et d’en recevoir se fait généralement sentir ; indépendamment du plaisir attaché à la sauterie, n’est-ce pas affaire de coutume, de saison et de date? Le ciel se fait lugubre et broie son noir, il rassemble tous ses nuages et pleure toutes ses neiges; voilà le moment de se couvrir de roses : le prin
temps de Paris, c’est l’hiver; notre véritable mois de mai, c’est décembre, à moins que ce ne soit janvier ; et le par
quet du salon s’émaille, comme les prairies, de toutes sortes de fleurs charmantes, fleurs naturelles, (leurs artificielles, de commande ou de fabrique ; il y a énormément de tout un peu, et le spectacle n’èn est que plus varié. Ainsi les grâces dansantes vont dénouer leurff’Ceintüres, et leur lé
gion, année à la légère, est impatiente de se jeter dans la. mêlée des polkas. La plus heureuse émulation règne entre les trois faubourgs. Saint-Honoré tire à échéance très-pro
chaine sur Saint-Germain, qui renvoie à son voisin de la, rive droite ses projectiles sur papier satiné. La Chausséè
d’Antin ne saurait avoir trop d’argent et déployer trop de. luxe pour rivaliser avec tant de largesses en perspective/
—Mais, satanée Chronique, ma sœur Anne, vous ne voyez; donc rien venir, et l’apologue du début n’était qu’un leurre ?, Annoncer des préparatifs, la belle nouvelle et le merveil
leux allez-y-voir ! Laissez donc là vos généralités qui sont des banalités, et venons au fait : qu’avez-vous vu de nou
veau cette semaine ? — Mais nous avons vu l’annonce du bal de l’Opéra pour samedi. C’est l’archet de Jupiter-Strauss qui doit y déchaîner la tempête; il aurait recruté deux cents instrumentistes pour ce tapage imminent et harangué son armée à la veille de l’ouverture : « Songez que du haut de ces pyramides de violons, les siècles à venir vous contem
plent. » En oulre, dans une maison dont le maître et la maî
tresse veulent absolument garder l’anonyme, il nous a été donné d’entendre de l’excellente musique, exécutée sans prétention par des artistes de beaucoup de talent, et je les
nomme, au risque d’affliger leur modestie : c’était M. Le Cieux et son violon qui a l’air d’en venir; M. Mollet, dont la harpe magistrale ne dédaigne pas le gai boléro; c’était surtout une pasiorale exécutée sur l’harmonium par un très-jeune et déjà célèbre compositeur, M. Jules Cohen, le plus récent des lauréats du Conservatoire et qui siège main
tenant parmi ses maîtres. Dans ce concert à trois o,u quatre concertants,·—il n’en faut pas davantage pour charmer son
monde, — la chansonnette avait glissé aussi sa mélodie et le petit mot pour rire, et l’on sait bien que quand M. Malezieux l’exécute, c’est absolument comme siNadaud chantait.
Changeons de pote. Frédéric Rérat vient de mourir, et il serait injuste de dire : Ce n’est qu’un romancüte de moins. Honorons autrement l’âme d un véritable artiste, emprison
née volontairement dans un petit genre. Il n’avait qu’un filet de voix, selon les musiciens à tapage; seulement tout le
monde s’y laissait prendre, et pour le chanteur voilà l’essen- tiel. Devenu tout de suite populaire dans un temps où les couronnes se tressaient pins difficilement qu’aujourd’hui,
rien ne manque à sa gloire de musicien. Quelque modeste que fût son art, sa réputation eût pu servir à sa fortune ; mais, content de peu et même de rien, il allait revoir sa Nor
mandie sans s’y être ménagé le moindre toit à l’ombre des pommiers. C’était l’oiseau chantant sur sa branche à la grâce de Dieu, plein de confiance et de bératitude, s’il est permis de répéter ce mot-sobriquet que lui appliquaient ses amis.
Heureusement qu’une de ces amitiés prévoyantes lui avait fait son nid, et il aura été donné à cet excellent homme de mourir doucement comme il avait vécu, comme il avait chanté.
Mais parlons des vivants, et avant tout des immortels. L’Académie, effrayée du nombre des candidats qui surgis
sent, car tout le monde veut en èlre, à peu près connue les moutons de Panurge voulaient sauter, ΓAcadémie, di
sons-nous, serait décidée à brusquer un dénotaient, et n’attendrait pas la réception des derniers élus pour procé
der à ses nouveaux choix. Ainsi MM. de Broglie et Legouvé ne seraient reçus qu’en février, et M. Ponsard au mois de mars ou d’avril ; d’ici là il serait pourvu aux deux sièges va
cants, et le plus tôt possible, c’est-à-dire que les futurs im
mortels le deviendraient pour leurs étrennes. La plupart des candidats qui se présentent sous le patronage de la société des gens de lettres et avec son estampille ont peu de chan
ces; ces messieurs seraient alteints et convaincus d’avoir beaucoup trop écrit pour être des écrivains, et la douane académique ne saurait délivrer son laissez-passer à tous ces bagages un peu trop composés d’articles de contrebande. Jus
qu’à présent les noms les plus accrédités semblent être ceux de MM. Augier, Gérusezet Janin ; quelques augures y ajou
tent ceux de MM. Liadières et de Marceline, niais ce sont des augures qui ne peuvent se regarder sans rire. La candidature de M. de Falloux, encore moins sérieuse, le devien
drait extrêmement (dit-on toujours) par suite d’un compromis. L’Académie ayant inventé, dans l’ancien temps parle
mentaire, un nouveau genre de notoriété qu’elle intitule les écrivains parlés, M. de Falloux serait appelé à continuer cette école, dont M. Molé faisait partie. A cette condition, on donnerait le fauteuil de M. Lacretelle aux parlants qui écrivent. Il faut bien leur prouver qu’on ne les oublie pas tout à fait, et qu’ils pourront encore, de temps en temps, être de l’Académie. Je noie à ce sujet deux menus propos dont on vous garantit l’exactitude.
Un de ces écrivains parlés, en tournée de candidature, se présente naguère chez un de ses électeurs, lequel, pre
nant son mandat au sérieux, inet l’aspirant sur le chapitre
de ses œuvres. — J’ai parlé, parlé, parlé (il aurait pu dire j’ai prêché), répond cet autre Petit-Jean. — A la bonne heure, mais, plaidoyer ou homélie, on peut réussir dans l’un et l’autre genre sans cultiver les lettres et même sans les aimer. — Les lettres ! mais, Monsieur, c’est ma passion,
et je vous assure que je lis volontiers nos bons auteurs quand je n’ai rien de mieux à faire. » Un autre écrivain, celui-là notoirement imprimé et qu’on ne cesse pas de lire,
s’en va bonnement offrir le recueil de ses œuvres à l’un des grands seigneurs de la politique qui a bien voulu se laisser faire académicien. — Mais, Monsieur, s’écrie ce connaisseur, que m’apportez-vous donc là? des romans, des contes, des feuilletons, des pièces de théâtre el dès poésies! Je vous croyais un homme sérieux. Si bien que le pauvre visiteur s’enfuit et ne court plus... le fauteuil. Quelle refaisait-il dçs essais de morale et de politique ou quelque histoire an


cienne à dormir debout? Car c’est ainsi que la majorité aca


démique ou non comprend.la littérature sérieuse, m tenant apparemment pour nue littérature futile iesconles de Vol
taire, les romans de Lesage, les feuilletons de Diderot, les pamphlets de Courrier, les pièces comiques de nos meilleurs comiques, et les poésies de tant d’excellents poètes qui ne furent jamais de l’Académie. I l n’y a pourtant,d écrivains sérieux que ceux qui se font lire et le plus longtemps possible. C’est le cas d’annoncer qu on réimprime en ce moment. Vol
taire, et que ce Voltaire tout entier ne coûtera que vingtcinq francs.
Nous croyez-vous à bout d’informations littéraires? De toutes parts les mémoires pleuvent ομ vont pleuvoir. Nos illustrations veulent poser à tour de rôle devant la posté
rité, et la nouvelle année pourrait bien voir éclore à la fois les mémoires de M. Molé, ceux de M. de Sainte-Aulaire êt même ceux de M. de Talleyrand ; iljfest certain du moins que les délais fixés par l’auteur lui-ntême pour cette publi
cation expirent en 1856. On veut au si que M. le duc Pasquier ait terminé les siens. Ce travail, un grand mystère, lien est plus un depuis jeudi. On sait,que, malgré son grand âge, l’ex-chancelier est toujours présent aux réunions heb
domadaires de l’Académie ; mais, njayant pas répondu ce jour-là à l’appel de son nom, un assistant répondit pour lui ; absent pour mémoires, et c’est ainsi que le voile fui déchiré.
Un autre événement mémorable, c’est l’arrêt de la cour impériale en vertu duquel la ville ddfParis est mise en possession du château de Sainl-Ouen< M * Ducayla, en fai
sant ce legs à la ville, à défaut de M» le comte de Chambord qui ne pouvait l’accepter, lui imposé l’obligation de le con
server en mémoire de Louis WHI comme auteur de la charte dont ce royal domaine fut le berceau. Et certes on ne pouvait trouver un plus digne dépositaire de ce monument désormais national.
Place maintenant à quelques bagatelles de la porte pour les lecteurs de bonne volonté. On lit dans un journal sué
dois cette annonce des plus Scandinaves : «Une pauvre fille, jeune et belle comme le jour, mais que le destin semble avoir condamnée à dissimuler ses roses et ses lis, est ré
duite à employer la voix de ce journal pour que la sienne arrive aux cœurs sensibles. Victime d’un vieil oncle en ja
bot, je subis les ennuis de la solitude en soupirant après
l’ami qui voudra m’embellir fa vie. Ah ! messieurs, pensezà moi, et je promets à celui qui se dévouera de le récompenser- par ma fidélité. Mais conqnent échapper à ce vieil
lard bourru qui entre en fureur atrs.eul mot dé (mariage? Le moyen ést infaillible, et je l’âi\troüvi; mais d’abord consen
tez à m’écrire la parole de corteolatiôn^ rue du Grand-Belt, n” 11, chez la marchande de lait, jusqu’à mercredi soir. »
Admirez la puissance de l’annonce : line réclame, en. sens contraire, insérée à quelques jours de là aux frais de Bartholo, attestait au public de la ville que Rosine avait trouvé son Almaviva.
Il est douteux que l’article suivant, qui a l’annonce indigène pour véhicule, se fasse enlever avpc la même facilité, Il s’agit d’une certaine chaussure économique, quoique trèscoûteuse, compliquée d’un fourneau qui permettra aux chas
seurs et aux paysagistes, entraînés loin des auberges pariapassion de leur art, de se préparer à eux-mêmes un dîner cuit à point. A propos de l’annonce, elf.de ses bons effets pour ceux qui, l’ayant plantée, en recueillent les fruits, quelques personnes demandent à quand- le tirage des lote
ries soi-disant religieuses. Un peu par piété, et beaucoup plus peut-être, dans l’espoir de gagner le gros lot, on a jeté ses petits épargnes au feu de cette banque, tel ou telle aura même fait brûler des cierges en son honneur, ou interrogé le destin par l’intermédiaire toujours coûteux des somnam
bules; bref, on ne s’est pas épargné le luxe des grandes émotions, et l’on voudrait apprendre enfin... Mais ces personnes-là sont trop curieuses, elles voudraient savoir ce que les patrons de ces différentes entreprises, qui n’en font qu’une, ignorent sans doute eux-mêmes. Il me semble que nous n’avons plus besoin de transition pour arriver à la comédie de celle semaine.
Au Vaudeville, le Fils de M. Godard, n’est pas le fils de M. Godard. Le père de ce jeûne homme est le colonel Re
naud, un brave et galant militaire, qui fut l’ami trop intime de Madame. Or le colonel a un autre fils de sa propre femme et pour son propre compte, et les deux jeunes gens se sont pris de querelle, au point qu’il est convenu qu’on ira se couper la gorge mutuellement au bois de Boulogne.
Un duel entre frères, et ce père qui a péché, entre ses deux enfants, telle est la situation. Elle n’est peut-être pas trèsneuve; mais les auteurs, MM. Anicet Bourgeois et Decourcelles, en ont tiré le meilleur parti possible, avec l’aide de M. Lafont. L’âcteur a fourni à son rôle tout ce qu’il exigeait : une sensibilité vraie, un tact suprême et les élégances d’un père noble, qui attestent les succès de l’ex-amoureux.
Au Gymnase, un jeune poète a mis en vers de comédie le Temps perdu. Hector de Bérulle a aimé la belle Adrienne, autrefois ! et il liait aimé d’elle. Cependant Hector s’est marié avec la voisine, et Adrienne est devenue la femme du voisin.
Ce vieux mot, toujours si joli à dire quand on est jeune : Je
t’aime, ces deux amants n’ont pas su saisir l’occasion de le placer à propos, et le temps perdu a fui, mais l’amour a gardé son étincelle, et, puisqu’on est veuf et puisqu’on est veuve, l’hymen peut y allumer son flambleau. Hector le désire, Adrienne le veut bien, et pourtant ce sera encore une fois
du temps perdu. L’obstacle, c’est la fille d’Adrienne, une enfant terrible, très-friande elle-même du mariage, et qui n entend pas que maman donne un successeur à papa. A quel propos cet enfantillage, et pourquoi réduit-il à néant
les projets, la parole donnée et même l’amour d’Adrienne ? C’est.la fantaisie de l’auteur; ne cherchez pas plus loin la raison de ce qui n’est pas raisonnable, il nous reste d’ail
leurs si peu de place et de temps à perdre avec le temps perdu. La pièce est donc manquée autant qu’elle pouvait
l’être par un poêlé très-bien doué du reste, et auquel il ne. manque plus, pour, réussir très fort au premier jour, que
de savoir faire une comédie. Disons encore que le public a fait le plus souvent aux jolis vers de M. Foussier un accueil flatteur et mérité qui doit désarmer la critique.
Dans le Camp des Bourgeoises, du même théâtre, on trouve un peu de tout ce qui manque au Temps perdu : un sujet bien choisi, uu caractère pris dans le vif, l’épigramme bien, décochée et une pièce bien fâite. Je signalerai enfin, avec tout le monde et après tout le inonde, une résurrec
tion très-heureuse, celle de la très-spirituelle M11” Désirée, qui fut si longteinps l’éclatante promesse d’une comédienne et qui vëut enfin l’être. PHILIPPE BUSONI.


Fête de la Sainte-Barbe, à Vincennes.


Personne n’ignore que sainte Barbe fut la patronne bienaiméé des anciens bombardiers, et qu’elle est encore ché
rie à plus d’un titre et fêtée de plus d’une manière par les canonniers d’aujourd’hui.
Vous êtes naturellement porté à penser que la sainte en question dut, de son vivant, s’occuper d’artillerie ; mais, si vous en voulez avoir le cœur net et fixer vos idées, n’al
lez point feuilleter la Vie des Saints, vous seriez peut-être médiocrement satisfait de vos recherches : interrogez ce canonnier, dont l’approche du grand jour de la Sainte- Barbe rend le visage tout heureux et même presque expansif. — Vous apprendrez alors, dans les termes les plus pit
toresques, comme quoi sainte Barbe était une sainte dont les goûts et les allures passaient pour être fort militaires,
qu’elle n’avait besoin ni de chèvre ni de treuil pour remuer ces énormes pièces de siège et de place, et qu’indépêndamrnent de sa prédilection bien connue pour les artilleurs, au
siège d’une certaine ville dont le nom revient rarement à la mémoire de votre cicérone, mais néanmoins bien autrement forte que Sébastopol, elle recevait tout simplement dans son tablier les bombes et les boulets dés assaillants, sans qu’ils pussent dégrader autrement les fortificalions menacées.
Cette anecdote et une foule d’autres du même genre constituent les titres incontestables et incontestés que pos
sède la belliqueuse sainle pour être la digne patronne de Farlillerie.
Le croquis que nous mettons sous les yeux du lecteur donne une idée des décorations toutes militaires pour les
quelles chaque canonnier a épuisé les ressources de son imagination en l’honneur de la grand’fête. La nudité des murs de la chambrée disparaît sous la blancheur douteuse d’une tenture en draps de lits, parsemés de petites grenades e.t d’attributs d’artillerie découpés en papier rouge ; de lar


ges guirlandes tressées avec les dernières verdures de l’au


tomne masquent les solives et la monotonie des plafonds;
çà et là dés lustres ingénieusement bâtis en sabres, pistolets et mousquetons, -rangés symétriquement, éciairent la scène; à la place d’honneur, au milieu d’une niche faite avec des sabres nus, sous le feu de-chandelles plantées dans des piles d’obus et de grenades, brille l’image de la sainle patronne, un écouvillon solidement ficelé à son poing. Enfin, au-des
sus de deux obusiers de montagne, le buste de l’Empereur, illuminé par le même procédé, sous des trophées de dra
peaux tricolores. Tel est l’aspect guerrier de la salle ou se fait le repas qui couronne si dignement ce jour tant désiré ! Il est le fruit des économies que tous ces braves gens ont faites pendant toute l’année, sur leur ordinaire.
Le menu de ce petit festival à 2 fr. par tête est longtemps et chaudement discuté d’avance dans chaque batte
rie, aussi rien n’y manque : c’est le fin rata, dont l’odeur seule dilate agréablement les narines, le vrai gigot de mouton enseveli sous un lit doré de grosses pommes de terre, el jusqu’à l’oie potelée et ruisselante de son jus !
On a vu des batteries assez riches pour atteindre au luxe du moka aromatisé de cognac... Mais ce qui flatte le plus l’orgueil du canonnier, ce à quoi il sacrifierait volontiers ses mets les plus favoris, c’est la fameuse tour Malakoff, énorme pâtisserie crénelée, hérissée de canons en bois, sur laquelle flotte le drapeau français, porté à bras tendu par une petite figurine de sainte Barbe, vêtue d’une superbe robe rouge constellée d’étoiles sur papier doré. ,
A la fin du repas, le doyen de la chambrée se lève avec solennité, porte chaudement la santé de la sainte Barbe, celle de l’Empereur, puis, tirant son sabre, il en frappe à coups redoublés l’innocente fortification, qui n’offre bientôt plus qu’un amas de ruines et de débris que les vainqueurs se partagent entre eux.
Cet honneur est généralement déféré au héros de la chambrée, un brave heureux des blessures qui lui ont valu l’étoile de la Légion d’honneur, et qui oublie ses souffrances en les racontant.
Le gala terminé, chacun peut librement au dehors célébrer à sa façon le culte de sa patronne , jusqu’à dix heu
res du soir. — Disons lout. — Quelques-uns prétendent qu’à cette heure-là le donjon de Vincennes affectait à leurs
yeux les formes les plus bizarres, les proportions les plus fabuleuses, se dédoublant et se superposant tour à tour;
mais, ajoutons aussi que le lendemain le phénomène était dissipé, et que la pioche, la bride ou l’écouvillon les retrouvaient tout disposés.
Transportons-nous maintenant sur un autre théâtre, nous
y trouverons les mêmes acteurs, mais la scène a changé;