Direction, Rédaction, Administration:
Toutes les communications relatives au,journal, réclamations, demandes de changements d’adresse , doivent être adressées franco à
ai. AUG. MARC, RIRECTEUR-GÉRAAT. Les demandes d’abonnement doivent être accompagnées
d un mandat sur Paris ou sur la poste.
28e ANNÉE VOL. LVI. № 1452
Samedi 24 Décembre 1870
L’administration ne répend pas dei mamiierits et ne l’engage jamaii à le! insérer, Vu les traités, la traduction et la reproduction à l’étranger sont interdites.
BUREAUX : RUE RICHELIEU, 60.
Abonnements pour Paris et les Départements :
3 mois, 9 fr. ; — 6 mois, 18 fr. ; — un an, 36 fr. ; — le numéro, 75 c. la collection mensuelle, 3 fr. ; le volume semestriel, 18 fr.
ABOATi\EMEXTS POUR L’ÉTRAAGER s Mêmes prix ; plus les droits de poste, suivant les tarifs.
Les abonn. partent du 1er no de chaque mois.
journal pour publier sans interruption l’iiistoriquo complet de la guerre actuelle, pour recueillir sur tous les théâtres de la lutte des informations pré
cises, des croquis exacts, des dessins importants, — qu’on nous permette d’exprimer d’abord à nos Abonnés toute notre gratitude pour leurs bien
veillantes sympathies, et, ensuite, de faire un appel à leur concours empressé. — Le prompt renou
vellement de leur souscription échéant le 1er janvier sera accueilli par l’Illustration comme un nouveau témoignage de l’intime solidarité qui l’unit aux
nombreux possesseurs d’une collection justement considérée jusqu’ici comme le vivant panorama de notre histoire contemporaine. P. P.
Texte: L’amiral Fleuriot de Langle. — Revue politique de la semaine.— Les batailles sous Paris.— Circulaire du délégué des affaires étrangères. — Courrier de Paris. — De la fortification. — Les départements. — La question d’Orient (suite). — Boucherie canine et féline.
Gravures : L’amiral Fleuriot de Langle. — Siège de Paris: ensemble des travaux de défense d’une porte du sixième sec
teur. — Siège de Paris : une boucherie spéciale au marché Saint-Germain. — Rébus.
L’AMIRAL FLEURIOT DE LANGLE
L’amiral Fleuriot de Langle, dont nous donnons ici le portrait, commande en
chefle sixième secteur. Nous avons déj à dessiné quelquesuns des uastions les plus re
doutables de cette partie de i’encemte de Paris.
L’amiral est un vieux marin, et comme ses aïeux bretons(un deLangle était atta
ché à la fameuse expédition deLaPérousejilapassé une partie de sa vie sur la mer. Il est né en 1809, près Morlaix. L’un et l’autre hémis
phère l’ont vu tour à tour tenant haut et ferme le dra
peau de sonpays. Il a été aux sièges d’Alger, d’Anvers, et. maintes fois dans les Antilles et dans les mers d’Afrique.Ilafaitun voyage scien
tifique au Spitzberg, et nous le trouvons en Cri
mée, à Sébastopol. En 1858-60 il est dans la mer des
Indes, à Madagascar, dans la mer Rouge. C’est à propos de son intervention vic
torieuse dans les poursui
tes d’un de nos amis, M. J.
Lambert, dont le frère avaitL’AMIRAL FLEURIOT LE LANGLE. — D’après une photographie de M. Bertall.
été lâchement assassiné dans la mer Rouge par les Arabes, en 1859, que nous avons eu l’honneur de connaître nous-môme M. l’a miral de Langle, alors capitaine de vaisseau.
En 1870, il prend part à la défense de Paris comme
commandant du sixième secteur, et c’est un grand bonheur pour nous, qui écrivons ces lignes, de servir sous un tel chef.
Bon, empressé, accueillant, sans morgue, plein d’une égale bienveillance pour tous, l’amiral de Lan
gle a le secret de notre vieille politesse française.
C’est un homme du monde doublé d’un marin et d’un savant. Gomme géographe,
comme linguiste, comme voyageur, il a fait des travaux qui resteront.
Ajoutons que c’est en même temps un coura
geux militaire, un vrai pa
triote, un pur Breton, c’est tout dire. « Il est brave comme la lame de son épée, »
disait de lui l’autre jour un de ses officiers.
A NOS ABONNÉS
Le premier numéro de l’Illustration a paru au mois de mars 1843. — Depuis cette date, il s’est établi entre notre publication et la majeure partie de ses lecteurs un lien de solidarité tel, qu’aucun des efforts tentés par nous, dans le but de maintenir l’Illustration au premier rang parmi les journaux d’art et de littérature, ne leur est resté indifférent et n’a passé inaperçu.
Nous traversons aujourd’hui une crise désastreuse. En présence des sacriüces que s’impose le
Toutes les communications relatives au,journal, réclamations, demandes de changements d’adresse , doivent être adressées franco à
ai. AUG. MARC, RIRECTEUR-GÉRAAT. Les demandes d’abonnement doivent être accompagnées
d un mandat sur Paris ou sur la poste.
28e ANNÉE VOL. LVI. № 1452
Samedi 24 Décembre 1870
L’administration ne répend pas dei mamiierits et ne l’engage jamaii à le! insérer, Vu les traités, la traduction et la reproduction à l’étranger sont interdites.
BUREAUX : RUE RICHELIEU, 60.
Abonnements pour Paris et les Départements :
3 mois, 9 fr. ; — 6 mois, 18 fr. ; — un an, 36 fr. ; — le numéro, 75 c. la collection mensuelle, 3 fr. ; le volume semestriel, 18 fr.
ABOATi\EMEXTS POUR L’ÉTRAAGER s Mêmes prix ; plus les droits de poste, suivant les tarifs.
Les abonn. partent du 1er no de chaque mois.
journal pour publier sans interruption l’iiistoriquo complet de la guerre actuelle, pour recueillir sur tous les théâtres de la lutte des informations pré
cises, des croquis exacts, des dessins importants, — qu’on nous permette d’exprimer d’abord à nos Abonnés toute notre gratitude pour leurs bien
veillantes sympathies, et, ensuite, de faire un appel à leur concours empressé. — Le prompt renou
vellement de leur souscription échéant le 1er janvier sera accueilli par l’Illustration comme un nouveau témoignage de l’intime solidarité qui l’unit aux
nombreux possesseurs d’une collection justement considérée jusqu’ici comme le vivant panorama de notre histoire contemporaine. P. P.
SOMMAIRE.
Texte: L’amiral Fleuriot de Langle. — Revue politique de la semaine.— Les batailles sous Paris.— Circulaire du délégué des affaires étrangères. — Courrier de Paris. — De la fortification. — Les départements. — La question d’Orient (suite). — Boucherie canine et féline.
Gravures : L’amiral Fleuriot de Langle. — Siège de Paris: ensemble des travaux de défense d’une porte du sixième sec
teur. — Siège de Paris : une boucherie spéciale au marché Saint-Germain. — Rébus.
L’AMIRAL FLEURIOT DE LANGLE
L’amiral Fleuriot de Langle, dont nous donnons ici le portrait, commande en
chefle sixième secteur. Nous avons déj à dessiné quelquesuns des uastions les plus re
doutables de cette partie de i’encemte de Paris.
L’amiral est un vieux marin, et comme ses aïeux bretons(un deLangle était atta
ché à la fameuse expédition deLaPérousejilapassé une partie de sa vie sur la mer. Il est né en 1809, près Morlaix. L’un et l’autre hémis
phère l’ont vu tour à tour tenant haut et ferme le dra
peau de sonpays. Il a été aux sièges d’Alger, d’Anvers, et. maintes fois dans les Antilles et dans les mers d’Afrique.Ilafaitun voyage scien
tifique au Spitzberg, et nous le trouvons en Cri
mée, à Sébastopol. En 1858-60 il est dans la mer des
Indes, à Madagascar, dans la mer Rouge. C’est à propos de son intervention vic
torieuse dans les poursui
tes d’un de nos amis, M. J.
Lambert, dont le frère avaitL’AMIRAL FLEURIOT LE LANGLE. — D’après une photographie de M. Bertall.
été lâchement assassiné dans la mer Rouge par les Arabes, en 1859, que nous avons eu l’honneur de connaître nous-môme M. l’a miral de Langle, alors capitaine de vaisseau.
En 1870, il prend part à la défense de Paris comme
commandant du sixième secteur, et c’est un grand bonheur pour nous, qui écrivons ces lignes, de servir sous un tel chef.
Bon, empressé, accueillant, sans morgue, plein d’une égale bienveillance pour tous, l’amiral de Lan
gle a le secret de notre vieille politesse française.
C’est un homme du monde doublé d’un marin et d’un savant. Gomme géographe,
comme linguiste, comme voyageur, il a fait des travaux qui resteront.
Ajoutons que c’est en même temps un coura
geux militaire, un vrai pa
triote, un pur Breton, c’est tout dire. « Il est brave comme la lame de son épée, »
disait de lui l’autre jour un de ses officiers.
Au sixième secteur, il est L’ILLUSTRATION
JOURNAL UNIVERSEL
A NOS ABONNÉS
Le premier numéro de l’Illustration a paru au mois de mars 1843. — Depuis cette date, il s’est établi entre notre publication et la majeure partie de ses lecteurs un lien de solidarité tel, qu’aucun des efforts tentés par nous, dans le but de maintenir l’Illustration au premier rang parmi les journaux d’art et de littérature, ne leur est resté indifférent et n’a passé inaperçu.
Nous traversons aujourd’hui une crise désastreuse. En présence des sacriüces que s’impose le