vainement effacer : A Fr. Grandjean, — hommage de profonde admiration, son frère, Paul Grandjean.
C’est lui-même qui, dans ses heures d’épanchement, m’a raconté vingt fois toutes ces circonstances de sa vie, les unes avec complaisance, tout en feignant d’en plaisanter pour mettre son amour-propre plus à l’aise; les autres, en riant de lui-même sans vergogne, car il y avait des moments où il fallait qu’il se moquât de lui comme des autres.
Il allait donc ainsi, s’affermissant de plus en plus dans la conviction qu’il était poète, et méditant ses destinées fu
tures. Et comment ces ovations continues ne lui eussentelles pas donné le vertige ? Presque tous les soirs, pendant
les vacances, il lisait quelques-unes de ses pièces, les plus tendres et les plus rêveuses, à sa mère qui pleurait d’émo
tion, enchantée par la vague harmonie des vers, et qui, pleine d’une admiration aveugle pour ce poète qu’elle avait mis au monde, s’abandonnait à ses impressions naïves, avec la foi du charbonnier. Mais la pauvre femme s’effrayait de l’avenir ; elle avait lu l’histoire de Gilbert et entendu ra
conter celle d’Elisa Mercœur : depuis lors elle s’était enquise secrètement près des doctes, et ses frayeurs avaient redoublé quand elle entendit cette longue liste des noms du martyrologe littéraire. Ces deux mots : Poésie et Hôpital, se confondaient désormais dans son imagination ; c’était là pour elle un sujet inépuisable de réflexions muettes, d’anxiétés terribles et de douces représentations, auxquelles Grandjean répondait par un sourire et un baiser.
Cependant l’âge venait, et l’inquiète activité qui l’attirait vers la gloire et le bruit, quoiqu il en eût peur, croissait avec les ans. Il songeait à Paris, cette patrie de ses rêves, et se croyait étouffé dans l’air béotien de son département. Arrivé au seuil des études théologiques, il s arrêta un mo
ment pour mesurer ses lorces, et se sentant trop faible, rebuté d’ailleurs de l’aride subtilité des controverses, il re
broussa vers le monde qu’il avait abandonné. Amédée Dutour, l’un de ses séides, était déjà retourné, depuis un
an, dans sa famille, et il lui écrivait de Paris des lettres tentatrices, et toutes palpitantes de l’enivrement des pre
mières révélations du monde. Deux mois après le départ de Grandjean, son autre séide, Alexandre Cotin, prit aussi sa volée, et s’en fut rejoindre à Boulainville, en attendant qu’il le suivît à Paris, ce soleil dont il s’était constitué le satellite en titre.
Quinze jours après avoir quitté le séminaire, mon ami, qui n’était franc qu’en prose et qui mentait effrontément,
quoique avec beaucoup de sincérité, dans ses vers, fit une élégie fort touchante, où il pleurait sa robe de Lévite, qu’il ne regrettait pas du tout. Π partit enfin pour Paris, où il
allait perfectionner ses études incomplètes, en suivant les hautes classes d’un lycée, et en même temps faire son droit avec la plus maigre pension qui fut jamais allouée à un étudiant. Le bachelier de Salamanque eût été un nabab près de lui ; mais il ne doutait de rien, parce qu’il ne connaissait rien, et il devait couvrir ses dépenses avec des leçons qu’il ne trouva pas.
Du reste, à cette époque, ce n’était déjà plus un écrivain tout à fait inédit, comme j’en ai tant rencontré dans ma vie : il avait quatre morceaux imprimés. C’étaient d’a­
bord, dans le journal de son département, deux lettres sur des événements locaux, qu’il avait soignées, comme Voi
ture et Balzac polissaient les leurs ; puis une autre dans Γ/1Ζ- manach prophétique sur la vertu du nombre 7. Il avait failli avoir un transport de joie au cerveau quand, tenant entre ses mains 1e bienheureux petit volume, il y avait lu et savouré lentement son article, illustré de deux splendides gravures, dans l’une desquelles on le représentait debout, perçant d’un œil rêveur les ténèbres de l’avenir, la njain droite étendue sur un globe, la gauche sous son menton
orné d’une barbe fatidique; tandis que l’autre le montrait lisant sa prophétie devant un vieillard, un soldat,une bonne et un enfant, qui le contemplaient avec stupeur comme l’i­ mage implacable du Destin, et exprimaient dans leurs diverses attitudes toutes les variétés de la terreur. Sa qua
trième publication était une magnifique charade en soixante
vers, où l’auteur avait prodigué l’esprit, le sel attique et les grâces décentes; il l’avait envoyée, avec une belle et longue lettre, au Magasin des Familles, lequel, frappé des qua
lités intéressantes que révélaient ces deux ouvrages, et manquant sans doute de copie ce jour-là, les avait insérés l’un et l’autre. Il m’a dit depuis que, dans la joie de son cœur, il avait aussitôt adressé son élégie la plus irréprochable, en en promettant beaucoup d’autres, au Maga
sin,, qui ne l’inséra pas. Ce manque d’égards, tout à fait inconvenant, l’étonna fort, et il a toujours conservé l ar
rière-pensée que la lettre s’était perdue en route ou dans les carions du journal.
Malheureusement ces travaux estimables ne lui avaient pas amené la gloire, sinon une gloire modeste et domes
tique, qui ne dépassait guère le cercle du foyer. Le public n’était point dans la confidence, car il avait apposé à ses lettres des initiales de fantaisie; quant à sa charade, il l’a­
vait signée : le Sphynx, pour mieux piquer au jeu l’amourpropre des OEdipes-de la famille !
Je dois faire à ce propos une remarque que j’eus occasion de vérifier souvent par la suite : c’est que mon ami avait peur de, la célébrité, qu’il ambitionnait pourtant, et qu’il craignait le bruit tout en cherchant l’éclat. Il était comme ces braves bourgeois qui, pour la première fois de leur vie, ont oublié l heure légale de la retraite dans les dé
lices d’un piquet acharné, et qui, tout honteux d’arriver à leur porte passé minuit, —comme des coureurs, — sonnent le plus doucement possible, éprouvant tout à-la fois le désir et la crainte d’éveiller le portier, cet Argus sarcastique et grondeur; — si seulement il pouvait leur tirer le cordon tout en restant endormi! Voilà l’image fidèle de mon ami
Grandjean. Il voulait entrer dans la publicité, et il avait peur d’éveiller la dangereuse attention du public ; il criait : Hegardez-moi ! et il se cachait en même temps sous les
saules; il était comme une femme chaste dont la pudeur combat les désirs. Aussi ne pouvait-il se résoudre à signer un article de son nom, bien qu’il s’impatientât de n’ètre pas deviné sous le masque. C’est un contraste de plus dans ce caractère tout rempli de contrastes.
Pendant la première année de son séjour à Paris, tant qu’il ne vit pas sa dernière espérance s’envoler avec son dernier écu, il vogua dans une sphère idéale d’enchante
ments, tout entier à l’ivresse des premières amours. Il mé
ditait un volume beurre-frais : Chants et Soupirs, dont il avait déjà fait la préface, sur un ton assez grave, et le Mot au lecteur, écrit, suivant l’usage, en un style fort cavalier, où il Iraitait du haut en bas, avec une adorable imperti
nence et une fatuité charmante, cette débonnaire majesté du public. Les Chants et Soupirs devaient être précédés, en outre, d’un portrait en pied dans une attitude longue
ment méditée, avec, une signature autographe, et des lettres de tous les illustres. Par un trait de caractère qui eût été
plaisant s’il n’avait été d’une naïveté sublime, se voyant trop pauvre pour faire imprimer le volume entier, il prit le parti de se borner provisoirement à la couverture, sous la
quelle il réunit le manuscrit de son ouvrage, tl l’avait placé à l’endroit le plus apparent de sa bibliothèque, entre La
martine et .Tehan Rossignol, et passait souvent de longues heures dans la contemplation stérile de cette feuille d’un jaune splendide, prenant plaisir à se bercer d’ardentes chimères, et arrivant parfois à se figurer, par un prodige d’i­
magination, que c’était la dixième édition de ses poésies complètes qu’il tenait à la main. Alors il fermait précipi
tamment les yeux, appuyait son front sur la couverture, et, s’abandonnant à son rêve, il relisait intérieurement tout le volume, en belles lettres moulées, depuis le litre jusqu’à la table.
A celte époque, mon ami adressait à tout le monde des odes ou des sonnets, auxquels il recevait de temps en temps des réponses, qui le plongeaient pour vingt-quatre heures dans l’extase. Ces jours-là, il n’eût pas fallu qu’un passant lui marchât sur le pied ; son ambition aurait été d’obtenir une réponse en vers, en vers faits exprès pour lui, — comme cela se pratique de poète à poète ; mais, malgré ses adroites insinuations, il n’eut jamais ce bonheur. — Tout lui était matière à admiration : il écrivit un jour à une ar
tiste des Délassements, qui, dans une revue de fin d’année,
chantait des couplets assez vifs, et dansait sur le théâtre en costume oriental, au son des castagnettes. Il la comparait à une, p> ri, et la mettait au-dessus de la Esméralda, avec un désintéressement rare et une candeur tout à fait, digne d’é­
loges. J essayai vainement de le détourner de ce projet, et ne pus lui faire comprendre à quel point il compromettait sa dignité par ces démarches ridicules, et combien il était puéril de jeter toutes les perles de sa poésie aux pieds de ces créatures, incapables de le comprendre. Ces lettres, avec leur rédaction ingénue et leur allure innocente, devaient bien faire rire ces dames, qui pourtant y répondaient quelquefois du plus profond du cœur.
Ll travaillait sans çesse et passait la plus grande partie du jour à confectionner des vers que tes personnes auxquelles il les envoyait trouvaient de plus en plus admira
bles. Vers la fin, cependant, il avait renoncé à l’habitude fatigante d’insérer un sonnet ou une ode dans toutes ses lettres ; il s’en tint à la vile prose, se bornant à dire, dans un paragraphe fallacieux : « J’avais essayé, Monsieur ou Madame, de chanter mes impressions en quelques vers que je voulais vous envoyer, mais en les relisant, honteux de n’avoir pu les rendre plus dignes de vous et de leur sujet, j’ai pris le parti de les brûler ! »
Mon ami Grandjean avait une excessive rapidité de composition : presque toujours il jetait son premier feu avec une sorte de fièvre douloureuse, et couvrait, en une seule traite d’immenses feuilles de papier d’un indéchiffrable grimoire. Dans son impatience il n’achevait presque jamais


ses phrases ni ses mots, tant il avait hâte de se débarrasser de l’idée qu’il tenait pour se précipiter aussitôt sur la sui


vante, avant qu’elle ne lui échappât : il eût voulu pou
voir écrire des deux mains. Mais ce premier jet, incorrect et inégal, ne renfermait rien de fondu, ni d’achevé. Autant la composition avait été prompte et facile, autant la révision était lente, ingrate et laborieuse : il y avait surtout un petit travail de transitions, de coutures, comme il disait, d’élimi
nations à faire, de crevasses à remplir par des hémistiches anodins, qui le taquinait au dernier point et le meltait en sueur.
Une pensée qui lui venait a l’esprit l’obsédait sans cesse jusqu’à ce qu’il s’en déchargeât et la mît en sûreté. Aussi les poches de son portefeuille étaient-elles encombrées de petits carrés de papier, sur lesquels il inscrivait au hasard toutes ses inspirations du moment ; et c’était un travail inouï quand il s’agissait de repêcher, pour ainsi dire, dans cet océan, ces bouts de phrases épars, dans chacun desquels il y avait une strophe, une ode, parfois un poème en tier.
Il avait une extrême répugnance à montrer ses vers, et ne le faisait jamais que lorsqu’il y était entraîné tout à coup par un mouvement irréfléchi, dont i! se repentait toujours.
Encore ne les abandonnait-il point à des mains étrangères et voulait-il les lire lui-même, quoiqu’il lût fort mal. Mais surtout si l’œil de son ami le plus intime se posait un moment sur une pièce inachevée, il se fâchait, et il eût volontiers anéanti les vers et son ami avec eux. C’était un excel
lent cœur que mon ami Grandjean, mais une tête si vive, si chaude même, à ce qu’aucuns prétendaient ! U avait fini néanmoins par me mettre, moi seul, dans la confidence de ses travaux, et des différentes lectures qu’il m’avait faites, il était résulté pour moi cette conviction dont je ne lui ré
vélai que la première partie (car il y a toujours du Pbilinte dans le plus franc d’entre nous), qu’il avait un talent frais et pur, qui était dans son cœur plus encore que dans son esprit, une muse harmonieuse, aux chants vagues et plaintifs, qui tenait à la fois d’Ossian et de Millevoie, de La
martine et d’Young, de Novalis et de Mme Valmore, et qui retombait fatalement dans les brouillards vaporeux et les visions mystiques, dès qu’elle s’abandonnait à elle-même. Il trouvait parfois l’éloquence, parce que tout chez lui par
tait de l’âme, mais il ne possédait pas la science du vers, et n’avait pas la facture sobre et ferme des maîtres; sa rêverie devenait bientôt indécise et flottante, et sa douceur se chan
geait facilement en mollesse. Il manquait d’haleine, et composait ses poésies de pièces de rapport, d’images peu suivies, assemblées et rejointes comme les pierres d’une mosaïque. Surtout il n’avait pus cette originalité naturelle et spontanée, qui est le cachet des vrais poètes, qu’on possède sans l’avoir cherchée, et qui se change en extrava
gance, quand on court après elle. Trop souvent il prenait une fantaisie passagère pour une inspiration durable. Son âme était comme un clavier sonore, où toutes ses réminis
cences venaient jouer un air tour à tour : après une lecture de Byron, encore sous le charme de cette parole frémis
sante et désordonnée, il commençait un poème taillé sur le patron de tara ou de la Fiancée d’Abidos ; en fermant
les poésies de Goethe ou de Burger, vite il se lançait dans le domaine capricieux de la ballade fantastique ; en quittant W. Scott ou Victor Hugo, il ne rêvait que tourelles, ogives,
Esmeraldas avec leurs chèvres aux cornes dorées, archers, chevaliers, recluses, bohémiens et Cours des Miracles,·—toutes les ténèbres et toutes les splendeurs du moyen âge. Ro
mantique par goût, par sentiment, par instinct, il était de l’école classique par ses scrupules de forme : l’harmonie continue étail un besoin pour son oreille délicate; lin en
jambement l’alarmait, et il se croyait très-audacieux d’avoir quatre ou cinq fois brisé la césure et déplacé timidement le repos, afin de produire un effet.
Malgré la modestie de son ambition, il enviait les couronnes académiques. N’osant affronter ia lutte à Paris, parce qu’il n’espérait pas pouvoir se commander une inspiration au besoin, selon le sujet indiqué, et qu’il s’effrayait d’avoir à combattre M. Bignan, cet Entelle des concours , il voulut du moins cueillir les palmes de Toulouse. Une année donc, pour être plus sûr du succès, il envoya trois pièces à la fois, toutes irréprochables au point de vue de la morale et de la religion, suivant les prescriptions des mainteneurs du concours. Du reste il ne lui en coûta nul effort, car le senti
ment religieux était très-développé chez lui, et il avait eu le bon sens et le bon goût de ne pas imiter la plupart des sé
minariste; réfractaires, qui se croient obligés de jeter de côté leur foi primitive avec leur soutane, et de racheter l’excès de leur crédulité par l’excès de leur scepticisme grossier. Pas une de ces pièces n’obtint la plus pelite églantine. Un de ses amis à qui il les avait lues, et qui était de. ces mauvais plaisants toujours prêts à attaquer sans fonde
ment et sans mesure les choses les plus respectables, lui fil observer qu’il avait commis deux graves imprudences : d’a­
bord de n’être pas né dans la Haute-Garonne, ou tout au moins dans les départements de la langue d’oc, — mais sur
tout de n’avoir pas adroitement amené dans ses pièces l’éloge de Clémence Isaure, de son académie, et de l’impartialité, du zèle, du bon goût de ses illustres membres. Grandjean, au désespoir, n’écouta pas ces consolations équivoques; il
se vengea de son échec en achetant le recueil des pièces couronnées et en en collant sur les murs de sa chambre toutes les pages, chargées par lui de notes marginales peu
séantes. Enfin il acheva de se soulager en décochant contre le Capitole de Toulouse un méchant bon mot, renouvelé de l’histoire romaine (1) et qu’il ne pouvait se permettre que dans un de ces moments d’irritation où il ne gardait plus de mesure, : je voudrais le punir de celte grossière saillie en la rapportant ici, mais ma plume a sa pudeur que je respecte.
Malgré la vivacité de son caractère et la hardiesse de ses opinions, cette boutade m’étonna dans sa bouche, car il respectait tout ce qui est respectable, et professait surtout une vénération profonde pour les institutions qui durent, dans ce siècle, où toutes choses durent si peu. Aussi l’ambi
tieux visail-il de loin à l’Académie française. Cependant les plaisanteries des journaux peu sérieux, à force de le faire rire, l’avaient ébranlé, et il n’osait pas trop parler de ce rêve favori, par respect humain. Il avait d’abord médité de se frayer les voies à l’aide de quelque chose en plusieurs actes qu’il ferait jouer à l’Odéon ; mais une observation avail
frappé son esprit tant soit peu fataliste, porlé à voir des symboles partout, et à établir un rapport nécessaire, comme les augures de l’antiquité, entre les choses physiques et les choses morales. 11 avait remarqué que la rue qui conduit en ligne droite de l’Odéon à l’Institut, et qui est, comme, cha
cun sait, le chemin le plus ordinaire, — belle d’abord, largf et vivante aux premier pas, allait ensuite se rétrécissant par degrés, et devenant plus triste et plus sombre à mesure qu’elle approchait du but, jusqu’à ce qu’aux alentours du
monument elle se métamorphosât en une des ruelles les plus laides, les plus sales, les plus mortes de tout Paris. On ne saurait croire à quel point cette bizarre et ridicule image obsédait son esprit. Victor Fournel.


(La suite au prochain numéro.)


Une réclamation nous arrive du chargé d’affaires de Buénos- Ayres à Paris, M. Balcaru, au sujet d’un article, dont le lecteur se souvient, sur les curiosités de Lima, et signé F. Abadie. Dans ce feuilleton il est dit que « le général San Martin enleva le fameux étendard de Pizarro connue un souvenir honteux de la domination espagnole, et probablement l’anéantit »
Le général San Martin n’enleva pas l’étendard de Pizarro. Ce célèbre trophée lui fut offert en témoignage de reconnaissance publi
que par la municipalité de Lima, au moment où le général, investi de l’autorité suprême, annonça, dans une proclamation, qu’il quit
tait Lima pour n’y plus rentrer. C’est le 13 avril 1822 que don Felipe-Antonio Alvarado lui fit remise du drapeau de Pizarro, en accompagnant cet envoi d’une lettre de félicitations et de reconnaissance.
(1) Voir Pendroit où Tite-Live parle des oies qui gardaient le Capitole
romain.