Au pied de l’arbre, un jeune homme est couché, tout à plat, sur le ventre, profondément indifférent à la querelle, la tête un peu soulevée; tête rêveuse, tète amoureuse de la liberté, de la vie nomade, de la belle forêt, du beau lende
main, de l’imprévu, des longues heures oisives souslafeuillée; tète charmante que regarde avec un amour rieur, étourdi, un peu léger, une jeune femme à demi-cachée dont le visage s’avance curieusement. — Ces deux figures sont a haute poésie du tableau comme les autres en sont le. suprême comique.
Mais ce tableau, pourquoi nous arrête-t-il chaque matin? Est-ce le piquant de la scène, l’originalité des types,
l’exécution parfaite? Cela frappe, cela ne captive pas. Il y a autre chose. Il y a ces deux ennemis irréconciliables en présence : la vie civilisée, réglementée, raccornie, figée, abêtie, vulgaire, prise dans la glu; et la vie sauvage, intempestive, accidentée, indomptée, au hasard, sûre de rien, sûre de tout, avec son drame perpétuel. L’une, l’ordre su
prême et le suprême ennui ; l’autre, le suprême désordre et les émotions chaque jour renouvelées. L’une au cours pâteux et monotone ; l’autre au îlot bondissant et capricieux. L’une qui vaut mieux en apparence, parce qu’elle respecte dans la forme des lois très-estimables ; l’autre qui vaut
moins, qui vaut malheureusement fort peu, parce qu’elle
rejette même l’obéissance à l’égard de Dieu, mais qui exerce néanmoins certaines forces spirituelles, qui développe cer
taines facultés, une certaine énergie, une certaine indépen- ! dance à l’égard de la matière, trop ensevelies dans notre existence policée; — Il y a là un grand poème; là réside le merveilleux attrait du tableau.
Tout à côté, une seconde toile du même auteur.
C’est une page moqueuse, comme la première, et parfaitement triste sous la gaieté, comme l’autre était souverainement poétique sous le burlesque.
Nous voici au Lendemain d’une Fête de village, dans une cuisine de paysans. -— Le jour point, une chandelle meurt sur quelque tonneau renversé autour duquel deux vieux à figure avinée vident la dernière goutte de la der
nière bouteille. Derrière, debout, le trombone à la main, un grand misérable gueux de musicien ; traits faméliques, sourcils en circonflexe, casquette pointue sur le sommet du crâne, qui a vécu la vie, qui était à jeun avant-hier, qui le sera demain; type du désordre, delà saleté, de l’impré
voyance ; roulant du cabaret à la prison ; vile prose de la poésie bohème sous la forêt. Il renverse dans un verre vide une bouteille plus vide encore; sa longue figure s’en allonge.
Sur le côté, à droite., une femme d’àge moyen, son enfant sur les bras, passée, fanée, accoutumée aux larmes. De la main qu’elle a de libre elle essaye de défaire l’habit d’un
vieux père pour l’entraîner dans une pièce voisine. Il n’y a ni dépit, ni angoisse, ni honte extrême sur ce pauvre visage; le temps de tout cela est fini. Pour souffrir beaucoup, il faut avoir un cœur en vie; celui de la pauvre femme s’est refroidi, il est blasé sur la douleur; l’instrument est forcé, elle a succombé, elle s’est comme accroupie dans cette existence fangeuse, elle se laisse salir par ce flot immonde.
Ce qui fait l’extrême malheur, c’est de comparer; elle ne compare plus, elle n espère plus, elle subit.
Sur le devant, deux figures résument toute l’œuvre ; elles en sont comme le mot suprême. Une jeune fille, innocente, belle, dans l’immaculée fraîcheur de ses dix-huit ans; et sur ses genoux, couché, la tête renversée, les cheveux flot
tants, envahi par une ivresse qui le paralyse sans avoir encote effacé la noblesse des traits, son fiancé. ·— La jeune fille est immobile, une tristesse poignante amortit l’éclat de ce rond visage fait pour la joie; elle regarde devant elle, dans l’avenir, d’un regard morne, stupéfait, épouvanté. La femme d’âge mûr qu’ont vaincue ces laides douleurs est derrière elle; elle ne saurait l’apercevoir; pourtant elle la voit, comme en un miroir magique, mais avec ses propres
traits. Le jeune homme, elle ne le regarde pas, non. Il est là, poids inerte; elle l’y laisse. Il est beau, qu’importe ? Hier, quand il n’était pas ivre, il l’aimait ; qu’importe? elle a vu, elle a compris, ses yeux sont fixes, ses lèvres entrouver
tes, son cœurs’est presque arrêté de battre; elleestfascinée par l’inévitable; son bonheur a sombré..
Georges Saal. — J’inscris ici, pour son étrangeté, pour ses splendeurs incarnates, le Soleil de minuit en Norwége.
Avant de savoir ce que c’est on hausse les épaules. L’i­ gnorance est volontiers dédaigneuse. Quand on sait ce que c’est, et que cela existe, et qu’il y a un soleil comme cela ; un pays où les montagnes, les vallées, les pics, les plaines et les aiguilles sont d’albâtre rose, transparent, avec des reflets d’un rouge de fournaise froid comme glace, on se rap


proche, on se plonge dans cet embrasement de couleur, et l’on trouve que cela a sa beauté,


Tideman. — Encore un Norwégien. — Une Lecture de la Bible.
Le sujet est simple, compris du premier regard. J’en aime la limpidité de conception, le coloris brillant, la touche sa
vante, avant tout une liberté d’attitudes qui est la vie même. Chacun fait ce qu’il veut et comme il veut. Celui-ci, le visage enfoncé dans ses deux poings et les coudes sur les genoux ; il écoute de tout son cœur et cherche à pénétrer le sens. Cette autre, la tête abandonnée; on n’en voit guère
que la chevelure dorée, lisse, et l’attache du cou jeune et souple. L’un debout, l’autre assis; l’un tenant son poupon,
l’autre feuilletant sa vieille bible. — Le défaut, c’est une physionomie trop uniformément contemplative ; et puis pas une figure ou se fixe l’intérêt. Le prédicateur n’est pas traité de manière à saisir; il s’empare de l’esprit de ses auditeurs, évidemment ; il ne s’empare pas de celui des spec
tateurs. On erre trop, on trouve trop de plaisir partout, pas assez nulle part ; c/est le mal;
Cette infériorité disparaît entièrement du tableau intitulé : Funérailles en Norwége.
Les figures y sont toutes artistiquement belles, c’est-à- dire à leur place. On y trouve les mêmes qualités d’énergie, de couleur, de composition, et il y a de plus un pivot, un
point de vie, un centre où convergent les émotions; ce sont deux femmes : la mère qui a perdu son fils, l’épouse qui a perdu son mari.
Le cercueil, entouré d’amis, repose sur un modeste catafalque de campagne, dans la chambre mortuaire. Auprès un vieillard, le père. Sur trois ou quatre plans, des figures sobres, vraies, chacune exprimant la douleur qui lui est propre, pas plus, pas moins. — Cette mère et cette femme se détachent du reste. Là est la douleur souveraine, La veuve s’appuie sur sa belle-mère. Celle-ci a le cœur navré, navré pourtant avec l’espérance d’un prompt revoir ; ce der
nier coup de. cognée a fait pencher l’arbre, il détache l’âme de la terre. Elle a beaucoup souffert, elle a toujours trouvé Dieu fidèle. Cette douleur est la pire, il est vrai; l’Eternel ne lui fera pas défaut. Et puis elle touche au seuil des de
meures célestes ; encore un peu de larmes, et la main qui les essuie toutes passera sur ses yeux.
Mais cette pauvre créature affaissée sur son sein. Ah! celle-là ! elle, a été. saisie au fort de la vie, dans la splendeur de son été, au milieu de la route rayonnante et poudreuse.
Laissée seule devant cet immense, ce vide, avenir ! — Laissée seule! le cœur encore palpitant du jeune amour; alors qu elle regardait avec fierté, avec une soumission si pénétrée de bonheur, de confiance, ce front siège de la vigueur et des mâles tendresses ! Et tout,cela fauché! —L’éternité, oui, elle viendra, mais dans combien d’années? et les joies finies sont si près, elle y touche encore. Plus, jamais plus ! Et la jeunesse passera, et l’àgemûr arrivera, et la vieillesse ; et il faudra marcher solitaire, veuve; et le bonheur a si peu duré ! — Ce cœur est en détresse ; il se tord, il ne, se ré
volte pas. Le visage reste calme, la tragédie est toute en dedans. Il n’y a pas jusqu’à ce petit enfant, lamentable sans bien savoir pourquoi, qui ne raconte les tristesses inénarrables de ce mot de quatre lettres : la mort !
Que dire de plus? rien, si ce n’est que lorsqu’on a bien sondé ces misères, on s’en va le cœur serré, espérant au
Seigneur du fond de son néant, priant Dieu d’avoir pitié, d’augmenter la foi, de garder ceux qui s’aiment.
Et maintenant allez, heures charmantes; remontez, sphères des jouissances idéales où nous avons erré. Vous avez disparu, mais nous vous retrouverons. Nous irons vous cher
cher sur l’aile de la rêverie, alors que soufflent les autans, que règne la froidure, que dehors on grelote, que dedans,
quand vient le soir, on se rapproche de faire qui pétillé, et que, chevauchant sur ce coursier au pied léger qui se nomme la fantaisie, on retourne à tout ce qui fit sourire, à tout ce qui fit pleurer.
VALLEYRES.
Erratum. — Un oubli nous a fait négliger jusqu’ici de relever l’inconcevable erreur par omission qui s’est glissée dans l’impres
sion du second article de l’auteur. C’est, à propos de Delacroix. Voici la phrase. le veux dire un mérite, aux trois quarts conven


tionnel qui affecte l’académique et la beauté grecque. » — Lisez :


— « qm ajfecte Volontiers le réalisme et. te Laid comme Ingres affecte l’académique et la beauté grecque.
Utilité des pyramides d’Egypte.
Séance de VAcadémie des sciences du 10 décembre, par M. Jo
bard, de Bruxelles.
A toutes les opinions émises sur la destination des pyramides, nous venons ajouter la nôtre, pour laquelle nous professons natument une estime toute particulière.
Nous croyons que les Égyptiens, reconnus par les plus illustres voyageurs de l’antiquité comme le peuple le plus sage et le plus avancé de l’époque, n’étaient pas gens à entreprendre d’aussi pro
digieux travaux sans un intérêt public en rapport avec les dépenses considérables qu’ils ont dû exiger.
Les pyramides étaient évidemment des phares servant de points de repère aux nombreux bateliers qui circulaient sur le Nil dé


bordé, et aux voyageurs égarés dans les sables du désert, qui les


apercevaient de quinze à vingt lieues, comme des noyaux lumineux que les Crées ont désigné par puros amigdnton (amande de l eu),
La plate-forme de la pyramide de Chéops, la plus ancienne de toutes, pouvait recevoir un feu de bitume et des vigies chargées d’annoncer longtemps à l’avance l’arrivée des caravanes et celle des conquérants étrangers.
Une seule pyramide n’étant pas trouvée suffisante pour l’orientation des navigateurs, on en a bâti une seconde, une troisième et plusieurs petites, pour la transmission des signaux, comme ou élève des ouvrages avancés contre l’ennemi.
Les pyramides répondaient donc à l’un des plus pressants besoins des peuples nouvellement civilisés.
Toutes les nations qui se sont établies au milieu de vastes régions plates, dénuées de routes, comme les plaines de l’Euphrate, senti
rent bientôt la nécessité d’élever de hautes tours pour leur servir de point de ralliement et d’observation.,
La tour de Babylonne avait la même raison d’être que les pyramides.
Elle aurait eu en partie la forme pyramidale, à en juger par les quatre étages quadrangulaires en retraite qui existent encore, d’a­
près le voyageur Buckingham, qui nous a dit être monté à cheval sur ses débris.
Il est probable que c est pour n’avoir pas été bâtie plus tôt qu’elle n’a pu être achevée avant l’irruption des barbares.
Vincente P sso.s, ancien Osage civilisé, a découvert, au milieu des plaines que parcourt le fleuve des Amazones, plusieurs pyra


mides semblables à celles d’Égypte, que les mêmes besoins ont sans doute fait élever par les premiers peuples autoct.ithoflèspour le salut


de leur société. On en rencontre beaucoup d’autres sur le continent américain.
Nous ne croyons pas nous tromper en disant que les hautes cathédrales, les châteaux féodaux et les belvédères sont la conséquence des mêmes nécessités.
A défaut des phares de Erénel, nous n’aurions nous-mêmes rien de mieux à faire que de garnir nos côtes de hautes pyramides, pour servir de points de mire aux marins.
Que l’on ait. honoré la mémoire des rois qui ont bâti les plus hautes pyramides en les leur donnant pour tombeaux; rien de plus naturel.
Qu’on les ait orientées le plus astronomiquement possible, de manière à servir de gnomon, rien de mieux.
Qu’on leur ait donné les dimensions du stade égyptien, comme l’a démontré le savant M. Jomard, cela se conçoit, mais nous ne concevrions pas que ces aiguille ; eussent été plantées à d’aussi grandes distances les unes des autres, dans la vue d’arrêter les sa
bles du désert et de rompre le souffle de l’indomptable simoun. L’effet qu’elles produisent est un résultat accidentel plutôt que cal
culé. Nous ne pensons pas non plus que ces monuments soient le résu’tat du vaniteux caprice d’un prince extravagant,
Dans ce premier cas, on aurait tellement blâmé le premier faiseur, que ses successeurs n’auraient pas osé recommencer d’aussi coûteuses folies,


M. Jomard nous fera observer que toutes les pyramides étaient destinées à finir par un pyramidion géométrique, avec un revête


ment en marbre blanc, ce qui exclurait l’idée d’v entretenir autre chose, qu’une flamme de gaz.
Mais, quand on songe au ciel toujours si pur de l’Egypte, à la hauteur de ces sommets (pii réfléchissent encore les rayons du soleil couchant quand la basse Egypte est plongée dans les ténèbres depuis deux heures ; quand la lune elle-même vient frapper ces surfaces blanches, inclinées comme des réflecteurs, on comprend que les pyramides devaient rarement échapper à la vue des voyageurs du désert et des gondoliers du fleuve.
C’est sans doute la première apparition de ces pointes plus ou moins éclairées qui a fait baptiser les pyramides parles marins grecs du nom qui leur est resté.
Nous concluons en répétant que les pyramides étaient des phares, des fanaux, des observatoires d’une utilité indispensable aux Egyptiens, qui leur ont peut-être dû plus d’une fois le salut de leur établissement fondé sur la limite du désert.


SILVESTRE.




Sébastopol.


Mon cher Monsieur,
Je vous envoie douze dessins : six de costumes, six représentant tous les nouveaux travaux de défense russes sur le plateau du nord. Ces dessins sont faits par un temps horri
ble et un peu à la hâte, car les liusses tirent toujours trèsfort, et il faut veiller.
Je vous serai obligé de les faire paraître le plus tôt possible.
Samedi prochain je vous enverrai une jolie collection ; mais je n’ai que le temps de vous expédier ceux-ci.
Les costumes sont ceux des juifs Caraïtes habitants la Crimée. J’ai pris ces dessins avec assez de dilïlcullés, car les modèles sont, en général, peu obligeants.
il n’y a rien de nouveau ici ; cependant le bruit d’une évacuation des busses courait encore hier. Je n’y crois pas, pour ma part.


Le temps est fort laid, et le froid arrive à grands pas.


Adieu, mon cher Monsieur; je vous écrirai longuement samedi prochain.
A vous d’amitié, Durand-Brager. Kamieslv, 8 décembre 1855.
Une correspondance particulière contient les détails suivants, relatifs aux travaux exécutés par les Russes sur la partie nord de la rade, en face de Sébastopol :
« Sébastopol, le 7 décembre.
e Vous devez savoir depuis longtemps que les Russes sefortifiient du côté du nord. Je ne sais quel parti ils comptent tirer de tous ces travaux, mais ils y apportent une activité Incroyable Ils ont déjà élevé une grande quantité de batteries, et ils en construisent continuellement de nouvelles.
« Je vais tâcher de vous donner quelques détails sur ces travaux, en partant de l’entrée du port, c’est-à-dire du fort Constantin.
ii Le sommet du plateau Constantin est actuellement couvert par une fortification à laquelle il serait difficile de donner uu nom technique : c’est un amas de batteries et de contre-batteries, de cavaliers, de redoutes, reliés entre eux et le fort Constantin par de nombreux chemins couverts.
« En arrière du fort Constantin se trouve une petite baie dans laquelle on voit plusieurs magasins; deux batteries occupent le fond de. la baie, et les Russes en élèvent une troisième.
« Après le fort Constantin vient le fort Catherine, construit comme lui en granit avec double rang de casemates et d’embrasures. II a été blindé à nouveau avec de forts terrassements, et la partie su
périeure, c’est-à-dire la terrasse,, est occupée par des batteries à barbette et force mortiers.
« Ce fort a la forme d’un carré long, arrondi à l’angle qui regarde la rade ; l’autre angle, du même côté, (St flanqué d’une grosse tour crénelée ; la partie qui regarde la terre est défendue par deux fortes tours, de larges fossés et un ouvrage à corne situé sur une petite langue de terre qui s’avance dans la rade. Sa droite et sa gauche ont été elles-mêmes flanquées de deux batteries en terre, comptant au moins quinze pièces chaque. Un peu au-dessus du fort, sur un plateau intermédiaire, se trouve une autre batterie avec retranche
ment à la gorge ; puis enfin, au sommet du plateau, c’est-à-dire sur le plateau même du nord, un ouvrage très vaste et qui a l’air rie servir de poste avancé pour la citadelle. Entre cette fortification et celle dont je vous parle dans le commencement de ma lettre, il y a encore une redoute en terre, armée de canons de gros calibre.
« Après le fort Catherine s’avance une deuxième pointe ; les Russes ont, taillé là dans la terre et le roc des fort ifications gigantesques ; la pointe entière est métamorphosée en citadelle. Il paraît y avoir là plusieurs rangs de batteries, et au sommet des logements pour la troupe, et encore des batteries.
ii En arrière de cette pointe on aperçoit, un petit amas de maisons ou magasins, et quelques barques et bateaux échoués à terre. La plage est défendue par une forte batterie qui entoure toute la haie et se prolonge jusqu’au forl Sieverna, qui est lui-même un assem ­
blage de batteries superposées et défendues vers la terre par un large fossé.
« A la droite de Sieverna et au-dessous se trouvent des vapeurs coulés, puis un autre village ou réunion de casernes et de magasins protégés par deux batteries ; vient enfin ta. batterie des Poules, taillée aussi dans le rocher, et offrant plusieurs batteries en amphithéâtre et de fort calibre.
« La citadelle domine tout cela ; elle a été tellement augmentée que tout ce qui existait précédemment a disparu derrière les immerises travaux nouvellement exécutés.