Voilà ces daines ! ! elles montent gravement aux bras de leurs cavaliers. Comme les coquettes connaissent bien les goûts de ces messieurs; à de rares exceptions, les contours sont vigoureusement accusés. La tenue de ces dames est, du reste, irréprochable, à quelques favoris près.
Un soldat autrichien a fort bien chanté : gomme goi Mdlpruck s’enfa tans ία grante guerre, et franchement son débit méritait des spectateurs d’élite. Mais que dis-je? J’oublie les premières lo
ges, qui, outre l’amiral et de nombreux officiers de tous grades, avaient encore le bonheur de posséder cinq dames ! cinq dames ! oui, de vraies dames sur ma foi, aussi gracieuses que bien parées. Ce sont à peu près les seules de Kamiesh, où l’on n’eu voit jamais, bien qu’elles y habitent cependant. — Mais encore?me direz-vous. —Deux d’entre elles dansaient souvent, c’est-à-dire à merveille ; une troisième en mourait d’envie; les deux autres regardaient. — lit puis ? — Et. puis, la cérémonie faite, nous imitâmes les invités du convoi de « Màlepruck, » et allâmes « schlof/en tut seuls. »
Veuillez agréer, Monsieur, etc.
Henry de la Laurencie.
Enseigne de vaisseau sur la canonnière la Fusée.
Kamiesh.
Chronique littéraire.
],e besoin de variété, si inhérent à la nature du travail que nous fournissons chaque semaine, nous oblige de re
mettre encore, après un long article consacré à l’histoire, à de très-prochaines livraisons un groupe assez nombreux
d historiens qui attend l’hospitalité littéraire. Quelques-uns s’impatientent, nous croyons le savoir ; mais qu’ils veuil
lent bien considérer que leurs œuvres ne sont pas de celles qu’on peut juger au pied levé. 11 ne s’agit point de les subodorer, de les flairer ; il faut les lire en entier, et ce n’est pas petite tâche. Le retard devient donc ici à la fois gage d’estime et garantie de bonne appréciation, ou du moins d’appréciation faite en connaissance de cause. Nous dési
rons sincèrement que MM. Henri Martin, Louis Blanc, Montanelli (examiné déjà dans ces colonnes, mais à la belle langue et au beau livre duquel nous n’en souhaitons pas moins payer notre tribut personnel), de Laboulaye, luttiez, plusieurs autres encore, n’interprètent que de cette façon
les lenteurs bien involontaires de notre critique, toujours haletante, surmenée et débordée par les productions courantes.
Pour aujourd’hui, battons encore un peu à l’aventure, comme nous faisons quelquefois, les buissons bibliographiques. Et, comme l’éducation est la base de tout, commen
çons par le Traité d’éducation physique et morale de M. le docteur Clavel.
L’âme et le corps, disait Platon, sont deux coursiers que l’on doit faire marcher d’un pas égal. Ce sont deux compa
gnons de chaînes rivés sans leur consentement dans la galère de la vie, et qui doivent, bon gré mal gré, s’avancer de conserve et de front jusqu’à la scission définitive. Ni l’un ni l’autre ne peut, défaillir, sans que son camarade de fers n’en souffre aussitôt. Ce sont bien plus que deux forçats ac
couplés : ce sont pour ainsi dire deux Siamois ; si l’un périt, adieu l’autre. De l’extraordinaire influence du physique sur le moral, on a voulu souvent conclure à la non-existence de celui-ci, et l’on s’est dit un peu légèrement : L’homme n’est qu’une vraie machine à penser ; c’est une faculté que
lui attribuent ses organes très-perfection nés. Ce qui le prouve, c’est que, la machine venant à se déranger, s’oblilèrent. puis meurent le sentiment et la pensée. Mais cora
llien sera-t-on plus dans le vrai, si l’on retourne la propo
sition. Voici un homme bien portant : tout à coup le chagrin l’accable, et son physique périclite. Il y a un grand médecin qui a dit : «On ne meurt au fond que de chagrin. » Or, les nerfs et les muscles connaissent la douleur, mais non, que je sache, la tristesse. Quel est donc ce principe inconnu, impalpable, qui agit si puissamment, parfois si dé
sastreusement, sur l’économie animale? Quel est-il, quel peut-il être, si ce n’est l’âme asservie à son enveloppe gros
sière, souffrant avec elle, déprimée, souvent écrasée par elle , mais au fond la vraie maîtresse, et produisant de ces miracles, de ces réactions dont sont bien incapables, à elles toutes seules, les fonctions physiologiques.
Profondément convaincu de cette dualité de l’homme, philosophe par conséquent, M. Clavel s’est attaché, dans son traité d’éducation, à prouver la nécessité, à enseigner les moyens de développer, de fortifier, l’un par l’autre, ces deux termes solidaires. Il se montre extrêmement frappé de la dégénérescence de l’espèce. La moyenne de la vie a aug
menté, il est vrai, mais il attribue ce progrès aux efforts et aux découvertes de la médecine, qui prolonge artificielle
ment l’existence d’êtres chétifs autrefois condamnés à mort. M. Clavel esl médecin ; je ne lui dirai pas : Vous êtes orfè
vre, mais il me. semble un peu partial pour son art, en lui attribuant toute la plus-value relevée depuis cinquante ans dans la moyenne de vie humaine. Il est permis de croire que l’hygiène et l’augmentation générale du bien-être, fruit de la diffusion de la propriété, y sont bien pour quelque chose. D’ailleurs ces quelques années de plus accordées à l’homme sur terre ne le satisfont pas, et, comme regrettable correctif, il leur oppose l’abâtardissement, l’énerve
ment de l’espèce, et l’abaissement de la taille, dont il a fallu réduire le minimum exigible pour l’entrée au service militaire.
Partant de là, M. Clavel n’hésite pas à voir dans cette déperdition de substance et de forces la cause principale de l’affaissement moral, que l’on remarque d’autre part dans les sociétés modernes, perdues de civilisation, nommément dans la nôtre. Mens sana in corpore sano, disaient les an
ciens. Un corps frêle et maladif ne peut loger qu’une âme sans vigueur. Cela n’est pas toujours vrai assurément, mais c’est l’ordinaire : l’exception confirme la règle.
L’éducation trop purement savante et intellectuelle que l’on donne aux enfants semble à M. Clavel le principe fâcheux de nos détériorations physiques. J1 faut donc y introduire à large dose l’élément fortifiant, par la gymnasti
que sérieusement appliquée, et par une plus grande attention
donnée, à tous les exercices du corps. Ce n’est pas tout il faut remonter aux sources mêmes de la débilité constitu
tionnelle de tant d’êtres rachitiques et mal bâtis. Nous ne voyons que mariages où les intérêts pécuniaires sont discu
tés avec soin, avec minutie, âpreté, mais où l’on n’oublie qu’une chose : l’objet principal de l’union de la femme et de l’homme, une génération robuste et saine. Se préoc
cupe-t-on, dans cet acte si grave qui engage, la vie sans re
tour, et qui doit la donner, des conditions de santé, de tempérament spécial, de taille, de force, propres à assurer la vigueur, l équilibre fonctionnel, conséquemment le bon
heur, la moralité même (selon les idées de l’auteur) des êtres qui doivent s’ensuivre? Bien rarement : les conve
nances de fortune et déposition sont seules consultées. Si l’on s’en rapportait au cœur, ou simplement au goût, à cet instinct inné qui cherche les contrastes, on aurait chance de meilleures et plus fructueuses unions ; car les croise
ments en tous sens, les constitutions, les couleurs opposées s’attirent, se complètent et se rectifient en vertu d’une loi de nature. Mais c’est ce qui n’a pas lieu, et Ton attache moins d’importance à une bonne et saine génération hu
maine qu’au perfectionnement des races bovines et ovines, et surtout de la chevaline. On accouple sans examen, façon ni miséricorde, des êtres qui ne peuvent en procréer que de misérables et de malingres, et l’on prépare ainsi, pour sa part, la ruine physique et morale, sans parler d’autres dé
sordres, des nations avides où de telles monstruosités sont pratiquées.
M. Clavel fait fort bien toucher cela au doigt. Il indique scientifiquement, en langage accessible à tous, les moyens d’amender, autant que faire se peut, ces fruits d’unions mal assorties, tout en donnant le conseil pressant de ne point créer de si terribles obstacles à la médecine, à l’hy
giène. Il prend l’enfant au berceau ; il le conduit jusqu’aux limites de l’adolescence, et montre comment on le peut faire fort, équilibré, capable de résister longtemps aux causes si nombreuses et toujours présentes de destruction et (le mort.
C’est l’objet du premier volume. Dans le second, il trace des principes excellents d’éducation morale, propres nonseulement à élever le cœur de l’homme, mais à contribuer aussi à ses forces physiques, en vertu de ce merveilleux et immatériel privilège qu’a l’âme d’influer si visiblement, si décisivement, sur le corps. Son livre est un beau et bon li
vre : il est celui d’un philanthrope, d’un savant, d’un bon écrivain, et je dirai aussi d’un bon citoyen. 11 faut le mettre dans les mains de tous les pères de famille. Ne souffrons pas que l’Europe conserve et justifie le renom trop accrédité d’une vieille décrépite qui s’en va mourant tous les jours,
comme firent avant elle les civilisations orientales. Elevons l’âme par le corps, le corps par l’âme, et nous prouverons, en grandissant de toutes les façons, au monde qui nous croit corrompus et faibles, et n’a point tout à fait tort, que nous sommes encore les fils de moins en moins dégénérés des fiers Germains, des héroïques Gaulois, des sublimes enfants de la Louve.
C’est aussi une espèce de traité de morale que le livre publié à Bruxelles par M. L.-A. Martin (de Paris), sous le ti
tre d Esprit moral du dix-neuvième siècle. L’ouvrage ne répond pas entièrement au titre, en ce qu’il examine bien
plutôt l’homme de toutes les époques que l’homme d’une époque, et ne spécialise point la nôtre, ainsi qu’il en annonce l’intention. Mais l’auteur a fait de nombreux em
prunts aux meilleurs écrivains de notre siècle, et c’est peutêtre là-dessus qu’il se fonde pour motiver ce même titre. Ces citations sont enchâssées dans une prose suffisante, em
preinte de bons sentiments, et procurent le genre de plaisir que l’on éprouve à contempler en détail une agréable mosaïque.
Nous aurions dû mentionner, la dernière fois que nous avons causé littérature pure et imagination, un volume de nouvelles de M. Xavier Eyma, le Médaillier, simples his
toires. M. Eyma est un esprit facile et abondant, et qui laisse échapper de sa plume, comme en se jouant, des pro
ductions très-diverses, très-coulantes, et généralement trèsbien venues du public. Il y a dans son Médaillier plusieurs pièces bien frappées. Sa première histoire qui manque un
peu de gaieté, les Camarades de linceul, n’en contient pas moins une idée plaisante, et malheureusement fort vraie.
Un homme est désespéré : n’ayant pu obtenir la main de celle qu’il adore, et n’ayant plus de bottes (deux cas extrê
mement graves), il prend le parti d’en finir avec cette exis
tence maudite, ni plus ni moins que les pauvres Villars et Lepeinlre, ces deux comiques. Mais il a des principes, et il lui répugne d’attenter lui-même à ses jours. Un ami, musi
cien, consulté par lui, lui ouvre une avenue originale, mais certaine. — « Fais-toi homme de lettres, lui dit-il, et tu es sûr de ton affaire. D’ici à trois mois, tu seras mort de faim. Moi, qui ai aussi de la vie jusque par-dessus les bre
telles, je m’associe à toi; je cultive la musique et ne m’en fais naturellement aucunes mille livres de rente. Si j’étais Prix de Borne, cela irait, plus vite, mais on ne peut tout avoir. Un peu de patience, et tout ira bien. Au bout du fossé la culbute. » — Et ils le font comme ils le disent. Un
beau jour, l’hôpital les reçoit, puis les rend, enveloppés de deux suaires. Cette ironie est triste, mais elle ne manque
pas, répétons-le, d’exactitude. Ce pays n’a décidément plus de quoi payer ses plaisirs (intellectuels, s’entend). Il faut l’en excuser : la guerre, la disette, la crise métallique, la maladie des pommes de terre et l’oïdium l’ont mis, à ce qu’il parait, bien bas. Il lui conviendrait cependant défaire quelque chose pour ses littérateurs. Les Ottomans nourris
sent avec soin leurs chiens et font des hôpitaux de chats.
Pourquoi ne fonderait-on pas un hospice analogue pour les beaux-esprits du jour? fl serait bien rempli; mais la dé
pense peut-être fera reculer. C’est dommage; mais quoi! on peut faire comme les héros de M. Eyma, qui s’en sont tirés, les gaillards, avec esprit et promptitude, deux qualités saillantes et caractéristiques que leur a prêtées, et que
n’emploiera pas, espérons-le, à même fin, cet ingénieux narrateur.
«La mort est une amie, » dit le Lied de Schubert. Hélas ! la vie est un combat. Le louable, zélé, infatigable apôtre de la paix, M. Francisque Bouvet, prétend qu’il n’en soit point ainsi, et, sous le litre de : la Guerre et la civilisation, tra
duit l’une au ban de l’autre. Le moment peut sembler étrangement choisi ; mais M. Bouvet est trop homme de cœur pour conseiller â son pays une lâcheté, et c’est en principe qu’il parle. Il revient à son idée favorite : la forma
tion d’un congrès international, jugeant en premier et en dernier ressort les dissidents européens. Honorable pensée! noble utopie ! Le jour où ce congrès existera, la paix uni
verselle aura précédé ; c’est elle qui fera ce congrès, et non ce congrès la paix. Les traités de Vienne vous semblent-ils le beau idéal de la constitution européenne? Non, probable
ment. Alors comment les rompre? Est-ce à l’amiable que vous persuaderez à l’Autriche de laisser ΓItalie tranquille et d’affranchir la Hongrie? Est-ce à l’amiable que vous au
riez empêché la Bussie de prendre Constantinople? Ne nous payons donc pas de rêves, et voyons les choses comme elles sont. C’est le progrès des mœurs, le progrès des échanges, les sympathies croissantes, l’entente cordiale de peuple à peuple, et non une convention diplomatique, qui, avec le temps, rendront la guerre à peu près impossible. Je dis à peu près, car les hommes ne seront point des anges, tant que terre sera ; et, si l’on diminue les mauvaises passions, on ne les supprimera pas plus que le choléra et la fièvre.
Lorsque, dans une révolution, l’armée ne donne pas ou donne mollement, on dit que c’est la cause de la révolution; mais, comme on l’a fait observer avec bien de la raison,
c’est la révolution même. Il y a quelque chose dans 1 air et dans les cœurs qui gagne jusqu’à l’obéissance, passive, empêche le soldat de marcher, de charger et de larder. Ce quel
que chose dans l’air n’existe pas encore, pour les politiques rapports de cette Europe mal bâtie, qui n’a guère chance de se reconstruire plus harmonieusement, que par ce que Henri IV nommait facétieusement le droit canon. Mais le jour où cela sera, il n’y aura pas besoin de congrès, si ce n’est pour enregistrer et régulariser les faits accomplis.
Or. doit d’ailleurs reconnaître que les temps approchent où la guerre sera une chose aussi rare, aussi exceptionnelle qu’elle est haïssable et barbare. Le Droit des gens fait cha
que jour des progrès, et, si l’on veut s’en rendre compte, il
suffit de rapprocher la guerre anti-moscovite de ces deux dernières années de celle, de 1812. Personne n’ignore les horribles traitements infligés, à cette première époque, à ceux de nos compatriotes qui furent assez malheureux pour tom
ber aux mains ennemies. Le massacre, qui fut le lot de beaucoup d’entre eux, était un doux traitement en compa


raison des tortures de la Sibérie et des mines. Aujourd’hui,


dans une guerre atroce, acharnée, affreusement meurtrière. Français et Busses luttent de courtoisie exquise et, ce qui vaut mieux, d’humanité profonde. Les prisonniers sont trai
tés des deux côtés avec les plus grands égards, et la Itussie, honteuse de son renom jusqu’à ce jour trop mérité de sauvagerie, prend à tâche de le démentir. Amélioration im
mense, et que nul congrès n’eût déterminée, pas plus que Grotius, Puifendorf, Vatel, Martens n’ont fait le Droit des gens, en le codifiant. Les mœurs, l’opinion sont tout à cet égard. C’est pour cela que les généreuses, chaleureuses prédications pacifiques de M. Bouvet ont leur côté utile :
elles échauffent les esprits, elles améliorent les cœurs, elles les prédisposent à ces mutuelles sympathies et à ces réci
proques commisérations qui succèdent à la lutte, et doivent, si ce n’est la supprimer entièrement, du moins, avec le temps, l’adoucir, l’abréger, la rendre de plus en plus rare.
Puisque nous avons tout à l’heure prononcé le nom de Henri IV, parlons de ce roi vert-galant. Il guerroya beaucoup et ne fut pas pour peu dans l’avénement d’une prati
que douce et humaine au vis-à-vis des prisonniers et des vaincus. Son mot à Bellegarde esl charmant et le peint : « Tiens, Bellegarde, il faut que tout le monde vive! «Certes, si la férocité est permise jamais, c’est à l’égard de l’homme que l’on trouve tapi, comme était Bellegarde, sous le lit (le sa maîtresse. J’estime plus cela que le fait d’avoir envoyé quelques pains de six livres aux Parisiens assiégés, mourant de faim, ou se nourissant d’os de morts réduits en poudre, ce qui ne valait guère mieux. Ce que Henri IV, qui devait à tout prix entrer dans Paris, faisait là, c’était de la bonne po
litique, et c’est là le grand côté de ce spirituel et débonnaire Gascon. 11 fut un politique dans la force du terme ; or les vrais, les grands politiques, n’ont ni amis ni ennemis. De là vient qu’il fut souvent si rude aux premiers et si doux aux seconds. Il combla Mayenne; il gorgea de Guise; mais il oublia d’Aubigné, ne lui donnant qu’une effigie, pas même sur champ métallique.
Ce prince est d étrange nature ; Je ne sais qui diable l’a fait. Ceux qui le servent feu effet,
Il les récompense en peinture,
rimait le vieux huguenot dépité, qui en fut pour son dépit et pour ses rimes.
Donc Henri IV, ce grand politique, qui sut à la lois Irancher par le fer et délier par l’or, ayant à peu près arrangé ses affaires intérieures et troqué le prêche pour la messe, pensa, comme M. Bouvet, que la paix était une bonne chose. Il la lui fallait absolument, car son royaume était épuisé. Mais c’est précisément quand on en est à ce point que l’obtenir est difficile. La demander directement à Phi
lippe H eût été une faute lourde, qu’il se garda bien de commettre. Il commença par reprendre Amiens, coûte que coûte, aux Espagnols; puis il expédia un négociateur, avec mission de sonder et de préparer le terrain, à son alliée intéressée, Elisabeth d’Angleterre, sans la médiation, le con
cours de laquelle il ne pouvait être songé à rien de définitif ni de sérieux en fait de pacification. Les Anglais tenaient Calais et d’autres places, et il s’agissait de les décider tout