el admirable peinture transportée sur papier avec autant de sentiment, de respect, d’intelligence et de goût que si le papier était de la toile. Ces belles pages, aussi bien que leurs tentures veloutées, leurs damas ou leurs brocalelles diverses, s’adressent à toutes les fortunes, s’adaptent aux salons les plus somptueux comme aux appartements les plus modestes, et par le choix gracieux et pur des sujets ne sont déplacés dans aucune famille.
M. Jules Desfossé, successeur de l’ancienne maison Mader, est entré, lui aussi, dans la voie lumineuse de la peinture sérieuse appliquée au commerce, et s’est entouré d’ar
tistes illustres. Clésinger lui a dessiné son panneau de l Automne, Muller son Jardin d’Armide, faisant partie d’une série des Quatre-Saisons, et M. Couture une Suite d’un bal masqué, intitulée aussi les Prodigues, vrai tour de. force d’exécution, et prophétique avertissement que le peintre delà Décadence romaine, réexposée aux Beaux- Arts, est né pour les grandes études de. la fresque. Costu
mes, demi-teintes, expressions des physionomies, jeu des lumières, perspectives voilées de brume, il fallait un talent de premier ordre pour réaliser, avec quatre ou cinq teintes plates et crues, ces. effets si pittoresques et si heureuse
ment trouvés. Le choix du sujet n’est pas, à coup sûr, d’une austérité bien patriarcale; mais, ce reproche une fois constaté, il n’y a plus qu’à louer.
Les Prodigues font partie d’une série de huit tableaux commandés à M. Couture, par le même fabricant, et devant offrir successivement les contrastes du vice et de. la vertu. Ainsi, en regard de la scène de carnaval, figure déjà un ta
bleau de moissonneurs rentrant au village par un soir d’été, et s’arrêtant, ail son de Y Angélus, devant une madone, pour rendre grâce à Dieu. — Des travaux ainsi conçus, des difficultés ainsi surmontées, ont pour nous une portée su
périeure à la vogue du moment; ils donnent la mesure d’une industrie aux ressources fécondées par des efforts dignes des plus grands éloges, ouvrent des horizons nou
veaux, et contiennent les germes d’un progrès véritablement national, puisqu’il profite à toute la fabrication. M. Desfossé occupe trois cents ouvriers, et produit annuel
lement pour 650,000 francs de papiers peints, dont près de la moitié s’exportent à l étranger, oùils maintiennent notre gloire spéciale dans la branche, aujourd’hui si élevée, des papiers de tenture et d’ameublement.
Après MM. Delicourt et Desfossé, la grande maison Zuber, de Itixheim, maintient sa célébrité quasi-séculaire, et ex
pose trois magnifiques paysages, dont un surtout, — une vue des mers polaires, — atteint au plus haut degré d’effet comme, perspective et beauté de lumière. MM. Zuber mé
ritent aussi une mention toute spéciale pour le bon marché dq leurs papiers courants de 60 à 90 centimes le rouleau. Après eux, M. Genoux, pour ses beaux papiers de ten
ture; MM. Clerc-Margeridon, Lapeyre-Kolb, Rioltot, et Chardon et Pacon marchent, ex œquo, dans la voie d’un progrès de plus en plus magnifique et tiennent tout ce que leur industrie avait promis, à 1 art qui veut du beau et à la consommation qui demande du bon marché. Nous ne vou
lons pas oublier non plus un modeste el utile inventeur, M. Guichard, auteur de la substitution de la laine de bois à la laine ordinaire dans les papiers peints, découverte ap
pelée à un grand succès d’économie, et qui ajoutera à la réputation de ce peintre-décorateur déjà si distingué.
L industrie des stores nous saura gré de ne mentionner aucun de ses produits. Celle des cuirs en relief pour ameu
blement a fourni quelques heureuses applications à M. Dulud. Une troisième industrie, celle du cactus métallisé, mo
nopolisée par M. Toussaint, a enfanté de jolis modèles de petits meubles et de services de table.
Notons, pour finir, les petite meubles de Spa, ceux en papier mâché de ΓAngleterre, en caoutchouc de l’ Amérique, en laque de la Chine et du Japon. Il n’y a là ni description à faire, ni appréciation à formuler; ce n’est pas de l’indus
trie, ce n’est pas de l’art, c’est du produit local, voilà tout, comme la pépite d’or à l’exposition de l’Australie ou la dent d’éléphant à l’étalage de Sumatra.
S. M. le roi de Suède expose les beaux vases en porphyre de son usine d’Elfsdalen; le grand-duché de Toscane, des parquets en marqueterie et des sculptures sur meubles esti
mables, — mais surtout ses charmants ouvrages en albâtre, en serpentine et en scaglio/a.
Rome, — par où saurions-nous mieux finir ? — n’a pas de rivale pour ses mosaïques d’ameublement ; le Campo- Vaccino deGalland, tableau de lm,80 sur 80 c., est le plus complet chef-d’œuvre de cette prodigieuse industrie ; il a coûté dix années de travail à son auteur; une table, avec dessins au trait tirés de la Dioina Commedia, et, si nous ne nous trompons, imités de Flaxraann ; une autre avec la louve et les jumeaux antiques,· et un magnifique vase en