Célébration de la fête de Sainte-Barbe, à Vincennes.
nous sommes à quinze cents mètres de Sébastopol, nous sommes dans ce sombre ravin que nos alliés ont si poéti
quement nommé « The way of the cleatli; » Le chemin de la mort.
Ici, plus d’art, plus de symétrie dans l’arrangement des armes et des projectiles ; çà et là quelques croix en boulets
indiquent autant de tombeaux ; des projectiles énormes couvrent le sol, pêle-mêle avec les éclats des rochers qu’ils ont fracassés. Les bombes né servent plus de candélabres, et, quand elles éclairent, c’e’st en.éclatant.
Aussi n’est-ce que la nuit que les gardes de.tranchées, se rendant cà leurs postes, et les convois qui transportent les
blessés aux ambulances, suivent ce dangereux passage. Animé par l’importance de son devoir, enivré par le bruit et le danger, l’estafette qui porte des ordres le parcourt en se courbant sur son cheval lancé à fond de train, et dont l’instinct double l’énergie. Sainte Barbe est remontée dans les creux. H. P.
Le ravin des boulets, devant Sébastopol.