Le commandant Jacquot relevé sur le champ de bataille par le capitaine Ducos et le sergent-major Petit, des


zouaves de marche.
Je résume cette note tout simplement par une liste des candidats qui rappelle l’ordre de mes préférences :
1, M. Magne; 2, M. Haussmann; 3, M. Piétri ; 4, M. Leroy; 5, M. de Royer ; 6, M. Alfred Le Roux ; 7, M. Pinard.
Je maintiens d’ailleurs les conditions et les réserves que j’ai formulées à l’égard de MM. Haussmann et Piétri.
Signé : Rouher.
Cercay, le 15 octobre 1867.
FORTUNE MOBILIÈRE DF. L’EMPEREUR
a l’étranger.
Depuis 1852 jusqu’en 1866, et probablement jusqu’à la fin de son règne, Napoléon III a eu un compte ouvert chez Baring frères, banquiers à Londres. Les no
tes annuelles qui établissent la balance de ce compte n’offrent rien de bien remarquable : un assez
grand nombre de mandats de M™ Walewskaetde Cadore, diver
ses fournitures, des dépenses en somme modérées.Toutefois, la note du 31 décembre 1852 porte la trace
évidente du coup d’Etat; elle porte au crédit impérial une somme de 767 livres sterling, reste de 36,370 livres 16 shillings. Mais le document vrai
ment précieux fourni par le dossier Baring est cette note, laissée par mégarde sans doute dans le compte de décembre 1866. Elle est libellée en anglais.
M. Dupuis, fondateur de l’Association mutuelle de la garde nationale de la Geine.
M. DUPUIS
ASSOCIATION MUTUELLE DE LA GARDE NATIONALE DE
LA SEINE.
L’organisation de la garde nationale do Paris a fait surgir une institution patriotique qui mérite, à coup sûr, d’être sérieusement recommandée,
comme une des œuvres les plus dignes de notre attention.
Gomment ne pas songer à ceux qui tombent pour la défense du pays? Gomment ne pas penser, dans une agglomération de trois cent mille hommes, à bénéficier du principe si fécond de l’association ?
Sous ce titre : Association mutuelle de la garde nationale, les initia
teurs de cette institution ont voulu établir un lien de solidarité entre tous les membres de la garde nationale réunis aujourd’hui pour la défense du sol. G’est là une rouvre de mutualité et de philan
thropie, exempte de tout intérêt personnel, dépouillée de toute arrière-pensée de lucre et de spécu
lation, et qui n’a pour objectif que le bien qu’elle veut accomplir.
Il suffit de préciser ses actes pour comprendre la haute portée de cotte précieuse création. L’Associa
tion mutuelle de la garde nationale a pour objet :
1° D’assurer l’avenir des veuves et des enfants des combattants morts au champ d’honneur ;
2° De venir en aide aux gardes nationaux blessés et réduits à l’impossibilité de travailler;
3ü De garantir aux survivants un secours et un placement pour leur vieillesse.
Le capital se divise on parts de 25 fr., et chaque adhérent prend autant de parts qu’il le désire.
A la fin du siège de Paris, le montant des adhésions sera divisé eu deux portions égales.
En voici la destination :
La première sera distribuée entre les mains des blesses et de tous les ayant droit à la succession ; la se


conde sera placée en


rentes 3 p. 100 sur l’État, et les intérêts en seront servis chaque année aux gardes nationaux survivants.
G’est là le côté de mutualité pure de l’institution; mais
l’Association mu -. hrelle reçoit tous les dons et versements philanthropiques qu’on veut bien lui faire.
Gett.e œuvre si méritante a eu pour ini
tiateur M. Dupuis,
dont nous sommes heureux de pouvoir donner le portrait.
I/accueil qui lui est fait dans tous les bataillons prouve l’excellence de cette fon
dation. Comment ne pas s’intéresser au sort des veuves et des enfants des défen
seurs de la patrie ? En défendant le présent, songeons à l’avenir. Ajoutons que cette gé
néreuse idée fructifie comme une bonne semence, et qu’elle a déjà réuni un Chilire de souscriptions montant à 80,000 francs.
R. du Merzer
Russiau :
5 0/0 (1822) 50,0001. st 5 0/0. . . . 50,000 -


3 0/0. . . . 50,000 -


Turcos :
6 0/0(1858)100,000 -
Peruvian :
4 1/2 (okl). 80,000 - 4 1/2 (new) 52,000 —
Canada :
60 /0. . . . 50,000 —
Brazilian :
41/20/0. . 50,000 -
Egyptian :
7 0/0. . . . 50,000 -
American :
8 0/0. . . 100,000 -
Mississipi :
6 0/0. . . . 25,000 - Diamonds200,000 — Unilorms. 16,000 —
873,000 - Beaujon. 60,000 —
Total. . . 933,000l.st.
Tout n’est pas expliqué dans cette note.
Que sont ces unifoims, portés pour ces
16.000 livres sterling? Quant à Beaujon
60.000 livres), c’est sans doute le prix de terrains vendus,
peut-être achetés au peintre Gudin. Quoi qu’il en soit, le fait de 23,325,000 francs économisés (sur la lis
te civile sans doute) et placés en sûreté n’en paraît pas moins indiscutable.