Grande activité déployée pour mettre Paris en état de défense.
Approvisionnements de Paris.
27. — Attaque de Verdun, repoussée par la garde nationale de la ville.
Refus du maréchal Bazaine de laisser passer les blessés prussiens par le Luxembourg.
MM. Thiers, Béhic, Mellinet, Daru, Dupuy de Lomé et Talhouët nommés membres du Comité de défense.
28. — Les Prussiens à Reims.
Arrêté du général Trochu expulsant tous les individus des nationalités avec lesquelles nous sommes en guerre.
29. — Bombardement de Strasbourg. Héroïque défense de la ville. La Chambre déclare que Strasbourg a bien mérité de la patrie.
30. — Les troupes de marine chargées du service de l’artillerie des forts.
30. — Combat de Courcelles.
SEPTEMBRE.
1er. — Nouvelle d’une, grande bataille près Sedan. Bruits contradictoires. Anxiété très-vive à Paris.
2. — Silence du gouvernement.
3. — Bruits sinistres. Le général Palikao les confirme en énumérant à la tribune toute la série de nos désastres : Bazaine bloqué dans Metz ; Mac
Mahon battu à Sedan ; l’empereur fait prisonnier; - la capitulation de Sedan avec toute l’armée de
Mac-Mahon. Fermentation générale dans tout Paris.
4. — Séance de la Chambre, le dimanche 4 septembre à midi. Proposition demandant la déchéance.
Rendez-vous général de la population au Corps législatif.


Envahissement de la Chambre.


Proclamation d’un gouvernement provisoire.
Le gouvernement provisoire, composé de la députation de Paris, proclame la République.
L’empire disparaît sans lutte et la Révolution s’accomplit sans effusion de sang.
Le général Trochu est nommé président du Gouvernement provisoire, qui prend le titre de gouvernement de la défense nationale.
5. — Proclamation du gouvernement provisoire Les blancs font mat en quatre coups.
aux Français pour les appeler aux armes contre l’étranger.
Armement de la garde nationale.
Dissolution du Sénat et du Corps législatif.
Nomination de M. Étienne Arago comme maire de Paris.
6. — Abolition du timbre des journaux.
7. — Publication du manifeste de Jules Favre, ministre des affaires étrangères.


8. — Arrivée du corps du général Vinoy.


Arrivée des proscrits Ledru-Rollin, Victor Hugo, Louis Blanc, Blanqui, Edgar Quinet.
Reconnaissance de la République française par la République des États-Unis. Troubles à Lyon.
9. — Liberté de la librairie et de l’imprimerie. Prorogation des échéances.


Arrivée des mobiles des départements.


Approche des Prussiens sur trois lignes, par Reims, Laon et Montmirail.
10. — Grand mouvement de sortie et d’entrée aux portes de Paris. La population de la banlieue et des environs se réfugie à Paris.
11. — Les Prussiens à Noisy-ie-Sec.
Nomination de M. Tamisier comme général en chef de la garde nationale.
12. — Départ de M. Thiers pour l’Angleterre, l’Autriche et la Russie.
13. — Nomination d’une commission des barricades.
Contribution imposée aux absents.
17. — Dernières lignes des chemins de for coupées.
19. — Combat de Ghâtillon. Occupation de Villejuif, Châtillon, Glamart et Meudon par l’en
nemi. Investissement de Paris par les armées du prince royal de Prusse et du prince Albert de Saxe. — Le même jour, deuxième et dernière entrevue de M. Jules Favre avec M. de Bismark au château de Ferrières (la première entrevue avait eu lieu la veille).
20. — Attaque de Rome par les troupes italiennes. Après une résistance de quatre heures, le général Cadorna entre dans la ville. Les troupes pontificales se retirent au château Saint-Ange.
21. — Occupation de Pithiviers par les Allemands.
22 et 23. — A Metz, vigoureuses sorties de Bazaine.
D°. — Combat de Villejuif. — Reprise des positions de Villejuif par nos troupes.
26. — Capitulation de Toul. — Combat de Bazoches, près d’Orléairs. — Les Prussiens sont repoussés.
27. — Arrivée de M. Thiers à Saint-Pétersbourg.
28. — Capitulation de Strasbourg. — A Rome, vote du plébiscite en faveur de l’annexion des États-Romains à l’Italie.
29. _ Entrée des Prussiens à Mantes.
30-, — Combat de Chevilly. Nos troupes s’avancent jusqu’à Thiais et à Choisy. Mort du général Guilhem.
OCTOBRE.
4. — Démission de l’amiral Fourichon comme ministre de la guerre. Il reste ministre de la marine.
5. — Combat de Toury, près d’Orléans, entre le général Reyan et le prince Albert de Prusse. Les Prussiens sont repoussés.
6. — Combat de Nompatelize, dans les Vosges, entre les Badois, commandés par le général Degenfeld, et les Français, commandés par le géné
ral Dupré. Nous nous replions sur Rambervillers.
g et 7. _ A Metz, furieuses sorties de Bazaine. Il fait éprouver à l’ennemi des pertes considérables.
7. — Départ de M. Gambetta en ballon. Arrivée à Montdidier. — Arrivée du général Garibaldi à Marseille.
8. — Manifestation avortée à l’Hôtel-de-Ville en faveur de la Commune. — Attaque des Prussiens contre Saint-Quentin. Us sont repoussés par M. Anatole de la Forge.
9. — Arrivée du général Garibaldi à Tours.
10. — Combat indécis à Artlienay, près d Orléans. A Chérizy, près de Dreux, l ennemi est re
poussé. — M. Gambetta est nommé ministre de la guerre. — Arrivée de M. Thiers à Vienne.
13. — Combat de Bngneux. Succès, de nos troupes. Mort du commandant de Dampierre.
D°. — Incendie du château de Saint-Cloud. 15. — Rationnement de la viande.
D°. — Organisation de 40,000 volontaires de la garde nationale.
17. — Organisation du bataillon des Enfants de Paris.
D°. — Réquisition des farines, denrées et fourrages.
D°. — Organisation de compagnies de fourrageurs.
18. — Défense héroïque de Châteaudun. D°. — Retour de M. Thiers.
D°. — Le général Bourbaki appelé au commandement de l’armée de la Loire.


20. — Souscription publique pour l’achat de quinze cents canons.


21. — Combat de la Malmaison.
25. — Livraison des premiers canons fabriqués par l’industerie privée. P. P.
UNE RECONNAISSANCE A THIAIS
Les marins du fort de Montrouge ont exécuté un coup de main des plus hardis.
Informés par les francs-tireurs qu’un convoi de vivres destiné à l’armée ennemie était arrêté,
avec escorte, en avant du village de Thiais, les vaillants loups de mer se sont glissés par les vi
gnes et par les champs jusqu’à l’entrée de cette localité, où s’était livré, huit jours auparavant, un si sanglant combat.
Cette fois, ce sont les Prussiens qui ont été surpris : les matelots se sont élancés sur le campe
ment, se sont emparés des fusils en faisceaux, et,
pour ne pas donner l’éveil, se sont précipités sur l’ennemi à coups de hache, de poignard et de baïonnette. Plus de 80 Prussiens ont été tués ainsi. Les autres se sont repliés en toute hâte sur le village, fuyant au milieu du plus grand désordre et abandonnant les voitures remplies de vivres,
explication du dernier rébus : A trompeur, trompeur et demi.
Tout lecteur du rébus ci-dessus qui en enverra une explication exacte avant samedi prochain, pourra réclamer, au tiers de sa valeur, un des huit derniers volumes parus de l’Illustration-, soit moyennant 6 fr. au lieu de 18.
Aug. Marc, directeur-gérant.
Problème N9 328, par M. R. Ormond.


Solution du Problème N°327, parM. G.-Ë. Barbier.


Blancs.
1. T 5‘ F D (échec) 2. D 5“ G D (échec)
Noirs. 1. R pr. T (a) 2. Mat.
1.............................. 2. D 6‘ R (échec)
(fl)
1. D pr. T 9 Mat.
J.-A. DE R.
Imprimerie de I’Tlmistration, A. MABfM 22, de Verneuil, à Paris.
Encres typographiques de Ch. Lorilleu$,