43 officiers et 204 sous-officiers et soldats du 73e régiment d’infanterie de ligne;
\ officier, 23 sous-officiers et soldats du 7e régiment de lanciers.
Dès que la NOuvelle du démantèlement prochain de Ba
paume avait été certaine, quatre officiers belges, trois officiers anglais de différents grades, un colonel espagNOl et un chef de bataillon prussien, s’étaient empressés de solliciter l’honneur de suivre les opérations, et leur demande avait été accueillie. Mais pendant les opérations leur NOmbre s’est
accru de plus de moitié. On a remarqué parmi ces officiers étrangers qui n’étaient pas attendus, mais qui n’en ont pas
été moins bien reçus, un général d’artillerie russe, le comte de Meden.
Les opérations, qui ont parfaitement réussi, ont duré près
Démantèlement de Bapaume. — Brèche d’artillerie.
Démantèlement de Bapaume. — Brèche de mine à deux fourneaux entre les bastions 2 et 3.
de trois semaines. Il ne NOus appartient pas d’empiéter ici sur les droits de la commission. D’ailleurs, les détails dans lesquels NOus pourrions entrer ne pourraient intéresser que les hommes spéciaux, qui les trouveraient toujours incom
plets. NOus NOus bornerons donc à donner quelques explications brèves sur les cinq dessins qu’un de NOs peintres de batailles les plus habiles et les plus reNOmmés, M. Charpentier, a faits à Bapaume tout exprès pour i’Illustration.
Le premier représente une batterie de brèche battant la demi-lune NO \ 5. Cette batterie, composée de pièces de seize, était établie à trente-deux mètres de la demi-lune. Cent trente-deux boulets ontsuffi,le premier jour, pour ouvrir une
Démantèlement de Bapaume. — Déblai d’une brèche pratiquée par la mine dans le bastion n° 6.
brèche de vingt mètres, et le lendemain quatre-vingt-douze boulets l’ont rendue praticable. Ces brèches se font de la ma
nière suivante. Après avoir choisi la partie d’une muraille que l’on, veut jeter bas, on la caNOnne incessamment sur la même
ligne droite, jusqu’à ce que les boulets y aient fait une large coupure horizontale, de vingt mètres par exemple, sans so
lution de continuité ; puis, changeant de point de mire, on remonte verticalement des deux extrémités de la ligne hori
zontale au haut de la muraille, et les terres privées de support entraînent dans leur chute les constructions qui les recouvraient et les empêchaient de tomber.
Dins NOtre second dessin on voit des mineurs-sapeurs
\ officier, 23 sous-officiers et soldats du 7e régiment de lanciers.
Dès que la NOuvelle du démantèlement prochain de Ba
paume avait été certaine, quatre officiers belges, trois officiers anglais de différents grades, un colonel espagNOl et un chef de bataillon prussien, s’étaient empressés de solliciter l’honneur de suivre les opérations, et leur demande avait été accueillie. Mais pendant les opérations leur NOmbre s’est
accru de plus de moitié. On a remarqué parmi ces officiers étrangers qui n’étaient pas attendus, mais qui n’en ont pas
été moins bien reçus, un général d’artillerie russe, le comte de Meden.
Les opérations, qui ont parfaitement réussi, ont duré près
Démantèlement de Bapaume. — Brèche d’artillerie.
Démantèlement de Bapaume. — Brèche de mine à deux fourneaux entre les bastions 2 et 3.
de trois semaines. Il ne NOus appartient pas d’empiéter ici sur les droits de la commission. D’ailleurs, les détails dans lesquels NOus pourrions entrer ne pourraient intéresser que les hommes spéciaux, qui les trouveraient toujours incom
plets. NOus NOus bornerons donc à donner quelques explications brèves sur les cinq dessins qu’un de NOs peintres de batailles les plus habiles et les plus reNOmmés, M. Charpentier, a faits à Bapaume tout exprès pour i’Illustration.
Le premier représente une batterie de brèche battant la demi-lune NO \ 5. Cette batterie, composée de pièces de seize, était établie à trente-deux mètres de la demi-lune. Cent trente-deux boulets ontsuffi,le premier jour, pour ouvrir une
Démantèlement de Bapaume. — Déblai d’une brèche pratiquée par la mine dans le bastion n° 6.
brèche de vingt mètres, et le lendemain quatre-vingt-douze boulets l’ont rendue praticable. Ces brèches se font de la ma
nière suivante. Après avoir choisi la partie d’une muraille que l’on, veut jeter bas, on la caNOnne incessamment sur la même
ligne droite, jusqu’à ce que les boulets y aient fait une large coupure horizontale, de vingt mètres par exemple, sans so
lution de continuité ; puis, changeant de point de mire, on remonte verticalement des deux extrémités de la ligne hori
zontale au haut de la muraille, et les terres privées de support entraînent dans leur chute les constructions qui les recouvraient et les empêchaient de tomber.
Dins NOtre second dessin on voit des mineurs-sapeurs