vôtres, ôGrimrn, Collé, Beaumarchais et autres, car vous les inventiez il y a cent ans ! C’était un bon temps que le vôtre pour être neuf ou pour le paraître, car alors le monde et sa comédie n’étail visible que pour l’élite des favorisés, et vous étiez du nombre ; c est à huis clos et en petit comité que vous dressiez l’inventaire des ridicules contemporains, toutes vos histoires se débitaient sous le manteau, et c.’est en secret et d’une main clandestine qu’on se passait vos correspondances secrètes. \insi le mystère assaisonnait vos révélations et les rendait plus piquantes, car vous ra
contiez à un petit nombre de privilégiés l’histoire d’un pe
tit nombre d’élus. Ah! les excellents gazetiers, toujours véridiques et toujours spirituels, bien qu’il leur eût été si facile de se passer d’esprit dans un monde où tout le monde en avait. Aussi leur plume est perpétuellement en fête, et leurs nouvelles sont toujours nouvelles, même pour notre temps, puisqu’il en use encore; seulement il est en train ri oublier de plus en plus la manière de s’en servir.
Autre chose. On annonce pour la dixième fois à Londres, l’arrivée plus ou moins prochaine d’un ambassadeur chinois, et l’on a lieu d’espérerque le représentant du beaufrère de la lune voudra bien honorer Paris de sa visite. Lorsque autrefois le Times enregistra cette grande nouvelle, il parut très-inquiet de savoir. — si notre mémoire est fidèle, — sur quel pied l’envoyé du Céleste Empire serait reçu à la cour des trois-rovaumes, et comment on réglerait la question de préséance entre ce diplomate et ceux du jeune continent. La curiosité parisienne ne saurait aller aussi loin ; mais elle se fait déjà les questions suivantes : Ce grand dignitaire amène-t-il avec lui \PC Fo, ou bien encore combien de M““ Fo amène-t-il? S’il s’en trouve seulement une demi-douzaine, nos dames comme il faut pourront-elles décemment leur rendre visite ? Son Excel
lence ira-t-elle se promener aux Champs-Elysées avec sa queue ? ressemblerait-elle par hasard au chef des magots, dont la Porte-Saint-Martin nous a montré les exercices? Bref,
ce lion de la saison, — car Son Excellence le deviendra tout de suite, — est-il digne des hommages qui l’attendent et des fêtes dont on voudra l’accabler? Pour peu que l authen
ticité du personnage soit irrécusable, et que la nouvelle ne soit pas un pu// , nul doute que les Parisiens en général, et l’Illustration en particulier, ne se fassent un devoir rie l accompagner dans ses évolutions au sein de la capitale.
Nous sommes prêts à le suivre jusqu’aux cataeombes, si la fantaisie lui prend d’y descendre, et à dire ci nos lecteurs au moyen de quels grognements le noble étranger aura exprimé son admiration pour lant de merveilles.
Avant d’arriver aux bagatelles du théâtre, laissez-nous apprendre urbi et.orbi, à la ville et au monde, que le ban
quet des anciens élèves des lycée Napoléon et collège Henri-IV aura lieu mercredi prochain 26 décembre, chez Douix, Palais-Royal.
Selon un usage antique et sempiternel, deux théâtres viennent de célébrer par des Revues l’année qui s’en va. Aux Variétés, c’est le roi Calembour qui s’ennuie parce que son royaume lui en fournit bien peu. Ses moindres velléités de
coq-à-l’âne ne sont-elles pas combattues à l’instant par un certain M. Bon-Sens, qui n’en a guère, puisqu’il n’a jamais su rire, et que son plus grand bonheur, c’est de troubler la joie du voisin. Sire Calembour abandonne donc ses Etats pour Paris, dont il se propose de visiter les monuments, les curiosités et autres calembredaines, en compagnie de sa fille Charade, de son neveu Logogriplie, de son ministre Coq-à-l’Ane et de M. Rébus, son médecin. A l’aide de ce passe-partout, les auteurs ouvrent leur boîte à malices, et nous voyons incontinent le bon roi Calembour arriver, la bouche enfarinée, chez Mre Jouvence, une femme à la mode, dont le métier consiste à plâtrer outrageusement les beau
tés de la capitale. Sa palette est plus riche en couleurs que celle de Delacroix et de Diaz, et elle se met à frotter le vi
sage des Calembourgeois comme un appartement. En un clin d’œil le sire elsa suite deviennent gris, noir, vert ou rouge ponceau ; mais la princesse Charade se fait attendre, « c’est qu’elle sèche, » répond l’opérateur. Le mot est vieux et n’en produit que plus d’effet.
\insi défigurée et arrangée à la dernière mode, cette autre cour du roi Pétaud prend sa course à travers les magasinsvilles de la ville de Paris, en passant par la rue de la Dra
perie , la place du Cachemire, le carrefour des Rubans, l’impasse de la Blonde et le faubourg des Mouchoirs, pour arriver à l’exposition dont M. Du Toupet, le peintre réa
liste, leur fait les honneurs, sans sortir de la sienne. La frégate-école, le moutard prix de santé, le rail-way souter
rain, les buffets américains, le marchand de crayons qui cassent, les inventions qui passent et les pièces passées et trépassées, voilà un échantillon du spectacle dont on ahurit le monarque trop curieux, si bien qu il finit par se perdre
avec son monde dans Paris démoli et toujours en train de se rebâtir. La pièce, très-amusante (MM. Cogniar det Clairville n’en font jamais d’autres), enterre joyeusement la présente année el pourrait bien vivre plus longtemps qu’elle.
Substituez le Sire de Framboisy au Roi Calembour, et vous aurez une idée du principal truc au moyen duquel
gravite la pièce-revue de la Monlansier. A ous y trouverez bien d’autres curiosités qui n’en sont plus, et que le susdit roi Calembour n’a pas eu le temps de visiter; on ne peut pas tout voir. C’est ou ce sont l’Exposition et sa complainte, l’hôtel du Louvre et ses attrapes, les Aztecs qui amusent si peu et les restaurants qui nourrissent si mal,; c’est surtout le théâtre et ses pompes funèbres, et ses œuvres mort-nées, un tas d’actualités vieiliotes mises au gros poivre de l’en
droit. Ainsi va la fête plus ou moins spirituelle et allique, mais d’un grotesque on ne peut plus réjouissant : c’est un vacarme et un dévergondage de mots ébouriffants et de lo
cutions qui crèvènt de rire sur les lèvres de MM. Crassot, Ravel, Hyacinthe, Brasseur, Perès... j’en passe et des moins bons.
Un drame très-sombre et très-méritoire vient d’être joué
à ΓAmbigu au milieu des bravos; et, je le note pour mémoire, en attendant mieux. N’allons pas confondre dans le même alinéa César Borgia et sa légende avec celle du Sire de Framboisy.
Philippe Busoni.
Chronique musicale.
Le Théâtre-Lyrique a entrepris une résurrection.
Son mort a fait grand bruit autrefois. Il eut beaucoup de célébrité, à défaut de gloire. Il fit la fortune de fOpéra- Comique pendant toute une saison. C’était, si je ne me trompe, en 1822. La gloire de M. le vicomte d’Arlincourt venait d’éclater tout à coup comme une bombe, et l en
gouement du public pour le Solitaire le dédommageait lar
gement des dédains que la t aroléide avait subis. On ne parlait plus que du Solitaire. On ne jurait que par le Soli
taire. Les journalistes libéraux, représentants attardés de la poésie du premier empire, se moquaient bien un peu des excentricités du héros, du mystère qui l’environnait, de ses invraisemblances de conduite, de ses exagérations de senti
ments, de ses intempérances de paroles, du style original inventé par l’auteur, et qui n’a jamais pu être imité par personne, de_ ses inversions, de ses épithètes, etc. Vains efforts ! Le vicomte était lancé dans la voie du succès, el les critiques libérales ne l’arrêlaient pas plus que les chansons satiriques des légionnaires n’arrêtaient le char triomphal de César.
Le Solitaire ne fit qu’un saut de la boutique du libraire dans ces officines du boulevard du Temple, où tout roman en vogue est traité comme un poulet de la veille, dépecé, recuit, et servi chaud dans une sauce plus ou moins sus
pecte. La Gaieté, Γ Ambigu, la Porte-Sainl-Marlin, luttèrent à qui ferait le ragoût le plus épicé. Ils eurent raison tous les trois. Quand le public parisien se met en goguette, il est assez nombreux et assez vorace pour remplir à la fois tous les cabarets. Alors le succès du Solitaire n’eut plus de bor
nes. Des salons dorés où elle avait brillé d’abord, sa gloire rayonna dans les magasins de nouveautés, dans les boutiques de modistes, dans les ateliers de tailleurs, et se plon
gea finalement dans la cuve des teinturiers, comme le soleil dans l’Océan. Qui n’a porté, vers ce temps, une robe ou un habit couleur solitaire? Trois ans après il y avait au moins cinquante mille parapluies solitaires aux funérailles du général Fov.
L’Opéra-Comique était un théâtre trop bien avisé pour ne pas tirer parti des circonstances, pour ne pas exploiter un aussi riche filon. 11 eut son Solitaire, qui vint après tous les autres, et ne fut pas moins bien reçu pour cela. C élait le premier qui chantât. Ses devanciers s’étalent con
tentés de déclamer, et quelle déclamation, bon Dieu ! Un Solitaire en musique était chose nouvelle, et tous ceux qui avaient vu les premiers voulurent entendre celui-là, ne futce que pour e plaisir de la comparaison. Le succès du So
IVaire de Feydeau fut immense. (1 s’v trouvait une petite ballade, en trois couplets, sur les talents, les vertus et les hauts faits du Solitaire,—mesure, six-huit,— rhylhme peu rapide, mais bien marqué, mélodie facile et suffisamment connue d’avance pour être comprise du premier coup. La ballade du Solitaire eut un succès gigantesque. Elle fut chantée dans tous les salons. H n’y eut que les habitués des Bouffes, gâtés par Cimarosa, Mozart et Itossini, qui lui refusèrent l’hospitalité. On la parodia dans tous les vaude
villes. On la mit en contredanse, en accélérant un peu le mouvement. On la transcrivit sur le cylindre de toutes les turlu laines. La popularité actuelle du Sire d.e Framboisy,
toute brillante qu’elle est, ne saurait donner aucune idée de la vogue,du Solitaire.
A côté de cette ballade il y avait.d’autres morceaux agréables, et peut-être d’un mérite supérieur, par exemple, la romance à deux voix chantée par Eiodie et son amaiît le Solitaire :


K odie î


Douce amie ! etc..,
canlilène élégante et passionnée: — la chanson à boire des soldais de Palzo : l e vin, par sa doitce chaleur, etc. ; le duo du jardinier Chariot et de sa jardinière Marie, vers la fin du second acte; un autre duo entre les deux mêmes personnages : Roses nouvelles, etc., qui a du mouvement et de la grâce, et qui serait sans défaut s’il ne tournait pas si longtemps dans le même cercle. A cette liste il faut ajouter encore les couplets d’EIodie au troisième acle :
Faible orpheline, et la tristesse au cœur,
mélodie d’un beau caractère, et du tour le plus distingué, et -Γ ouverture, dont Y allegro est vigoureux, plein de cha
leur, et très-élégamment écrit. Il n’en fallait pas davantage pour faire passer deux grands airs de basse, un grand air de ténor, un duo du ténor avec le soprano, et de nombreux morceaux d’ensemble d’un style bruyant, monotone et lourd.
Quant à la pièce, il est difficile aujourd’hui d’expliquer sa réussite. C’est un des plus niais mélodrames qui aient ja
mais été faits. Vous y trouverez tous les -types du temps, le traître et son complice condamné à périr pour .assurer le
secret des crimes dont il a été Pinstrument, la jeune fille innocente et persécutée, le héros calomnié, longtemps mé
connu, et dont la vertu éclate au dénouement. Roger devait épouser Eiodie, sœur de son ami. Palzo, vaurien peu déli
cat, a fait assassiner cet ami. et fait passer Roger pour le meurtrier. Roger, condamne a mort, s’est précipité dans un gouffre... Rassurez-vous : il u’est pas mort. H s’est logé dans une caverne du mont Sauvage, ou, déguisé en ermite, affublé d’une longue robe brune et d’une barbe postiche, il donne des consultations, et veille sur la destinée d’Elodie. C’est le solitaire, gui voit tout, qui sait tout, entend tout, est. partout. Palzo a obtenu du duc de Bourgogne la main
d’Elodie, qui ne l’aime pas, mais qui se résigne, et se laisse conduire à la chapelle. Que fait le solitaire? 11 revêt son armure d’autrefois, baisse sa visière, se place sur la montagne, défend au cortège d’avancer, et au chenapan d’ac
complir le mariage. — C’est l’ombre du comte Roger, s’écrient les assistants. Palzo lui-même un moment est dé
concerté en revoyant sa victime. Mais bientôt le courage lui revient, et il dispose en embuscade sa troupe de bandits, pour enlever sa fiancée récalcitrante. C’est alors qu’Alberti, son vieux confident, lui demande/ l’improviste sa paye ar
riérée el son congé. Il a des remords, comme Sganarelle, et ne saurait coopérer davantage aux crimes de son patron. H n’aspire qu’à retourner dans son pays, où il compte se faire honnêle homme. Palzo ordonne à deux de ses sbires de tuer Aiberti, de le précipiter dans le torrent, du liant du pont. Cela s’exécute sous les yeux des spectateurs. Mais le solitaire, qui est partout, repêche Aiberti; puis, quand Eiodie est prise, il reparaît sur le pont du torrent, et la délivre par sa seule présence, qui glace d’effroi les ravisseurs.
Vous comprenez qu’Aiberti a jasé, que la vérité est bientôt connue du prince, et qu’il ne reste plus qu’à payer le traître Palzo selon ses mériles. C’est ce qui ne tarde guère.
Le crime est puni, et la vertu récompensée, il n’y avait pas, autrefois, de bon mélodrame sans cette conclusion.
Tout cela est écrit d’un style platement prétentieux, et d’une incorrection singulière. «Saforce et son agilité res
semblent à la jeunesse, » dit le jardinier Chariot, à qui la vieillesse du solitaire ne paraît pas de bon aloi. Et je pourrais citer bon nombre de phrases dans le même goût.
Après quelques mois d’un succès de circonstance le Solitaire avait complètement disparu. et l Opéra-Comique s’était vainement efforcé, six ans plus tard de le faire revi
vre. Je doute que le Théâtre-Lyrique soit plus heureux. Une exécution brillante aurait pu lui assurer du moins que1- ques représentations. Mais M. Bauche, que nous avons vu jadis à l’Opéra-Comique, et qui avait alors une voix forte. très-étendue et bien timbrée, est aussi complètement changé que l’était le magnanime Hector, quand Enée le revit le jour de la prise de Troie. Mlle Pannetrat, dont la voix est belle, et qui vocalise bien, chante souvent trop haut. Μ. A1- lais a le défaut, contraire. M 8 Girard, gentille el line actrice, ne peut plus soutenir un son. Du moins elle chante juste,
ainsi que M. Marchot. Mais quelle é,transe voix M. Marehot s’est-il faite?
L’Opéra-Comique avait annoncé un ouvrage en trois actes de M. Masset, qui n’est pas encore venu, mais qui, sans doute, ne se fera pas attendre Irop longtemps. Le Tliéâlre- Italien nous promet Don hucefalo, de M. Cagnoni, maes
tro inconnu chez nous, comme l’était naguère M. Pedrolti,
et YAsscdio di Firenze, de M. Bottesini, son chef d’orchesire, sans compter Don Giovanni, Il Mat.rimonio segreto, la Sonnambula, Setniramide. En attendant, il nous a donné Ernani, reprise importante par le succès de M1 8 Frezzolini et de M. Mongini; nous y reviendrons ; — et, il nous a fait connaît!e la tibia pastorale de M. Pieco.
Cette tibia pastorale est un flageolet de bois blanc, long comme le doigt, et percé de tro s trous. Quand ces trois trous sont bouchés, il donne le la au-dessus des lignes, puis successivement, en ouvrant les trous, Y ut, le ré et le fa naturels. On ne saurait imaginer un instrument plus simple, plus borné, plus primitif. Croira-t-on que l’artiste qui s’en sert en tire une double gamme chromatique? Qu’il exécute des morceaux.très-étendus et très-compliqués, dès airs va
riés, de véritables concertos? Qu’il se joue de toutes les difficultés, et produit tous les effets de la flûte, sans autre différence que celle de la sonorité et du diapazon ?
Rien n’est plus extraordinaire. Et ce qui ajoute au merveilleux, c’est que ce virtuose est aveugle-né, iils d’un berger de l Apennin, jadis berger lui-même, et encore revêtu de son
costume montagnard, qu’il est compositeur; en même temps qu exécutant, et qu’il n a eu pour maître que la nature el son génie. Or, tout ce qu’il fait atteste un instinct musical et une puissance d’imagination fort rares, même chez les clairvoyants les mieux enseignés et les mieux doués. Il a du style, il a du goût, et une variété d’effets dont rien n ap


proche. Mais j’ai bien de la peine à croire qu’avant de com


poser ses dix-sept variations sur le Carnaval, de Venise, il n’ait pas entendu quelque part celles de Vf. Schuloff.
En effet, Picco n’est pas tombé du haut de sa montagne à Paris. H a déjà parcouru presque toute l’Italie. Avant de monter sur le théâtre, il s’était fait entendre dans les cafés. Avant d’entrer dans lés cafés, il avait exercé dans les rues. Une phrase ou deux de son mélodieux sifflet y réunissait en
un clin d’œil des centaines d’auditeurs, si bien qu’un jour la police autrichienne, qui n’aime pas qu’on se rassemble dans la rue, intima au jeune virtuose l’ordre de quitter la Lombardie. Il n’oblint la permission d’y rentrer qu’en prouvant qu’il était engagé (scritturato) pour jouer au théâtre de la Scala, où l’on redoute peu les émotions popu
laires. De Paris il doit se rendre en Angleterre, où il pourra se faire entendre partout.
M. Frédéric Brisson vient de donner un concert. C’est un artiste distingué, qui joint à cette merveilleuse agilité qu’ont aujourd’hui tous les pianistes beaucoup de grâce, beau
coup d’énergie, et, ce qui est plus rare que tout le reste, Part de varier ses effets. C’est en même temps un compositeur mélodieux, plein dégoût, et quia toujours à sa dispo
sition quelque détail ingénieux, quelque effet imprévu et piquant, pour vous tenir en haleine. Son duo pour piano et violon, son air varié, dont le thème vient de Setniramide, son Ballet de Louis XV et sa Marche des Lutins ont fait éclater de vifs applaudissements. M. Pellegrin et Mllc Judith Lion, qui l’ont très-bien secondé, ont eu, dans ce suc
cès , la part qui leur était due, ainsi que M. Michel, jeune ténor, qui chante fort agréablement la romance.
Il serait difficile de parler de romance, et de ne point penser à Frédéric Bérat, que la mort vient de nous enlever à l’improviste. C’était un musicien sans prétention, et qui